Aurore Bergé, présidente du groupe "Renaissance", répond lors des débats sur les motions de censure.
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00:00 Oui, une motion de censure, de facto, devient un programme commun.
00:04 Parce qu'une motion de censure,
00:06 c'est la capacité à trouver une alternative crédible,
00:10 à dégager une autre majorité.
00:13 Et donc, en fonction de celles ou ceux qui voteront ensemble
00:18 cette motion de censure, qui s'applaudiront ensemble
00:22 pour le vote de cette motion de censure,
00:24 alors vous direz aux Français
00:25 quelle est prétendument la majorité alternative.
00:29 Alors, vous direz aux Français
00:30 quel est prétendument le gouvernement alternatif.
00:34 Avec Charles de Courson en Premier ministre,
00:37 avec Marine Le Pen à Bercy,
00:39 avec Mathilde Panot, à ministre de l'Intérieur,
00:42 et avec, à n'en pas douter, Aurélien Pradié,
00:45 ministre des Relations avec le Parlement.
00:47 C'est ça, le projet alternatif
00:49 que vous soumettez aujourd'hui aux Français.
00:53 Dans toutes les autres démocraties,
00:57 quand on parle de grande coalition,
00:59 on est ensemble pour un projet commun.
01:01 On est ensemble pour continuer à transformer son pays.
01:05 On est ensemble pour permettre de faire que ce pays avance.
01:08 C'est l'inverse que vous nous proposez aujourd'hui
01:11 avec une motion de censure
01:13 qui vise à mettre à l'arrêt notre pays,
01:15 qui vise à créer du blocage,
01:17 non seulement dans nos institutions,
01:20 mais évidemment, du blocage dans la rue.