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Transcription
00:00 On connaît, on les a identifiés les facteurs de risque.
00:02 C'était beaucoup l'âge.
00:06 Maintenant, on a une augmentation de 25% des AVC
00:10 chez les personnes de moins de 50 ans.
00:12 Donc, ça devient chez les gens de plus en plus jeunes.
00:15 Et il y a plusieurs facteurs de risque.
00:17 Il y a l'âge, il y a le tabac, il y a le cholestérol, il y a le surpoids.
00:20 Il y a évidemment la consommation de substances comme la cocaïne.
00:26 Juste, quels sont les symptômes ?
00:30 Comment on peut sentir qu'on fait un AVC ?
00:32 Alors, on peut avoir plusieurs types de symptômes.
00:34 On peut avoir des symptômes, des petites sonnettes d'alarme qui vont vous prévenir.
00:38 C'est-à-dire, tout à coup, vous avez des difficultés à parler,
00:41 des petites fourmis, des petits troubles moteurs, le pied qui lâche un petit peu.
00:45 Et ça, ça doit vraiment vous alerter parce que même si c'est transitoire,
00:48 c'est-à-dire pendant cinq minutes, vous avez ça.
00:50 Oui, parce qu'en fait, tout dépend.
00:52 On va revenir un petit peu en arrière.
00:54 Il y a plusieurs types d'AVC.
00:56 Un AVC, c'est quand il y a une artère du cerveau soit qui se bouche, soit qui va saigner.
01:00 Et selon le territoire où ça va se passer,
01:03 les neurones ne vont plus être irrigués, oxygénés et donc ne vont plus fonctionner.
01:08 Et ça va très vite.
01:09 On peut perdre 2 millions de neurones en une minute.
01:11 Et donc suivant...
01:12 2 millions de neurones en une minute.
01:13 Je vous rassure, on en a 86.
01:14 On a fait plus ici.
01:17 On a fait 10 millions en 30 secondes.
01:20 On a 86 milliards de neurones dans le cerveau.
01:21 Oui, mais chez nous, ça va très vite.
01:23 Ce qui est très important, c'est de comprendre que le temps compte énormément.
01:27 Les anglo-saxons disent "time is brain".
01:30 Parce qu'en fait, dès que vous perdez du temps, vous perdez des neurones.
01:34 Et après, ça peut devenir irréversible.
01:35 Et donc suivant l'endroit dans le cerveau où ça se passe,
01:39 évidemment, on va avoir des signes différents.
01:40 Si c'est la zone de la parole, on ne va plus pouvoir parler.
01:43 Si c'est la zone de la vision, on va avoir des troubles de la vue.
01:45 Si c'est la sensibilité, on va avoir des fourmis, des engourdissements, etc.
01:49 À un moment, j'avais des fourmis dans les mains.
01:50 Mais c'est parce que comme je joue beaucoup avec la raquette...
01:54 Quand on se réveille le matin.
01:55 C'est possible ça ?
01:56 Là, c'est autre chose.
01:57 Non, j'ai eu peur à un moment.
01:58 C'est la crispation sur le griffe.
01:59 Là, on connaît la cause.
02:00 Régine, on a une annonce.
02:01 On peut avoir...
02:02 Ce que je veux dire par là, c'est que c'est très important
02:04 parce qu'on ne communique pas assez là-dessus.
02:06 Les accidents ischémiques transitoires, c'est une sonnette d'alarme.
02:09 C'est-à-dire qu'en fait, vous pouvez avoir ça, puis ça disparaît.
02:12 Donc vous dites "c'est rien du tout".
02:13 Il faut tout de suite transformer.
02:14 Il faut justement aller en parler à son médecin.
02:17 Quand on sent des petits troubles de la parole, même, qui passent après.
02:19 Les oculaires aussi ?
02:20 Le SAMU, tout de suite.
02:21 Ça peut être tous les cycles.
02:23 Tout dépend vraiment de l'endroit dans le cerveau.
02:26 En général, quand c'est la parole, c'est au niveau de l'hémisphère gauche que ça se passe.
02:29 Mais ça peut être partout.
02:30 Ça peut être moteur, ça peut être sensitif, ça peut être absolument tout.
02:33 Mais il faut parler du SAMU pour autant.
02:34 Si, si.
02:35 Il faut parler du SAMU tout de suite.
02:36 Même si c'est transitoire.
02:37 Oui, il faut absolument le faire.
02:39 Parce qu'en fait, on ne sait jamais comment ça va évoluer.
02:41 Et on sait surtout que chaque seconde compte.
02:44 Bien sûr, bien sûr.
02:46 Est-ce qu'un AVC peut être suivi d'autres dans énormément de cas ?
02:52 Ou est-ce qu'il y a un AVC et puis plus rien après ?
02:55 Non, on sait qu'il peut y avoir des récidives, justement.
02:57 Parce qu'en fait, en général, il y a des facteurs de risque.
03:00 Donc les facteurs de risque, vous n'allez pas les éliminer juste après votre AVC.
03:03 Donc ils se perdurent.
03:04 Et c'est pour ça que quand une personne a un AVC, je vous signale quand même qu'il y a 150 000 AVC par an.
03:09 Il y a une personne sur six qui aura un AVC dans sa vie ?
03:12 Oui.
03:13 Je veux dire que là, il y en a trois.
03:15 Et surtout, il y a 30 000 décès par an.
03:18 Mais surtout, sur les personnes qui ne font pas partie de ces décès, il y en aura une sur deux qui aura des séquelles.
03:25 Donc ça, c'est important.
03:26 Et effectivement, pour répondre à votre question, on a des risques de récidivés.
03:30 Et c'est pour ça qu'on va mettre en place tout un traitement derrière un AVC pour éviter justement ces risques.
03:36 110 000 personnes sont hospitalisées chaque année à cause d'un AVC.
03:39 Environ 30 % des patients décèdent dans l'année suivant l'AVC.
03:43 15 % des patients décèdent dans le mois suivant l'admission à l'hôpital.
03:47 On est contre ? Non, ça fait flipper quand même.
03:49 Et on a l'impression que c'est que les hommes, les femmes aussi font beaucoup.
03:51 Les hommes et les femmes aussi.
03:52 Les hommes en font plus.
03:53 Près de 70 % déclarent avoir des séquelles de leur AVC.
03:56 Un AVC sur deux entraîne un handicap moteur ou trouble du langage.
04:00 Seulement quatre victimes d'AVC sur dix reprennent une activité professionnelle à plein temps après un AVC.
04:04 Et après, ça c'est les troubles moteurs, mais il y a aussi des troubles psychiques avec de fortes dépressions après un AVC.
04:09 Parce que ça touche aussi à toute la sensibilité et aux émotions et tout ça.
04:13 Donc c'est vraiment très lourd.
04:14 On ressort jamais indemne d'un AVC ?
04:16 Non, parce qu'on a... Enfin indemne.
04:18 On peut tout récupérer de matière de la motricité, etc.
04:22 On peut tout récupérer.
04:24 Mais c'est un choc de toute façon.
04:26 Et est-ce que si on en a fait un, voilà, qui a été important, est-ce qu'après on est tranquille ou ça ne veut rien dire ?
04:33 C'est la loterie, on peut en refaire un ?
04:35 Non, non, on peut en refaire un.
04:37 Non, mais ça voilà. Est-ce qu'on a plus de chances d'en refaire un ou pas du tout ?
04:40 Plus de risques d'en refaire un, oui.
04:42 Plus de risques, ah oui. D'accord.
04:43 Après, il faut absolument arrêter tous les facteurs de risque.
04:45 Le tabac est un des principaux facteurs de risque.
04:47 Vous venez de parler du tabac juste avant.
04:49 Après, il y a des gens qui ne fument pas, qui ne se droguent pas, qui ne boivent pas, qui ont des AVC aussi, non ?
04:52 Vous avez beaucoup moins de risques d'en faire si vous ne fumez pas, si vous n'avez pas de surpoids, si vous n'avez pas de cholestérol.
04:59 Je suis un monstre, je le savais.
05:03 Cholestérol, c'est ça ?
05:04 Oui. Roselyne Bachelor, ministre de la Santé.
05:07 Est-ce que chez les femmes, la prise de certains contraceptifs peut vraiment augmenter le risque ?
05:13 Tous les ennemis des vaisseaux peuvent augmenter les risques.
05:16 Donc, les contraceptifs aussi.
05:18 D'ancienne génération, on ne va pas faire peur à tout le monde.
05:20 Les nouvelles pilules, beaucoup moins. Malheureusement, les nouvelles pilules ne sont pas prises en charge et les anciennes, oui.
05:26 Et surtout, pilules plus cigarettes.
05:28 Oui, les tabacs, c'est bien dangereux.
05:30 Ça vous intéresse ?
05:32 Oui, Patrick.
05:33 Est-ce qu'il y a 40 ans, il y avait plus d'AVC que maintenant ?
05:36 Est-ce que c'est notre mode de vie qui a changé par rapport à la cigarette, par rapport à ce qu'on mange ?
05:39 Il y en avait moins que maintenant, non ?
05:41 Mais le vieillissement de la population...
05:42 Mais il y a 30 ans, j'avais pas l'impression qu'on entendait tout le temps les AVC.
05:45 Il y a le vieillissement de la population, effectivement.
05:48 Maintenant, on sait vraiment les diagnostiquer assez précocement.
05:53 Et il y a aussi, c'est ce qui explique justement que ça se passe de plus en plus chez les jeunes, la consommation de stupéfiants.
05:58 Maintenant, quand vous voyez arriver quelqu'un aux urgences qui a moins de 50 ans, qui a fait ou un AVC ou un infarctus du myocarde,
06:06 tout de suite, on va doser la cocaïne.
06:08 Et la cannabis aussi, non ?
06:10 Pardon ?
06:11 La cannabis aussi, il y a plus de cannabis que de cocaïne.
06:14 Les deux, oui.
06:15 Et la sédentarité, ça a un rapport ou pas ?
06:17 Bien sûr.
06:18 Tous les ennemis des artères, puisque ce sont les artères qui se fabriquent.
06:22 Est-ce qu'on ne bouge plus beaucoup ?
06:23 Je sais, mais arrête de poser des questions d'Yves.
06:26 Hier, c'est pareil, la sédentarité, on a eu...
06:29 Arrête, bébé, arrête.
06:31 C'est pour ça qu'il faut faire du sport, c'est bon.
06:33 La sédentarité, le surpoids, le cholestérol...
06:36 Le sport.
06:37 Bien manger, manger 5 fruits et légumes par jour et faire du sac à dos.
06:41 C'est ce qu'il faut faire.
06:42 Et le stress aussi.
06:43 Le stress.
06:44 Le stress aussi, ça peut provoquer...
06:46 Je suis tout le temps sur les nerfs.
06:48 Bon, allez, on passe tout de suite.
06:51 C'est angoissant.
06:52 C'est angoissant.
06:53 Vous avez tous pris un coup de maillot.
06:55 Ne vous inquiétez pas, je suis là.
06:56 Et les ondes ?
06:57 Je vais faire les gestes de premier secours, vous allez le voir le 8 mars.
06:59 C'est important de le dire, les ondes du téléphone le soir,
07:02 il ne faut pas garder le téléphone à côté, il faut le mettre sur mode avion.
07:06 Et si quelqu'un a une suspicion d'AVC, tout de suite, il faut l'allonger en position latérale de sécurité.
07:17 Tout de suite.
07:18 Très important, dans la seconde.
07:20 [Musique]

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