Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, était l’invitée du Face à face sur BFMTV – RMC.
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00:00 On n'a peur de rien, j'allais dire, on n'a surtout pas peur de la démocratie et du vote,
00:03 et c'est exactement ce qui s'est passé hier.
00:05 Ce qui s'est passé, c'est des scènes assez ahurissantes,
00:08 forme d'intimidation, je ne parle même pas des hurlements, des cris,
00:12 des tentatives d'obstruction qui étaient manifestes de la part de la France Insoumise,
00:16 parce qu'en vérité, quand la démocratie parle, quand un vote a lieu,
00:20 mais qu'il ne leur convient pas, alors ils considèrent qu'il n'y a pas de démocratie.
00:23 C'est systématiquement ça avec les mélanchonistes.
00:25 Quand la démocratie parle, mais ne va pas dans leur sens,
00:28 ça voudrait dire qu'il n'y a pas de démocratie.
00:30 Nous, il y a eu un vote, et la seule chose qu'on voulait hier,
00:33 c'était pouvoir avoir un débat, espérer avoir un jour,
00:37 peut-être un débat serein sur la question des retraites à l'Assemblée Nationale,
00:40 on en a été privé pendant des semaines, vous l'avez vu, vous l'avez commenté très largement,
00:44 au Sénat, il y a eu un débat, avec des points de vue qui étaient contraires,
00:48 mais il y a eu un débat.
00:49 A l'Assemblée, on ne peut pas dire qu'il y a eu réellement un débat,
00:52 puisque du fait de l'obstruction, du fait de la manière avec laquelle
00:55 il y a eu une tension permanente au sein de l'hémicycle,
00:58 on n'a pas réussi à avoir une qualité de débat qui, à mon avis,
01:01 était importante pour les Français.
01:02 Hier, on l'espérait, et hier, on a eu, malgré tout, un vote.