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00:00 - C'est vrai que c'est un champignon. C'est un champignon qui s'attrape à l'hôpital par le contact.
00:06 Donc on touche sur des draps, ça peut être sur des surfaces.
00:10 Et en fait, effectivement, quand vous êtes malade, en général, quand vous êtes à l'hôpital,
00:13 si vous n'êtes pas très en forme, vous pouvez l'attraper.
00:15 Et si vous vous êtes infecté, en fait, vous avez de grandes chances de mourir
00:17 parce qu'on n'a aucun traitement efficace.
00:19 C'est un champignon qui est ultra résistant aux antifongiques classiques.
00:22 Donc effectivement, ça inquiète parce que ça a été découvert au Japon en 2006.
00:27 En fait, ça gagne du terrain. Et si tous les hôpitaux commencent à être contaminés par ce type de champignon,
00:31 en fait, à chaque fois que vous allez avoir des gens qui vont l'attraper alors qu'ils sont venus pour une autre cause,
00:35 et qui du coup risquent de mourir, et vous ne pouvez rien faire parce que vous n'avez aucun traitement.
00:38 C'est pour ça que le CDC américain, c'est-à-dire l'organe qui surveille ce genre de choses,
00:42 est très inquiet parce que ça progresse aux États-Unis, état par état, hôpitaux par hôpitaux.
00:46 Et donc à chaque fois que vous avez ça dans un hôpital, c'est un vrai problème.
00:48 En plus, c'est extrêmement compliqué à gérer.
00:51 - Pourquoi ça arrive dans les hôpitaux ?
00:52 - Ça arrive dans les hôpitaux parce que c'est là qu'en fait, quand vous l'attrapez, vous ne pouvez pas vraiment l'attraper
00:57 parce que vous avez un système immunitaire qui fonctionne.
00:58 Donc c'est là où les gens qui ont un système immunitaire défaillant sont.
01:01 Donc c'est dans les hôpitaux.
01:03 Et donc, les médecins peuvent l'attraper, être colonisés, mais ils ne vont pas être très malades
01:09 parce qu'eux, ils ont un système immunitaire qui fonctionne.
01:11 Donc effectivement, on s'inquiète. Il n'y en a pas beaucoup en France.
01:13 Il y en a eu en Espagne, en Europe et en Angleterre.
01:15 - Mais en Europe, c'est déjà un problème.
01:16 - Ça risque d'arriver.
01:16 - C'est déjà un problème.
01:17 - C'est déjà un problème.
01:18 - C'est déjà un problème.
01:19 - C'est déjà un problème.
01:20 - C'est déjà un problème.
01:21 - C'est déjà un problème.
01:22 - C'est déjà un problème.
01:23 - C'est déjà un problème.
01:24 - C'est déjà un problème.
01:25 - C'est déjà un problème.
01:26 - C'est déjà un problème.
01:27 - C'est déjà un problème.
01:28 - C'est déjà un problème.
01:29 - C'est déjà un problème.
01:30 - C'est déjà un problème.
01:31 - C'est déjà un problème.
01:32 - C'est déjà un problème.
01:33 - C'est déjà un problème.
01:34 - C'est déjà un problème.
01:35 - C'est déjà un problème.
01:36 - C'est déjà un problème.
01:37 - C'est déjà un problème.
01:38 - C'est déjà un problème.
01:39 - Quand on dit qu'on est très malade, ça veut dire quels symptômes ?
01:42 - Si on est en bonne santé.
01:43 - Pas très malade, non mais ça veut dire qu'en gros les gens qui l'attrapent, c'est
01:47 les gens qui sont traités pour un cancer et qui ont un système immunitaire très mauvais,
01:50 les gens qui ont une maladie immunitaire avec des traitements qui leur plombent leur
01:53 système immunitaire, donc c'est tous les gens qui sont très malades.
01:56 - Oui mais je veux dire, quand c'est pas mortel, quels sont les symptômes ?
01:58 - Quand c'est pas mortel, on n'est pas malade en fait, on l'a, mais on se rend même pas compte, on est juste colonisé.
02:03 - Asymptomatique.
02:04 - On est juste colonisé.
02:05 - 2 minutes, 2 minutes, Jean-Michel.
02:06 - Je vous dis qu'il n'y a pas de traitement, donc c'est pour ça qu'il est très dangereux,
02:08 mais si ça se développe et les médecins, les chercheurs vont travailler dessus, on
02:11 va peut-être trouver un vaccin ou quelque chose, je ne sais pas comment ça s'appelle,
02:13 pour le guérir, non ?
02:14 - On est battus là.
02:15 - En fait, on a utilisé tellement d'antifrongiques que ce genre de champignon a été sélectionné
02:19 parce qu'il est très résistant.
02:20 - Ah oui.
02:21 - Et donc en fait, ça fait émerger effectivement des champignons, mais il n'y a pas que les
02:24 champignons, il y a plein d'autres, il y a des bactéries qui sont résistantes comme
02:26 ça et qui se propagent et contre lesquelles on a du mal à lutter.
02:29 - Oui.
02:30 - Mais ce n'est qu'une forme peut-être de maladie nosocomiale, pardon, qu'on peut
02:36 sortir dans les hôpitaux quand on est faible, on risque d'avoir une maladie.
02:38 - C'est une maladie nosocomiale, mais c'est une maladie nosocomiale nouvelle, c'est pour
02:41 ça que c'est un quai qui progresse rapidement et effectivement sur lesquels les traitements
02:45 ne fonctionnent quasiment pas.
02:46 Donc c'est vrai que c'est une menace, c'est pour ça que ça a été identifié et que
02:48 le but, c'est éviter que ça gagne hôpitaux par hôpitaux parce qu'après, c'est trop tard.
02:52 - Il y a des gens qui demandent quelle est la différence, parce qu'on parle aussi du
02:54 staphylocoque doré, ça n'a rien à voir.
02:56 - Le staphylocoque doré, c'est une bactérie, c'est un champignon.
02:59 - C'est quoi la différence entre une bactérie et un champignon ? On n'en trouve pas dans
03:03 les pizzas ?
03:04 - C'est deux micro-organismes complètement différents qui ne sont pas du tout les mêmes.
03:07 La bactérie, c'est un petit organisme indépendant qui est dans votre corps de façon habituelle.
03:13 Par exemple, dans votre système digestif, vous en avez un peu partout.
03:15 - Des bactéries, bien sûr.
03:16 - Et puis les champignons, c'est quelque chose de beaucoup plus rare, qui ne se développe
03:19 pas forcément à la même température et contre lesquels on a beaucoup plus de mal
03:21 à lutter.
03:22 - Pourquoi changer un champignon, c'est plus chiant ?
03:24 - Les champignons, c'est assez classique de ces micro-organismes nosocomiaux qui sont
03:29 à l'hôpital.
03:30 Et effectivement, quand vous avez un système immunitaire défaillant, c'est très difficile
03:32 de lutter contre ces impulsions.
03:34 - Et question aussi, si je suis en bonne santé et j'ai le champignon, est-ce que je peux
03:40 le transmettre à une personne qui est en mauvaise santé ?
03:42 - Oui, vous pouvez le transmettre, mais vous n'allez pas le porter longtemps.
03:46 Plus vous êtes en mauvaise santé, plus il va pouvoir se développer et plus vous allez
03:49 quand même le transmettre aux autres personnes.
03:51 - Et comment est-ce que ça se fait ?
03:52 - Le médecin peut être avec toi.
03:53 - Contact, c'est du contact.
03:54 - Contact, c'est un contact corporel.
03:55 - Toucher les jambes, les surfaces.
03:56 - Donc en fait, avec tout ce qu'on a vu en ce moment, Covid, tout ça, il ne faut pas
04:00 toucher personne.
04:01 - À l'hôpital.
04:02 - Mais même partout.
04:03 - Mais continuez à vivre.
04:04 - Arrêtez de me serrer la main, tout ça.
04:05 Non mais sans rigoler, c'est insupportable.
04:06 Je m'en fous là, de vous serrer la main.
04:07 Ils veulent me serrer la main, qu'est-ce que j'en ai à foutre de vous serrer la main,
04:14 sans déconner.
04:15 - Vous avez les mains tout le temps.
04:16 - Non, non, mais on ne se serre pas les mains, on ne se touche pas et puis c'est tout.
04:17 - Vous checkez, c'est très bien.
04:18 - Vous continuez.
04:19 - Voilà, elle a raison, Géraldine.
04:20 Non mais tu sais, la lourdeur, tu sais, c'est bon.
04:21 - Maintenant, les gens, ils veulent absolument brasser le cul.
04:22 - Bien sûr.
04:23 - Et c'est mieux quand tu leur fais le cul.
04:24 - Quand tu leur fais le cul.
04:25 - Vous allez marcher au Liman, au rendez-vous en tout cas.
04:26 - Non mais je te lis.
04:27 Mais attends, moi, je leur dis direct.
04:28 - Non mais tu as raison.
04:29 - Je leur dis direct.
04:30 - Vous êtes hypochondriaque, Cyril ?
04:31 - Non, ça va.
04:52 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:18 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:46 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:51 - Il faut que tu te fasses un coup de poing.
05:52 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:53 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:54 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:55 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:56 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:57 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:58 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
05:59 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
06:00 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
06:01 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
06:02 - Non, mais tu es hyper-hypochondriaque.
06:04 - En fait, vous allez à travail, vous êtes très vite vous en débarrasser,
06:06 parce que vous êtes en capacité de vous débarrasser.
06:08 - Il y a des gens qui sont morts ou pas ?
06:10 - Oui, je crois que c'est 1 400 aux États-Unis, en France quasiment pas,
06:14 mais il y a des épidémies, oui, qui… plusieurs milliers de morts.
06:16 - Ça peut arriver, ça peut arriver, ça va arriver, ça va chier les bulles carrés.
06:19 - Oui, une des grandes questions sur le Covid, c'était l'origine, on ne sait toujours pas.
06:22 Est-ce que ce champignon, on sait…
06:24 J'ai lu par exemple que c'était peut-être une surconsommation d'antibiotiques
06:27 ou le réchauffement climatique.
06:28 - Oui, tout à fait.
06:29 - C'est peut-être, vous en faites…
06:30 - Non, en fait, on ne sait pas, on sait qu'il est apparu,
06:32 mais effectivement, il y a forcément des facteurs qui l'ont fait émerger.
06:35 Et effectivement, notamment une des pistes, c'est qu'il serait capable de résister
06:38 à des températures plus élevées que les autres champignons
06:40 et que ça pourrait être expliqué effectivement par…
06:42 Bon, ça, c'est assez hypothétique.
06:44 - Peut résister à un Bernard Montiel qui sort d'un UV dans le sommeil ?
06:47 - À 42 degrés.
06:48 - J'ai une question, parce que vous dites que c'est essentiellement à l'hôpital,
06:51 mais alors comment est-ce que vous expliquez que par exemple, ça démarre au Japon,
06:54 puis on le retrouve aux États-Unis, puis ensuite en Europe,
06:57 parce que vous dites qu'il n'y a pas de porteurs sains qui peuvent ensuite le porter ailleurs,
07:01 comme pour le Covid.
07:03 Là, comment est-ce que ça peut apparaître dans différents endroits de la planète ?
07:05 - Non, non, je n'ai pas dit qu'il ne pouvait pas y avoir de porteurs sains.
07:07 Après, c'est une question de probabilité.
07:08 Ça va quand même beaucoup moins vite que le Covid.
07:10 Vous avez vu, le Covid, ça a enflammé la planète en quelques semaines.
07:12 Là, en un an, on a doublé aux États-Unis.
07:14 Donc, c'est quand même beaucoup, beaucoup plus lent,
07:16 mais c'est le même principe, sauf que ça va beaucoup moins vite.
07:18 Et les gens en voyagent, et c'est comme ça que ça passe d'un continent à l'autre.
07:20 - C'est intelligent.
07:21 - Géraldine.
07:22 - Martin, ceux qui sont à l'hôpital et qui sont immunodéprimés,
07:24 donc le choc, ils risquent de mourir.
07:26 Et ceux qui ne meurent pas, alors qu'ils sont immunodéprimés,
07:28 qu'est-ce qu'ils ont pris comme traitement pour ne pas en mourir ?
07:30 - On leur donne des antifongiques, mais dans 70 % des cas, ça ne marche pas.
07:34 Donc, parfois, ça fonctionne, et parfois, ça ne fonctionne pas.
07:36 Mais là, les données ne sont quand même pas extraordinaires.
07:39 Quand vous commencez à avoir le champignon qui se répand partout dans votre corps,
07:43 en général, c'est une suée fatale.
07:45 - Et c'est quoi les symptômes ?
07:46 - Non, mais c'est bon, c'est bon.
07:47 [Rires]
07:48 - Il y a Mathieu qui voulait…
07:49 - Caméra sur moi, attention.
07:51 Aucun, aucun, aucun racisme.
07:54 Mais le Covid vient de Chine, ça, ça vient du Japon,
07:57 il se passe un petit truc en Asie, quand même.
07:59 - En Asie, déjà, vous avez beaucoup de monde,
08:01 donc il y a une probabilité que ça parte de là, qui est quand même relativement importante.
08:04 Et tout ne part pas d'Asie.
08:05 Il y a des choses qui sont parties d'Afrique, comme le monkeypox, par exemple.
08:07 - C'est vrai qu'elle était bien, ta question.
08:09 - Non, c'est vrai que je préférais celle de Géraldine.
08:11 - Pardon, je note quelque chose.
08:13 Tant racisme.
08:14 - Non, mais en fait…
08:15 - Attention, attention à ce que tu vas dire.
08:17 - C'est quoi ?
08:18 Continuez à interviewer Géraldine Lenormand, le sénateur.
08:20 [Rires]
08:22 - Elle est bonne.
08:23 - Et laisse la médecine aux autres.
08:25 Merci.
08:26 - Oui, oui.
08:27 - Est-ce qu'il y a des signes, Martin ?
08:28 Parce qu'on dit que…
08:29 - Arrête, c'est drôle, j'adore Géraldine Lenormand.
08:31 - Sur les muqueuses ou la peau, est-ce qu'il y a, par exemple,
08:33 une irritation de la peau qui peut faire détecter ça à l'hôpital ?
08:35 - Oui, c'est les symptômes.
08:36 - On commence à en apercevoir avant que ce soit trop grave.
08:38 - Non, mais ce n'est pas exactement grave.
08:39 C'est des gens qui ont de la fièvre, ils ont un phénomène infectieux.
08:41 Ça commence à avoir des symptômes qui touchent les différents organes
08:44 qui sont atteints.
08:45 Donc, c'est vraiment un syndrome infectieux assez classique,
08:47 pas du tout spécifique.
08:48 - Alors, oui, Mathieu, tu veux en poser une question ?
08:50 - Non, je n'ai plus de questions.
08:51 [Rires]
08:52 - Je la poserai samedi à Gérard.
08:53 [Rires]
08:54 - Une question pour Martin.
08:55 - Oui.
08:56 - Martin, est-ce que vous êtes inquiet ?
08:57 - Bon, à part…
08:58 - Mais Martin, il n'est jamais inquiet.
09:00 - Non, non, non.
09:01 Mais je pense que je ne suis peut-être pas inquiet tout de suite.
09:04 Mais c'est vrai que si le truc dérive, ça peut être très embêtant,
09:07 effectivement, pour les centres anticancéreux.
09:09 Et ça peut poser des vrais problèmes.
09:11 - C'est maintenant qu'il faut être inquiet, Martin.
09:13 Pardon, mais si j'étais médecin, une fois que ça a dérivé, c'est trop tard.
09:15 [Rires]
09:18 - Je ne veux pas préparer ton interview sur Bénibi plutôt que sur le service.
09:21 [Rires]
09:24 - Martin, quand même, les Américains disent "alarmant".
09:26 "Alarmant", ça veut dire que pour eux, c'est "alerte rouge" quand même.
09:29 - Non, mais c'est une menace parce qu'on ne sait pas comment on va l'arrêter, en fait.
09:32 - Ah, c'est ça, il est inarrêtable.
09:34 - Voilà, et c'est à partir du moment où ça commence à progresser,
09:36 vous ne savez pas comment vous l'arrêtez.
09:38 [Rires]
09:40 - Oui, et à partir du moment où on l'a, docteur, on peut mourir en combien de temps ?
09:43 - Non, mais ça peut aller vite.
09:45 À partir du moment où c'est une infection frangique qui va vite,
09:47 c'est quelques jours, quelques semaines.
09:49 - Non. - Oui, tout à fait.
09:50 - Ah, oui. - Ah, si, si, si.
09:51 - Mais alors, ça veut dire que les médecins, ils arrivent, ils le détectent,
09:53 mais ils disent "on ne peut rien faire".
09:55 - Ça va de pire en pire, vous allez en réanimation,
09:58 et puis ensuite, on essaie des traitements, ça ne marche pas, et voilà.
10:01 - Alors, c'est combien d'affects qu'il y a en France ?
10:03 - Six. - Six.
10:04 - Il y a six cas, quand même.
10:05 - Non, mais en France, pour l'instant, c'est...
10:07 - Et même profil que des gens ont traité.
10:08 - Et comment on sait qu'on l'a eu, qu'on l'a chopé ?
10:11 Parce que non, c'est rien. - On ne sait pas.
10:13 - C'est quoi les symptômes ? On ne sait pas.
10:14 - Non, mais on ne sait pas.
10:15 Là, en fait, c'est des patients extrêmement compliqués.
10:17 - Donc, il y en a peut-être plein qui l'ont eu et qui ne le savent pas.
10:19 - Ils ne savent pas, tout d'un coup, ils découvrent que c'est ça,
10:21 ils essayent des traitements, ça ne fonctionne pas.
10:23 - C'est qu'il y a plus de cas que ce qu'on dit, peut-être.
10:24 - Oui. Non, mais ce que veut dire, Cyril, c'est "est-ce qu'on peut avoir été..."
10:26 - Non, parce que... - C'est dur lui-même.
10:27 - Non, mais ça... - C'est un peu plus sévère.
10:29 - Non, mais ce n'est pas du tout comme l'asymptomatique du Covid, tout ça.
10:32 Là, c'est vraiment dans des cas très précis, donc en général, on cherche,
10:34 on est assainqué, les gens ne vont quand même vraiment pas bien,
10:36 donc on n'est pas sur des choses sous-estimées.
10:38 - Mais est-ce qu'il y a des moyens de se faire dépister,
10:40 parce que dès le début du Covid, il y avait les tests.
10:41 - Non, non, non, mais ce n'est pas du tout le même sujet.
10:43 C'est vraiment sur des sujets très spécifiques, en réa et...
10:47 Non, le problème, ce n'est pas un sous-diagnostic.
10:49 - Oui. - C'est qu'on n'arrive pas à traiter.
10:51 - Tu veux dire un mot ?
10:52 - Non, moi, j'ai une question, mais pareil, je la réserve à Hervé Villard qui serait...
10:55 (Rires)
10:58 - Voilà. Voilà.
11:00 - Non, mais... Non, mais ça fait flipper, en tout cas.
11:04 - Martin, donc c'est déjà en France ?
11:07 - Ça commence à arriver.
11:09 Ça arrivera probablement si on n'arrive pas à enrayer cette progression,
11:11 et je ne vois pas comment ils vont l'enrayer, parce que là, ils arrêtent.
11:14 Ça fait plusieurs années qu'ils essayent et ils n'y arrivent pas,
11:16 donc voilà, mais c'est des choses qu'on a déjà vues.
11:18 - Et est-ce qu'en France, c'est important de nous dire où c'est,
11:20 dans quel établissement, dans quel hôpital et tout ça ?
11:22 - Bien sûr. - Est-ce qu'il y a une transparence par rapport à ça ?
11:24 - Non, mais oui, ça, ils le font. - Pour que les patients soient au courant,
11:26 les familles des patients soient au courant.
11:27 Il faudrait que ce soit totalement transparent.
11:28 - Et on est d'accord, on ne sait pas.
11:29 - On ne sait même pas.
11:30 - Pour l'instant, c'est hyper, hyper rare.
11:32 C'est 6 cas en France, probablement, dans quelques établissements.
11:34 - C'est bénant que vous gardiez votre calme.
11:35 - Il y a 6 cas, on meurt dans les 15 jours, ça va vraiment arriver chez nous,
11:40 mais bon, on ne peut rien faire.
11:41 - Ça me rappelle Michel Simès qui avait dit que le Covid était une grippette.
11:43 - Oui, mais Michel Simès n'était pas médecin, donc ce n'est pas très gênant.
11:45 - Oh là là !
11:47 - Prépare plutôt ton interview de désirless.
11:49 [Rires]
11:51 - Martin, juste, Martin, pourquoi on ne parle plus du tout du Covid ?
11:55 - Parce que c'est au niveau de la grippe maintenant.
11:57 - C'est ça.
11:58 - Même l'OMS a considéré que ce n'est pas pire que la grippe.
12:01 - Comment ça se fait que le Covid, ça c'est une question, c'est mort,
12:04 c'est parce qu'il y a d'autres priorités ou c'est vraiment le moins grave ?
12:07 - Non, c'est parce qu'on s'est habitué à vivre avec
12:08 et que nos systèmes immunitaires sont relativement entraînés maintenant avec l'omicron
12:11 et qu'on y survit très bien.
12:13 - On dit qu'il y a une petite vaguelette qui revient de près.
12:15 - Oui, c'est vrai, c'est vrai.
12:16 - Une vaguelette.
12:17 - Ça n'arrête pas.
12:18 - On aura des vagues Covid comme on a des vagues de rhinopharyngite
12:21 ou un peu moins souvent des vagues de grippe, de branchite.
12:24 - Mais il ne change plus, il n'y a plus des variants différents maintenant ?
12:26 - En fait, c'est de plus en plus, c'est des sous-sous-sous-sous-familles.
12:30 Donc plus on avance, plus ils se ressemblent les uns les autres,
12:32 mais ils varient quand même dans un spectre beaucoup plus étroit.
12:34 Ça reste de l'omicron assez léger.
12:37 - Et donc quoi, le Covid, c'est fini ?
12:39 - Oui, le Covid, c'est sans doute fini.
12:41 La crise telle qu'on l'a connue, c'est sans doute fini.
12:43 On aura des gens assez fragiles qui l'attraperont comme ils attrapent la grippe,
12:46 mais ça ne va pas devenir un problème gravissime comme ça a été.
12:49 - Est-ce qu'on en a trop fait après ?
12:51 Avec un peu de recul.
12:52 Est-ce qu'on en a trop fait sur le Covid ?
12:54 Là, on a un peu de recul maintenant.
12:56 - Mais évidemment, oui, on en a trop fait.
12:58 Tout le monde est d'accord pour dire ça.
12:59 - C'est-à-dire le confinement et tout, c'était trop ?
13:01 - Oui, oui, le confinement, c'était beaucoup trop.
13:02 - Le premier confinement, c'était pas trop ?
13:04 - Non, mais on ne savait pas.
13:05 Mais avec le recul, si aujourd'hui, on avait à le refaire,
13:07 évidemment qu'on ne referait pas ça.
13:08 - C'est intéressant de dire ça, parce que c'est vrai.
13:10 Tout le monde est d'accord. Enfin, ce n'est pas un sujet de débat.
13:12 - Alors, ni les vaccinations, ni les masques, ni rien ? On ne ferait rien ?
13:16 - Non, mais probablement qu'à la première vague,
13:19 si on savait exactement ce que c'était et que les gens n'avaient pas été immunisés,
13:22 parce qu'on s'arrivait sur une population vierge,
13:24 et c'était des variantes quand même relativement costaudes,
13:26 mais on aurait fait un modèle à la suédoise,
13:28 c'est-à-dire bar, resto et quelques mesures, les grands événements,
13:32 ce serait passé, ça n'aurait pas été tellement pire que ce que ça a été,
13:35 mais on ne savait pas, voilà.
13:36 Mais c'est vrai, aujourd'hui, on ne referait jamais ça.
13:38 Et je pense qu'on ne le refera pas.
13:40 - C'est exactement ce que Divizio disait.
13:42 - C'est pas si l'écrit le passé qu'on l'aimait.
13:45 - J'espère que la prochaine fois qu'il viendra, on va l'applaudir comme il le faut.
13:48 - Elle a raison, mine de rien.
13:50 Quand quelqu'un dit un truc vrai, toi, tu...
13:53 - Non, ce n'est pas ça, Cyril.
13:54 - Tu sais quoi ? Prépare plutôt ton interview de James Jamison.
13:57 - En médecine, ce n'est pas Martin qui va me...
14:00 En médecine, il y a le principe de précaution.
14:02 - Oui, oui, c'est ça.
14:03 - Tu vois ce que je veux dire ?
14:04 Il vaut mieux en faire trop que pas assez.
14:05 - On en a fait.
14:06 - C'est comme les vaccins de Roselyne Bachelot.
14:08 - Elle avait raison.
14:09 - Bien sûr, on les a tous jetés.
14:11 - Elle ne savait pas.
14:12 - Oui, mais il valait mieux.
14:13 - Ce n'est pas grand-chose, Roselyne Bachelot.
14:15 - Non, je disais, docteur, le personnel soignant, il n'y a absolument rien.
14:18 Mais on a de plus en plus l'impression qu'on chope beaucoup de maladies à l'hôpital.
14:21 - Oui, c'est vrai.
14:22 - Ça fait presque les chevins d'un hôpital.
14:24 - Je te jure, il a raison.
14:25 À chaque fois, je vois des mecs qui sont à l'hôpital.
14:27 Ils n'ont rien, ils reviennent, ils ont plein de choses.
14:29 - C'est vrai qu'il faut essayer d'hospitaliser le moins possible.
14:32 Moi, je suis d'accord avec ça.
14:33 Il faudra essayer que les gens soient de plus en plus pris en charge en dehors de l'hôpital.
14:36 Après, parfois, vous n'avez pas le choix et vous pouvez ressortir de l'hôpital
14:39 sans infection de zoocomial, mais c'est un vrai sujet à y aller.
14:41 - Merci pour la phrase.
14:43 - Mais c'est vrai.
14:44 - C'est intéressant.
14:45 - C'est vrai qu'on a un système français qui est très centré sur l'hôpital
14:48 et on devrait avoir un système où on essaie de soigner les gens
14:51 en dehors de l'hôpital le plus possible.
14:53 Et ça, c'est une réalité.
14:54 Et après, il y a un côté historique qui fait qu'on a été très centré sur l'hôpital,
14:57 mais ça changera probablement dans les années à venir.
15:00 - Donc, il n'y a pas de...
15:01 - Mais où en dehors de l'hôpital ? Il n'y a pas le médecin traitant ?
15:04 - Vous voulez avoir des gens qui viennent vous chercher chez vous, des infirmières ?
15:08 - Deux minutes, s'il vous plaît.
15:11 Il est dessus.
15:13 D'accord, très bien, merci.
15:15 C'était Willi Denzey, il voulait savoir ce que vous présentez.
15:17 - C'est une parlementaire.
15:19 - C'est drôle.
15:21 C'est 900 000, le samedi.
15:24 Des gros corps.
15:25 (Musique)