Kenza Poupette dans la tourmente : que se passe-t-il ?

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00:00 -On ne m'associe pas à ce genre de choses par contre.
00:02 -Alors, c'est quoi ?
00:03 Oui, attends, parce que là, tu m'appelles.
00:04 Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi, l'histoire ?
00:05 -C'est qui, d'abord ? -Ah oui.
00:06 -Non, c'est Poupette, là.
00:07 Poupette, comment ça va, déjà ?
00:10 -Ça va très bien.
00:12 -Qu'est-ce qui se passe ? -Ça va très bien.
00:13 -Alors, dis-moi tout.
00:15 -Bon, ça va être très clair.
00:17 Là, je vois que vous souhaitez aborder un sujet
00:20 dont vous n'avez ni tenant, ni aboutissant,
00:23 ni explication, ni réelle information,
00:27 donc relayée par certains médias
00:30 qui sont simplement assoiffés de buzz
00:32 et de reconnaissance et de visibilité.
00:35 -Alors, c'est quoi, l'histoire ?
00:38 Dis-nous.
00:39 C'est quoi, la vraie histoire ?
00:42 -La vraie histoire, c'est que déjà, j'en informerai ma communauté.
00:45 C'est elles, principalement, qui seront au courant,
00:48 non par le média, non par toutes ces choses-là.
00:52 Deuxième chose que j'ai à dire,
00:54 tout ce qui a été cité dans le générique
00:57 est totalement sorti hors contexte, déformé.
00:59 -Quel générique ?
01:01 -Le générique que vous venez de mettre.
01:03 -C'est un récap, pas un générique.
01:05 -Un récap, un générique, peu importe.
01:07 -Sois précise, sinon, on pourra pas te comprendre.
01:09 -D'accord, pas de souci. Je suis pas en situation de parler.
01:11 Là, je veux juste protéger mon hommage et celle de mes enfants.
01:14 Là, c'est hors contexte, c'est de l'invention.
01:17 -Alors, dis-nous, c'est quoi ? Donc, il se passe rien.
01:19 -C'est quoi, alors ?
01:20 -Il se passe des choses.
01:22 Il se passe des choses totalement...
01:24 Il se passe des choses totalement indépendantes de ma volonté,
01:27 que j'expliquerai...
01:29 -Alors, on va... Non, non, je vais...
01:32 C'est quoi, cette histoire ?
01:33 Est-ce que... Parce que je sais que tu avais posté une vidéo
01:37 avec ton bébé, et on dit que...
01:40 Il y a des gens qui ont dit que c'était de la maltraitance,
01:42 tout ça, qu'est-ce qui se passe,
01:44 que la jeune femme aurait été ensuite placée en garde à vue.
01:46 Est-ce que c'est vrai ou pas ?
01:47 -Alors, ça va être très simple.
01:49 Les vidéos qui ont été...
01:51 Tu sais, j'essaie de garder mon sang-froid.
01:53 Je pense que c'est un sujet très sensible.
01:54 -Bah bien sûr.
01:55 -On en avait discuté l'autre fois.
01:58 Je pense que... Voilà, je suis là, plus légitime à parler de ça.
02:01 Il y a aucune maltraitance envers mes bébés,
02:04 et ça, ne t'inquiète pas que le...
02:07 Comment dire ?
02:08 Les professionnels l'ont bien relevé, d'accord ?
02:12 -D'accord. -Les réseaux sociaux
02:13 ont eu un énorme impact
02:16 et une énorme importance dans cette affaire.
02:19 Donc, je m'exprimerai là-dessus. -Mais bonne ou mauvaise ?
02:22 -Une très mauvaise importance dans cette affaire.
02:25 Voilà. Les réseaux sociaux sont 90 % responsables
02:28 de ce qui est en train de se passer.
02:29 Donc, pour te glisser dans le contexte,
02:31 de toute façon, j'allais venir, après toute cette histoire,
02:34 quand tout sera réglé et apaisé, m'exprimer,
02:37 m'exprimer et...
02:40 lisser cette affreuse image qu'on m'a collée,
02:44 comme les vidéos qui ont été diffusées, par exemple, sur TPMP,
02:48 où j'écrase la main de ma fille.
02:50 Bien évidemment, on ne montrera pas la fin de la vidéo
02:52 où je prends la main de ma fille, je l'embrasse pour m'excuser, etc.
02:55 -Non, mais nous, on ne dit pas que t'as tort.
02:59 On montre les images pour lesquelles...
03:02 Tu vois, les gens parlent de ça.
03:04 Nous, on sait pas. -D'accord.
03:07 Moi, je vais être très transparente avec toi.
03:11 Si je parle, c'est parce que, tout simplement,
03:15 ce que j'avance est fondé.
03:17 J'ai donc des preuves,
03:19 j'ai donc des avocats,
03:21 j'ai donc énormément de points en ma possession
03:25 qui permettent d'avancer cela.
03:28 Donc là, tout ce que je vois sur les réseaux sociaux,
03:30 moi, je confirme aujourd'hui,
03:32 et ma communauté me croira si tout ce que je veux,
03:34 c'est totalement faux.
03:35 Quand je pourrais donner des nouvelles, je le ferai.
03:37 Là, malheureusement, je ne peux pas le faire.
03:39 -Si je peux me permettre...
03:41 Si je peux me permettre...
03:42 Moi, je te casse la queue, moi, je te débarque, là,
03:44 je suis dans ton "rad paddle".
03:46 J'ai fait un "ton rad" de fou, ce week-end, donc voilà.
03:48 Donc l'histoire, en fait, moi, je ne suis pas très réseau.
03:52 Je m'en fous, en fait, des trucs qui se passent sur les réseaux,
03:54 tout ça, je m'en carre un peu le cul.
03:56 Je ne vais pas te mentir.
03:57 Non, mais tu vois, en plus, je t'aime beaucoup, toi, t'es venue ici.
03:59 Vraiment, j'adore quand tu viens, t'as un amour.
04:01 Et moi, je trouve ça très bien que tu fasses ton business.
04:02 -Moi, je veux juste dire quelque chose, Thierry.
04:05 -Vas-y, vas-y.
04:06 Si il y a une rumeur sur toi, au moins, comme ça,
04:08 on la coupe ce soir, et comme ça, c'est terminé.
04:10 -OK. Moi, je vais te dire quelque chose.
04:12 -Dis-moi, ma chère.
04:13 -Je veux que tu saches que je suis une très bonne maman.
04:16 -Mais moi, j'en doute pas, je suis sûr.
04:19 -Je suis une très bonne maman, je ne suis pas une maman parfaite.
04:23 Mais j'ai toujours tout fait pour mes enfants.
04:25 Tout ce que j'ai fait, tout a été pour eux,
04:29 et uniquement pour eux, dans leur intérêt.
04:31 Je n'ai jamais fait de mal à mes enfants.
04:34 -Mais moi, je te crois tout à fait.
04:36 -Je n'ai jamais fait de mal, et bientôt, la vérité éclatera.
04:40 -Mais tu vois, Poupette...
04:42 -Je ne veux pas qu'on s'allie, chérie.
04:44 -Je sais, mais nous, ce soir, Poupette,
04:47 nous, on t'aime beaucoup, t'es venue ici,
04:49 nous, on n'est pas des mecs qui allons te trahir, tout ça.
04:51 Donc t'es venue ici, c'est très bien passé.
04:53 Non, mais juste, c'est encore une dérive des réseaux sociaux.
04:57 Je sais, ma chérie, mais après, le truc, c'est que...
04:59 Je sais, c'est qu'après, tu vois, le problème,
05:01 c'est les réseaux sociaux, c'est un fléau incroyable,
05:04 parce qu'en fait, tu vois, c'est ce qui a fait ton succès incroyable,
05:08 et derrière, c'est...
05:09 -Ils m'ont détruit ! Ils m'ont détruit !
05:11 Je n'ai jamais rien fait de mal à mes enfants,
05:13 c'est la prunelle de mes yeux !
05:15 -Ca, on en doute pour un instant.
05:17 -C'est le truc le plus cher au monde, mes enfants !
05:19 Ils ont tout ! Ils ont un confort de vie, ils ont tout !
05:22 Ils ont les vaccins à jour, ils ont tout !
05:25 Ils ont tout, l'amour !
05:26 Ils ont juste l'amour de leurs deux parents.
05:29 Tout ce qui a été contre moi a été sorti hors contexte.
05:32 C'est juste...
05:33 C'est juste dramatique, ce qui est en train de se passer.
05:36 C'est dramatique, Cyril.
05:37 Si je peux me permettre, on va re-sexualiser
05:39 pour nos téléspectateurs.
05:40 C'est qu'il y a eu des vidéos...
05:42 Tu montres ta vie sur les réseaux,
05:43 et c'est ce qui a fait ton énorme succès,
05:45 et je pense qu'il y a énormément de jalousie aussi autour de ça.
05:47 -Exactement !
05:48 -Et derrière, les réseaux, il y a eu...
05:52 Qu'est-ce qu'il y a eu, Gilles ?
05:53 -Il y a eu des dénonciations de gens,
05:54 on peut appeler des haters sur les réseaux,
05:56 pour des soupçons de maltraitance.
05:57 Et d'après des infos qui sont sorties,
05:59 Poupette aurait été mise en garde à vue
06:01 et une enquête pénale ouverte à son encombre.
06:03 -C'est parce que pour des vidéos,
06:04 il y a eu 2-3 signalements de gens.
06:06 -Des signalements de gens.
06:07 -Cyril, écoute !
06:11 -Les réseaux, c'est insupportable.
06:12 -Ca va être très clair.
06:13 Je vais juste te donner une précision,
06:17 et je pense que ça suffira pour ce soir.
06:19 Je suis enfermée dans ma chambre depuis plusieurs jours.
06:22 Je ne vois plus les réseaux sociaux,
06:24 je ne regarde plus ce qui se passe autour de moi.
06:26 Je ne regarde plus ce qui se passe.
06:27 Je suis accusée de choses tellement dramatiques.
06:31 Et c'est des choses que, en tant que maman aimante,
06:34 en tant que maman bienveillante envers mes enfants,
06:37 je ne suis pas une maman parfaite.
06:38 Je suis une maman qui a fait des erreurs pour mes enfants,
06:41 mais je n'ai jamais eu de maltraitance envers mes enfants,
06:43 je n'ai jamais eu de négligence apparente envers mes enfants.
06:47 Toutes les vidéos qui ont été envoyées contre moi, etc.
06:50 étaient hors contexte.
06:51 Je pourrais expliquer vidéo une par une, contexte un par un,
06:55 car vous savez, dans ces moments-là,
06:59 vous avez des combats différents.
07:01 Là, mon combat, ce n'est pas les réseaux sociaux,
07:03 j'ai un combat beaucoup plus important.
07:05 D'accord, je n'en dirai pas plus.
07:06 J'ai un combat beaucoup plus important actuellement.
07:09 C'est le combat de ma vie que je suis en train de mener,
07:13 et je fais step by step.
07:14 -Ma poupette, juste, ma chérie,
07:17 les réseaux sociaux, c'est ce qui a fait vraiment ton succès immense.
07:20 Tu es peut-être la plus grande star des réseaux sociaux,
07:23 c'est incroyable.
07:24 Moi, je te vois, tu es tous les soirs en tété.
07:26 Quoi qu'il arrive, tu es tous les soirs, on ne parle que de toi.
07:28 Juste, aujourd'hui, est-ce que toi, tu ne te dis pas à un moment,
07:32 peut-être que tu as envie d'arrêter ?
07:34 Est-ce qu'aujourd'hui, tu as envie d'arrêter ?
07:35 Est-ce que tu ne te dis pas, ça y est, si on ne peut plus,
07:37 ça m'a fait mon succès,
07:38 mais aujourd'hui, c'est un retour de bâton énorme ?
07:41 Moi, je te le dis, je sais que c'est un fléau incroyable.
07:45 -C'est terrible, mais c'est tellement injuste, en fait.
07:49 Oui, je suis d'accord avec toi, mais c'est tellement injuste.
07:52 En fait, c'est injuste.
07:54 -Je le pense vraiment, moi aussi, je pense que c'est...
07:55 -C'est tellement injuste qu'on...
07:58 Qu'on me force à le faire, tu vois ?
08:01 Je ne voulais pas que ça se passe comme ça.
08:03 Donc, je ne voulais pas qu'on me force à le faire.
08:05 Là, je te dis, je suis dans un combat,
08:07 et quand j'aurai fini ce combat,
08:09 je passerai au combat suivant, le combat des réseaux sociaux.
08:12 Pour l'instant, c'est le combat réel.
08:14 Je ne veux juste pas qu'on diffame sur moi.
08:15 C'est pour ça que je t'ai appelée.
08:16 -T'as bien fait de m'appeler.
08:18 -Toute ma journée, écoute, tout, vraiment, honnêtement,
08:21 ce n'est que diffamation.
08:23 Maître Batik est mon avocat.
08:24 -Je m'en rattrape, Jean-Marc.
08:26 -Il est partout.
08:28 Par contre, elle me s'entraque, mon rat de Batik.
08:30 -Merci beaucoup, Cyril.
08:32 Mais très honnêtement, très honnêtement,
08:35 je ne critique personne.
08:36 Je ne critique pas la manière de faire des mamans, etc.
08:39 Mais la manière dont vous m'assimilez à certaines choses...
08:43 -Non, mais c'est pas...
08:44 On t'a assimilé.
08:45 On t'a assimilé à rien.
08:46 C'est juste... Non, non, non.
08:47 C'est juste vraiment... Parce qu'en fait, il y a eu deux cas.
08:50 -C'est des gros titres qui sont totalement cohérents.
08:52 -C'est deux cas complètement différents.
08:54 On le sait, tu vois.
08:55 Mais il y a eu deux événements autour de ça cette semaine,
08:59 même si c'est des cas complètement différents.
09:02 Voilà.
09:03 Mais ma chérie, je te dis la vérité,
09:05 les réseaux sociaux, je le redis, c'est vraiment un fléau.
09:08 C'est le fléau, pour moi, de ce siècle.
09:11 C'est une catastrophe.
09:12 Et je pense que les mecs qui sont à la tête des réseaux sociaux,
09:15 que ce soit Insta, que ce soit Twitter,
09:18 ou que ce soit... Ah, parfait !
09:19 Facebook, après, c'est autre chose.
09:20 Facebook, c'est très bien.
09:22 Je trouve que Facebook, il a un bon régulateur, tout ça.
09:23 Facebook, ça n'a rien à voir.
09:24 TikTok, tout ça, les mecs, je peux vous dire,
09:26 ils vont avoir des comptes à rendre bientôt.
09:28 Et je peux vous dire qu'il y a beaucoup de gens
09:31 qui vont les attaquer, qui vont venir les attaquer,
09:33 et je pense qu'ils vont devoir beaucoup, beaucoup d'argent,
09:36 parce qu'à un moment, c'est pas possible,
09:38 ce qui se passe sur les réseaux.
09:39 Si à un moment, t'as pas d'argent, c'est insupportable.
09:42 -Je suis totalement d'accord avec toi.
09:43 Les réseaux sociaux, c'est devenu totalement démesuré.
09:46 Là, il y a des accusations à tort et à travers de tout
09:48 et n'importe quoi à mon égard.
09:50 Je te dis, j'ai plusieurs combats, on prendra qui pourra.
09:53 -Moi, je pense que toi, tu devrais venir faire du padeule avec moi.
09:56 Est-ce que je regarde les réseaux sociaux ?
09:57 Non, mais c'est vrai. Je te fais des gros bisous.
09:59 -Gérald, s'il te plaît. D'accord ? S'il te plaît.
10:01 C'est mes enfants, c'est ma vie entière,
10:04 et c'est une communauté toute entière,
10:05 et je veux pas qu'on me salisse, tout simplement. Voilà.
10:07 -Et toi, t'es dans quel...
10:08 Aujourd'hui, là, t'es dans quel état d'esprit ?
10:12 -Je suis dans un état d'esprit très serein.
10:14 Voilà. Je suis très sereine, car je sais que l'injustice,
10:18 que ce soit sur Terre ou que ce soit de manière spirituelle,
10:21 parce que je suis très croyante, ne dure jamais trop longtemps.
10:25 Donc voilà, je suis confiante, je suis sereine,
10:28 et j'espère que justice sera faite et que... Voilà, tout simplement.
10:33 -OK. Merci. Merci, Poupette. Je t'embrasse.
10:36 -Merci. Au revoir. -Salut, ma chérie. Je t'embrasse.
10:39 J'ai un nombre de coups de fil.
10:40 -Attends.
10:42 -Mais en plus, la d'arcade, c'est que tout le monde a mon numéro.
10:45 -On répondrait dès que t'as penissard.
10:47 -Ouais.
10:48 -T'as plein de coups de fil de tous les côtés.
10:50 -Qu'est-ce qu'il y a ?
10:51 Il y a Raymondine qui m'a appelé sur le téléphone.
10:53 Alors, Raymond, là, tu vois, t'as vu, quand on entend ça,
10:56 Raymond, qu'est-ce que tu dis ?
10:58 Elle me fait de la peine, cette jeune fille.
11:00 Moi, je l'adore. Elle est venue ici, c'est un amour de fille.
11:02 Et c'est vrai que son succès, c'est de montrer sa vie.
11:04 Moi, je me demandais, à un moment, je me suis dit, je vais m'intéresser...
11:06 Parce que quand elle est venue ici, je me suis dit, je vais regarder ce qu'elle fait.
11:08 Parce que je la vois tous les soirs, je vois que tout le monde parle d'elle.
11:11 Tous les soirs, je vois qu'elle est en T.T. C'est pareil, c'est la folie.
11:14 Et je me suis dit, à un moment, je vais voir ce qui se passe autour d'elle.
11:18 Et c'est vrai que, en fait, son truc, c'est qu'elle montre sa vie.
11:21 Elle emmène ses enfants à l'école.
11:22 Elle dit, "J'emmène mes enfants à l'école."
11:24 Elle fait une tarte aux myrtilles.
11:25 Elle dit, "J'ai fait une tarte aux myrtilles."
11:26 Voilà, et à un moment, c'est vrai que c'est un succès colossal.
11:30 C'est monstrueux, je vous le dis.
11:32 C'est vrai qu'elle a fait un live.
11:34 Je sais plus combien de personnes qui ont regardé son live.
11:38 C'était incroyable.
11:39 Et c'est vrai que là, aujourd'hui, quand je l'entends,
11:42 qu'il me dit, "Les réseaux sociaux, c'est catastrophique."
11:45 C'est vrai que, voilà, en fait, c'est le système qui fait qu'elle...
11:49 -Oui, mais elle ne s'en rend pas compte elle-même,
11:50 parce qu'elle n'arrête pas de dire, "Ma communauté, ma communauté,
11:53 je parlerai à ma communauté."
11:54 Ça veut dire qu'elle est elle-même enfermée.
11:56 La communauté, ce n'est pas la famille.
11:57 La communauté, c'est des followers, c'est du virtuel.
11:59 Il y a des shirts, il y a de tout dans la communauté.
12:01 -A un moment, bah, GG.
12:02 -Il faut qu'elle se ressemble sur sa famille, c'est tout.
12:04 -Je vais te dire la vérité.
12:05 -A un moment...
12:06 -C'est comme Cyril quand il parle de son public.
12:07 -Voilà, c'est ça.
12:08 Mais c'est vrai qu'après, je te lis, et tu vois,
12:11 je pense que Kelly et ceux qui sont sur les réseaux,
12:14 c'est Kelly qui est plus sur les réseaux que les autres.
12:16 Aujourd'hui, en fait, c'est aussi...
12:19 Tu gagnes énormément d'argent.
12:20 Elle, elle est rentrée dans un système.
12:22 À un moment, quand tu commences à faire une vidéo,
12:23 tu te dis, "Je vais sortir mon chien aujourd'hui."
12:26 Tu fais des millions de vues.
12:27 Derrière, t'as toutes les marques qui sont sur toi.
12:28 Tu dis, "Demain, je vais montrer mes enfants qui..."
12:30 -Toujours plus, quoi.
12:32 -Voilà, qui jouent à Fortnite, tu vois ou pas.
12:35 Et plus ça va, elle a montré sa vie.
12:37 Elle a, en vrai...
12:38 J'ai regardé ses vidéos, les chéries.
12:40 C'est rien de grave.
12:41 On va pas se mentir. C'est rien de grave.
12:42 Mais c'est jusqu'à un moment, le système se retourne contre toi.
12:45 Et le problème que t'as, c'est que t'as un train de vie.
12:48 Je vais dire comme Benjamin Castadi.
12:50 Quand tu dévisses, tu dévisses.
12:51 T'as un train de vie.
12:52 Ta vie, c'est ça.
12:54 Ca veut dire que tu changes complètement de vie.
12:55 Ca veut dire que tu dois dire, "Je change de vie.
12:57 "J'arrête avec ça.
12:59 "Je prends l'argent que j'ai."
13:01 -Et je repars à zéro. -Et je repars à zéro.
13:02 Et je fais complètement autre chose.
13:04 Et voilà. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est incroyable.
13:07 Moi, quand j'ai...
13:09 Parce qu'elle, c'est vraiment...
13:10 Je pense que c'est la star des réseaux.
13:12 Je te le dis, Raymond, c'est la plus grosse star des réseaux.
13:14 Aujourd'hui, quand je l'ai en pleurs au téléphone,
13:17 parce que c'est le système avec lequel elle a fait son succès
13:21 qui, aujourd'hui, se retourne contre elle, c'est incroyable.
13:24 Donc, qu'est-ce qu'il faut faire ? Parce que moi, je la comprends.
13:25 Je suis à sa place, je sais pas quoi faire.
13:27 -Le problème, c'est que c'est pas tellement les réseaux sociaux,
13:30 mais c'est l'image.
13:31 À partir du moment où on se montre, où il y a une image,
13:34 il devrait y avoir des cellules de protection
13:36 pour ces gens-là qui vont à la télévision
13:38 et qui se rendent pas compte qu'ils sont à l'image,
13:40 que ce soit les réseaux sociaux, la télévision
13:42 ou n'importe quelle émission.
13:43 Il y a aucune protection.
13:45 Donc, après, il y a... Comment ?
13:47 -Il y a pas besoin de protection.
13:48 Si tu vas à la télé, tu sais à quoi tu risques.
13:50 Sinon, tu restes chez toi, tu fais un autre travail.
13:52 Si tu vas à la télé, on va pas te protéger.
13:53 Si tu t'exposes, on va pas te protéger.
13:55 -Je pense qu'une jeune fille, tu vois, elle a...
13:57 Ils ont un côté enfant, bon enfant.
14:00 On va rechercher la famille, on va vouloir partager avec elle
14:02 tout ce qu'elle vit, etc.
14:03 Mais derrière, il y a des gens qui sont pas gentils du tout, quoi.
14:06 On n'est pas dans un monde de bisounours.
14:08 Il y a des gens jaloux, il y a des gens envieux,
14:10 il y a des mères de famille qui ont raté des choses
14:12 et qui sont pas forcément en bon état
14:14 et qui vont... Regardez-là, elle est habillée,
14:16 elle a l'air d'une mignonne comme tout, qu'est-ce que vous voulez.
14:18 Ça crée des jalousies ou ça crée des envieux
14:20 ou ça crée des personnes qui vont s'identifier à elle
14:22 et qui vont aller mieux.
14:23 -Aujourd'hui, voilà, comme moi, je l'entends, là, comme ça,
14:25 au téléphone, qu'est-ce qu'elle peut faire ?
14:27 C'est quoi, la suite pour elle ? -Elle détoxe.
14:29 -Non, mais elle peut pas arrêter.
14:31 Aujourd'hui, elle est dans un système, elle peut pas arrêter,
14:32 c'est impossible.
14:33 -Moi, je comprends pas que ces personnes soient pas suivies
14:35 par des gens, tu vois, on parle pas de professionnels,
14:38 mais des gens qui savent...
14:39 Des tuteurs sur eux.
14:40 -Je te jure, c'est utopique.
14:41 -C'est vrai qu'il y a un emballement.
14:43 Il y a un emballement. -Oui.
14:45 -Non, mais la solution, c'est peut-être d'arrêter de donner du crédit
14:46 à ce monde virtuel, parce qu'en fait, dès le début, elle montre...
14:49 -Ca aussi, c'est utopique. -Parce que là, on voit bien...
14:51 -Non, mais là, excuse-moi, là aussi, tu rêves aussi.
14:54 -La réalité de la règle.
14:56 -Là, mon Guillaume, voilà, toi aussi, tu sais que tu es mon ami,
15:00 mais là, tu parles d'un truc qui ne se fera jamais.
15:01 Aujourd'hui, t'es dans ce système, donc arrêtez de donner du crédit
15:04 à ce monde virtuel. -C'est ça que je veux dire,
15:05 c'est d'arrêter, en fait. -C'est peut-être la fin d'un système,
15:06 mais toi, on arrive au bout du système.
15:08 -Ouais, mais là, c'est ce rêve bleu, c'est Aladdin, là.
15:10 -Non, mais en fait, ce que je veux dire, c'est que si on la voit en vrai,
15:13 dans la vraie vie... -Non, mais arrête, c'est bon.
15:14 -Pourquoi ? -Là, Guillaume, tu déconnes.
15:15 -Ca n'arrivera pas, Guillaume. -Ca n'arrivera pas, là.
15:18 On parle pour rien, on perd du temps pour rien.
15:19 Je te jure, et je t'adore, mais...
15:20 Regarde, Raymond, tu crois quoi ? Tu crois que ça va s'arrêter ?
15:22 -Ca n'arrivera pas parce que quand tu gagnes des milliers d'euros,
15:25 des centaines de milliers d'euros, sans rien faire,
15:27 juste en amenant tes enfants à l'école,
15:29 ce que tout le monde fait, en fait...
15:30 -Coucou, je vais amener les enfants à l'école.
15:31 -Tout le monde emmène les enfants à l'école, juste en faisant ça.
15:33 "Coucou, j'ai fait une tarte aux myrtilles, et que tu gagnes."
15:36 -Je crois qu'elle n'a jamais fait de tarte aux myrtilles.
15:37 -Non, mais ça n'arrêtera jamais.
15:39 -Sauf si un jour, il y a un drame, un enfant qui a été assassiné.
15:42 -Tu veux que je te dise ?
15:43 -Même s'il y a un drame, ça s'arrêtera pas, ma chérie.
15:44 -Je te le dis, ma chérie. -Souvenez-vous, il n'y a pas de temps.
15:46 -Attends, Kelly. -On a fait un mi-bout de chaud, là.
15:48 -Non, c'est ce que tu disais, Guillaume. C'est simple, en fait.
16:00 Elle sort des réseaux et sa vie ira mieux.
16:02 Le problème, c'est que les réseaux, elle en a fait son monde.
16:03 -Bien sûr. -C'est un petit peu le pôle
16:04 de toute sa vie.
16:05 -D'accord.
16:06 -Alors, après, qu'on aime ou pas, c'est sa vie à elle
16:07 qu'elle a choisie.
16:08 Après, je suis contre ce que tu dirais, moi aussi,
16:09 parce que tu dis, oui, mais quand on est connu, on prend tout,
16:11 on prend aussi le mal.
16:11 -Exactement.
16:12 -Et c'est comme dans la vie réelle.
16:13 Eh ben non, parce que comme dans la vie réelle,
16:15 jamais, jamais de ma vie, je me suis fait insulter en face.
16:18 -Moi, je me fais insulter, je bloque une rue
16:20 pour décharger mon camion.
16:21 -Parce que t'as un gros souci, alors.
16:23 -C'est comme ça.
16:24 -On me traite d'enfoiré, on me traite d'inculé,
16:25 on me traite d'enfoiré.
16:26 -C'est comme ça.
16:27 -Non, mais Kelly, il y a raison.
16:29 -Les réseaux, c'est pas la vraie vie, je te le dis.
16:31 -Il y a des règles, il y a des mots.
16:33 -Les réseaux, c'est pas la vraie vie, Rémy, je te le dis.
16:36 -Quand je dis stop, tu les stoppes.
16:37 -Mais dans la vie, c'est pas les réseaux, je te le dis.
16:39 -Non, non, les réseaux...
16:40 -Le mec en face, il va jamais venir te dire ce qu'il te dit
16:42 sur les réseaux.
16:43 -Moi, je vais te dire, elle a complètement raison.
16:46 Là, tu rêves.
16:47 -Non, je rêve pas, moi.
16:48 -Je sais pas qui t'a déjà insulté dans la rue,
16:49 mais moi, ça m'est jamais arrivé.
16:50 -J'arrête pas de me faire insulter.
16:51 -Parce que t'es un connard.
16:52 -Parce que je suis un connard.
16:53 -La vidéo qui a posé problème et qui a fait que tout le monde
16:56 s'est emballé, je vais vous la montrer.
16:59 Et c'est vrai qu'après, c'est sa vie, elle filme tout.
17:01 En fait, son fils qui est tombé, elle a filmé,
17:03 et donc derrière, ça s'est emballé.
17:05 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, comme on disait avec Raymond,
17:10 Raymond, tu disais un truc, il y a un instant,
17:11 tu disais un truc sur les réseaux sociaux et sur ça,
17:13 on va voir la vidéo, mais tu disais un truc
17:15 que je t'ai trouvé que t'as tout à fait raison,
17:17 parce qu'on gagne beaucoup d'argent en faisant ça,
17:19 et tu disais...
17:20 -C'est le prix à payer, malheureusement.
17:21 -Exactement, c'est ça.
17:22 Elle a raison, parce qu'à un moment, tu peux pas...
17:23 -Pas avoir le beurre.
17:24 -Non plus, exactement, c'est ça le truc,
17:26 tu gagnes énormément d'argent, à un moment,
17:28 tu as un retour de bâton.
17:29 On va voir la vidéo, Magégé, et après, je suis à toi.
17:32 -Très bien.
17:33 -Je l'étais en train de laver qu'Alice.
17:34 Ah, peut-être que vous allez me dire, c'est rien, peut-être.
17:37 Je l'étais en train de laver qu'Alice.
17:40 Je trouve qu'elle a triplé de volume depuis hier.
17:43 Depuis ce matin, je lui dis à Alain,
17:45 "Alain, tu trouves pas ton fils à la grossie ?"
17:46 Il me dit "Non, c'est un mec, c'est normal."
17:48 Et là, je viens pour lui faire le shampoing,
17:49 son crâne, il est tout mou.
17:51 Il y a comme de l'eau ici.
17:53 -Alors, voilà, c'est ça, la vidéo ?
17:55 -Oui, c'est ça.
17:56 -Dommage, j'ai rien vu, je vois rien, je comprends.
17:57 -C'est ça, on lui a reproché, en gros,
17:59 quand elle conduit son fils à l'hôpital,
18:01 il a eu une bosse sur la tête.
18:03 Et il y a des gens qui ont été jusqu'à lui reprocher
18:05 des faits de maltraitance, y compris des haters,
18:08 disant qu'elle aurait elle-même poussé son fils,
18:10 ce qui est absolument incroyable, ça a été jusque-là.
18:12 -Ça va loin. -Donc il y a une forme de...
18:13 -Ça va loin. -Oui, exactement.
18:15 Il y a une forme de harcèlement contre elle sur les réseaux.
18:17 On n'a pas le fond de l'affaire, mais c'est vrai que son état
18:20 est dû au fait qu'on l'a accusée d'avoir blessé volontairement son fils,
18:23 ce qui me paraît complètement délirant, voilà.
18:25 -Rémy, on est d'accord ? -Sur quoi ?
18:27 -C'est sympa.
18:29 Est-ce que t'avais suivi, toi, l'affaire ?
18:30 -Non, mais... Non, non, non, j'ai pas suivi ça.
18:32 Moi, j'étais avec Amandine et...
18:35 -Amandine, elle reviendra demain, tu reviendras.
18:36 On va lui parler, elle en parle, du cas de Pompée, aujourd'hui.
18:38 -D'accord, on en parlera demain.
18:39 Après, c'est compliqué.
18:41 On montre l'image, il y a une fragilité,
18:43 il y a une règle du jeu, il y a pas de loi dans tous ces trucs.
18:46 Après, il y a une espèce... En ce moment, il y a eu plusieurs affaires
18:50 qui ont suscité de vouloir accrocher les gens, les punir.
18:55 Ils ont fait ça, ils ont fait ça.
18:57 Il y a une espèce de dénonciation massive
18:59 qui est un peu malsaine en ce moment.
19:01 -Je suis assez d'accord avec toi.
19:02 -Donc il faudra un peu remettre les choses et les pendules à l'heure
19:04 et éviter que ce soit Dauphiste, elle a une bosse, c'est sa mère,
19:07 les mauvaises mères, etc.
19:09 -C'est vrai, c'est insupportable.
19:11 Après, moi, le problème que j'ai, c'est pas tant aussi...
19:15 Alors, bien sûr, ce sont les gens sur les réseaux,
19:16 c'est qu'après, les institutions s'en emparent.
19:19 -C'est ça. -C'est ça qui est incroyable.
19:20 -En ce moment, c'est un peu trop.
19:21 -Ca fait froid, ça veut dire que...
19:23 C'est comme nous, je vous dis la réalité,
19:25 t'as 30 "ch'mard" qui vont dire un truc,
19:30 et derrière, t'as tout le monde, t'as toutes les institutions...
19:33 Maintenant, c'est n'importe quoi.
19:34 Maintenant, ils ont vu 30 tweets,
19:36 mais les mecs, faites votre vie, avancez.
19:38 Les mecs, vous avez pas autre chose à foutre ?
19:39 Non, mais sans déconner, c'est ça qui me rend fou.
19:41 Je vous dis oui.
19:42 -Comme vous, je suis pas, évidemment,
19:43 pour les acharnements et les lynchages,
19:45 et évidemment, il s'agit pas de ça.
19:46 Mais malgré tout, son appel, ce que je vois de sa vidéo,
19:50 ce que ça représente, le business Kenza Poupette,
19:52 qui est évidemment... -Colossal.
19:54 -Magnifique et colossal.
19:55 -Moi, j'aime les gens qui réussissent.
19:57 -Mais très bien, il est connu pour elle et merveilleux,
19:59 mais il y a un business du voyeurisme
20:01 qui, me semble-t-il, va être dramatique.
20:04 C'est-à-dire que je pense que ça va rendre les gens tarés,
20:06 mais vraiment tarés graves.
20:07 On va arriver à des faits divers.
20:08 -Il y a Sylvie, mon amie Sylvie, qui me dit "MDR, pardon,
20:12 tu vas à l'hosto et pas tu fais une vidéo, non ?"
20:14 Qu'est-ce que tu lui réponds ?
20:15 C'est sa vie, la Kenza.
20:16 -Oui, mais le problème, c'est sa vie, oui,
20:18 mais est-ce que c'est la vie de ses enfants, en fait ?
20:20 C'est-à-dire que je trouve que, pardonnez-moi,
20:22 je trouve que toutes ses familles, ses mamans,
20:24 ont une responsabilité, c'est-à-dire qu'elles jettent
20:25 dans la lumière leurs enfants, demandent pas...
20:28 Non, mais les enfants, c'est pas des objets,
20:30 c'est pas des bibelots, c'est pas des codes promos.
20:31 En fait, les enfants sont jetés en pâture comme ça,
20:34 et après, les enfants, démerdez-vous !
20:36 Ils vont devenir quoi, ces enfants, dans 10 ans, dans 15 ans ?
20:38 -Elles s'en occupent très bien, de ce que je vois.
20:40 -Sauf que les enfants sont dans la lumière,
20:42 elles font ce qu'elles veulent, mais en fait, les enfants...
20:43 Excusez-moi, non, je suis désolée, mais Géraldine...
20:45 -Patricia Casse disait... -On doit les protéger.
20:47 -Patricia Casse disait "Entrer dans la lumière
20:49 comme un insecte fou".
20:50 -Exactement, mais moi, je trouve que c'est de la folie.
20:52 D'un côté, tu as raison, Géraldine, parce qu'effectivement,
20:53 il faut faire attention à ces enfants qui sont exposés,
20:55 qui sont mis dans la lumière, etc.,
20:57 mais en même temps, tu peux pas non plus, par ton discours,
20:59 donner comme une sorte de légitimation,
21:01 légitimer ceux qui viendraient harceler,
21:03 celles qui font rire. -J'ai pas dit qu'ils allaient harceler.
21:05 -Je trouve qu'effectivement, il y a un côté...
21:08 Bon, c'est la loi du Far West, on fait avec.
21:09 -Mais nous, on n'est pas harcelés tout le temps.
21:11 -Bien sûr, mais c'est pas pour autant...
21:12 -On est insultés, on a des protections policières
21:14 tous les 3 mois, donc il y a plein de choses.
21:16 Je dis pas que c'est bien, évidemment que c'est dramatique
21:18 et que c'est une société hyper violente,
21:20 mais malgré tout, on reste ici, on est autour de la table,
21:23 on accède aux débats et on prend la parole
21:25 quand c'est des sujets accidentogènes.
21:26 -Elle a raison, parce que toi, la première, t'en as fait les frais.
21:28 -Cyril, tu veux prendre la parole ?
21:30 -Alérie, Mathieu, tous, t'as fait les frais ici
21:31 de ce harcelage sur les réseaux, de ces insultes,
21:35 de ces propos homophobes, de tout ce que vous voulez,
21:37 et pourtant, et pourtant, qu'est-ce qu'on fait le soir ?
21:39 On vient, la lumière, "Bienvenue à la TAP-MP",
21:41 on est contents, on reste quand même.
21:43 Donc si tu veux pas prendre 500 000 euros par mois,
21:45 1 million par mois, le système...
21:47 -C'est moi qui ai mis ici.
21:48 -C'est moi qui ai mis ici.
21:49 -Si tu veux pas faire ça, sors de ce système,
21:51 proteste les enfants.
21:52 -Je peux me permettre, je trouve que t'as aucune légitimation
21:56 à dire ça.
21:57 -Ca existe pas.
21:58 -Bien sûr que ça existe.
21:59 Ben Ali, elle parle plus français que toi.
22:02 -Elle est écrivain.
22:03 -C'est pas parce qu'elle est arrivée comme moi du Maroc il y a 2 ans
22:05 que je me parie con.
22:07 Calme-toi, Daniel Mourou, calme-toi.
22:10 -Il y a un très beau proverbe israélien
22:12 qui dit "Tout ce que la vie te donne sans effort,
22:14 elle te le reprend."
22:15 Et ces gens, c'est ça.
22:16 Cette génération, c'est ça.
22:17 C'est-à-dire qu'ils sont devenus célèbres, riches,
22:20 ils ont tout eu, ils n'ont rien fait.
22:23 Aucun effort pour ça.
22:24 Rien, ils se filment, ils travaillent pas,
22:26 il n'y a pas d'études, il n'y a rien.
22:28 Et la vie se venge toujours, et effectivement, elle te le reprend.
22:30 Et là, maintenant, on commence à avoir toutes les sanctions
22:33 des réseaux sociaux.
22:34 Et ça tombe, et elle pleure.
22:36 Je suis triste pour elle, cette jeune fille.
22:38 -C'est triste.
22:39 -Mais même quand elle pleure, elle se met encore en scène.
22:40 -Mais si on va dans le sens de ce que tu dis,
22:42 pourquoi tout le monde ne le fait pas à ce moment-là ?
22:44 -J'ai pas compris.
22:46 -Pourquoi tout le monde n'est pas millionnaire,
22:47 milliardaire comme elle ?
22:48 Pourquoi tout le monde ne le fait pas à ce moment-là,
22:49 si c'est si simple ?
22:50 -C'est quoi, la recette ?
22:52 -Moi, je défends personne, je connais pas non plus.
22:53 -Moi, j'ai bien filmé mes yeux au bacon.
22:54 -Mais réponds !
22:55 Non, mais là, on rigole pas.
22:56 Réponds, s'il te plaît, Mathieu.
22:58 Pourquoi tout le monde ne fait pas ce qu'elle fait
23:00 pour être riche ?
23:01 -Parce que je pense que...
23:02 -Parce que pardon, déjà, je vais être un petit peu méchant,
23:04 mais je pense que sur les réseaux sociaux,
23:06 c'est pas toujours les gens qui ont...
23:08 Enfin, on va dire...
23:09 Qui ont eu le plus de culture, d'éducation, de machin.
23:16 Normalement, si t'es éduqué un peu correctement,
23:18 on t'apprend que tu fais des études, tu as ton bac,
23:21 tu fais des études, tu travailles un peu,
23:22 t'as un petit boulot, tout ça,
23:23 et puis tu avances et puis tu grimpes.
23:24 -Ouais, j'ai beaucoup dit ça.
23:25 -Et normalement, tes parents te disent ça
23:27 et t'aides à dire tout ça.
23:28 -Donc pour toi, c'est tous des pauvres gens, ces gens-là.
23:29 -Je dis des pauvres gens, je dis juste que...
23:30 -On va se débattre sur les mots.
23:31 -Normalement, moi, si j'avais des enfants...
23:35 -Moi, je vais te dire un truc.
23:37 Moi, je te le dis, il y en a plein, moi, que je vois,
23:40 qui font des vidéos et tout, je suis désolé, c'est un talent.
23:42 Je suis désolé, c'est un talent.
23:43 -Il y a un contenu.
23:45 -Il y a un talent.
23:46 -On ne veut pas comparer tout le monde.
23:47 -Il y a un talent.
23:48 Elle a raison sur un truc, sinon tout le monde le ferait.
23:49 Je vais te dire, tout le monde a envie d'être millionnaire.
23:51 -Il y a un certain talent.
23:52 -Non, parce que les gens qui sont, à mon avis, très cérébrés
23:53 ne savent pas la conséquence qu'il y aura derrière.
23:54 -On va tout mélanger.
23:55 -Non, Mathieu, c'est une communauté.
23:57 -Il y a un emballement.
23:58 -Elles ont autour d'elles une communauté de gens qui suivent.
24:01 -Quand elle dit "ma communauté", on dirait que c'est une sec.
24:02 -Elle a raison.
24:03 -J'ai pas de communauté, j'ai des followers.
24:05 -Et quand je le dis, moi, ça veut dire quoi ?
24:07 -T'as jamais dit "ma communauté".
24:08 -Si, je l'ai déjà dit.
24:09 -C'est des gens qui ont le talent, ces jeunes femmes,
24:12 ces mères de famille ont le talent que plein de gens
24:15 se reconnaissent en elles.
24:16 Et ça, c'est un talent.
24:17 -Si, on la suit, Poupette, il y a un tréport avec.
24:20 -C'est du voyant.
24:21 -Non, mais pas forcément du voyant.
24:23 Je voudrais juste répondre à Raymond.
24:24 OK, quand on a une notoriété sur les réseaux ou ailleurs,
24:28 il y a un revers de la médaille, c'est la critique.
24:31 Ça, parfait.
24:32 La critique, y compris agressive.
24:34 Mais Raymond, pas les menaces, pas le harcèlement.
24:37 Là, on va au-delà.
24:38 -Qu'est-ce que tu fais, alors ?
24:39 Le mec, il est tout seul chez lui.
24:40 -Non, mais tu peux pas légitimer les menaces.
24:43 -Avec 2 abonnés, s'il a envie de t'insulter,
24:45 il laisse t'insulter.
24:46 -C'est une bonne mention. Elle vient de me le dire.
24:48 -Eh oui !
24:49 -Elle est louée.
24:51 -Mais j'ai pas dit qu'elle était idiote.
24:52 -Si, t'as dit le manque de culture.
24:53 -Je t'ai dit la vérité, elle est pas idiote.
24:55 -Mais j'ai pas dit qu'elle était idiote.
24:56 Je dis juste aux gens, dans la vie...
24:59 Moi, je l'ai vécu à la bourse, avant, j'étais trader.
25:01 -Et maintenant, t'es dans les bourses.
25:03 -Voilà.
25:04 Et j'ai vu qu'il y a eu la bulle autour des télécoms, à l'époque,
25:07 et tout d'un coup, tout a explosé.
25:09 Les gens gagnaient de l'argent très rapidement.
25:11 Tout ce qui se fait rapidement, comme ça, sans effort,
25:13 ça te pète à la gueule un jour.
25:15 -Même au Rambo, Michel Ancelot.
25:17 -Non mais c'est vrai !
25:19 -Mais il y a un départ.
25:21 Il y a un départ.
25:22 -S'il vous plaît, Raymond.
25:23 -Parce qu'un footballeur, il y a une journée, une soirée.
25:26 Il y a un départ.
25:27 Comment est-ce que ces personnes commencent ?
25:29 Il y a un départ.
25:30 C'est pas qu'elles soient incultes ou qu'elles n'ont pas été éduquées.
25:33 Et comment elles ont commencé ?
25:34 Et après, ça devient un engrenage.
25:36 Non ? C'est un engrenage.
25:37 On peut plus sortir de l'engrenage.
25:38 -T'as tout à fait raison.
25:39 -C'est fini. Tu vas faire quoi ? Tu vas arrêter ?
25:41 Tu gagnes des millions d'euros.
25:43 Je vais vous dire, le problème qu'il y a,
25:45 c'est qu'il y a un train de vie derrière.
25:46 C'est que les mecs, ils peuvent pas arrêter.
25:47 Quand t'as roulé en 4x4 Bentley,
25:52 t'as pas envie de reprendre ta Clio le lendemain.
25:54 -C'est clair.
25:55 -Mbappé, quand il rate son pénalty contre la Suisse,
25:58 il se fait insulter.
25:59 Il se fait insulter de tous les noms.
26:00 -Cyril, t'as tout dit.
26:01 -C'est qu'elle a bien pas plus réagué.
26:02 -Et alors, il a continué.
26:04 Si tu veux continuer, tu assumes.
26:05 Si tu veux pas continuer, tu vas faire un vrai travail.
26:07 -Le système est dégueulasse.
26:08 -Toi, tu dis qu'elle veut continuer de rester en Bentley,
26:11 mais en même temps, elle veut pas pleurer, elle veut pas d'ennuis.
26:12 Soit tu prends ta Bentley et t'es les ennuis,
26:14 soit tu veux aller en 4x4 Clio et t'abandonnes.
26:15 -Y a pas tous les métiers où tu roules en Bentley
26:16 et tu te fais cracher dessus.
26:18 Moi, je connais des mecs qui sont...
26:19 J'ai un pote, par exemple, qui travaille...
26:21 -T'as un pote qui a de l'argent, toi ?
26:23 -Ouais, j'ai un pote, ouais.
26:24 Il fait rien. Il fait pas grand.
26:26 Il vend de la chaussette en cuir.
26:27 -La chaussette en cuir, c'est bien, déjà.
26:29 -C'est lui.
26:31 C'est lui l'inventeur de la chaussette en cuir,
26:33 Gilbert Choucroune.
26:34 Les gens l'adorent !
26:37 Les gens l'adorent !
26:38 -Et puis malheureusement, dans son délire,
26:40 y a une certaine addiction aussi à se montrer.
26:42 -Bien sûr.
26:43 -Quand elle a perdu son snap, elle était sans repère.
26:47 Elle était en bas de son fait.
26:48 -Je vais te dire, quand elle a perdu son snap,
26:50 c'est comme quand moi, j'ai perdu mon slip.
26:51 Je vous jure que c'est vrai.
26:52 Oui, qu'est-ce qu'il y a ? Oui, regarde-moi.
26:54 -Regarde-toi.
26:55 -Et puis elle lui prend du plaisir et elle aime son travail.
26:57 -Ça a été 15 ans, à peu près, de galère.
27:01 -Si, mais c'est pas vrai !
27:02 -Dis pas le contraire !
27:03 -Où t'as galéré dans les chaînes de télé, les marchands.
27:06 T'as failli arrêter.
27:07 T'as dit "j'ai failli faire Nice Pipo à un moment donné,
27:10 j'ai hésité".
27:11 Y a été 15 ans, et un jour, après 15 ans d'efforts,
27:13 t'es devenue une star, t'as galéré.
27:14 C'est ça, la vie aussi.
27:15 -Maintenant, elle va les prendre, maintenant, ces 15 ans.
27:18 Tu les prends avant ou après ?
27:19 -Elle a raison.
27:20 -Maintenant, c'est ces années de galère, de difficultés, de combats qui commencent.
27:24 -Souvent, Anouna, il a jamais connu de traverser du désert.
27:26 Et puis souvent, moi, j'ai traversé avant le désert.
27:29 -Ben voilà !
27:30 -Parce qu'il y a des animateurs...
27:31 -Ben voilà !
27:32 Les gens, ils connaissent tout de suite la lumière et tout de suite l'argent.
27:34 - Bon ben malin.
27:35 [Musique]

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