Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, s'est exprimé ce 8 mars 2023, en marge de l'examen des retraites.
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NewsTranscription
00:00 Est-ce que vous allez continuer à utiliser tous les outils du règlement pour accélérer ces débats ?
00:04 Bien sûr, on a affaire à une obstruction de la gauche.
00:07 C'est simple, il y a une minorité qui veut bloquer la majorité.
00:11 Ça, ça n'est pas la démocratie parlementaire.
00:14 Je veux simplement rappeler que faire de l'obstruction, c'est effacer le Parlement.
00:19 C'est comme si le Parlement se faisait hara-kiri, hara-kiri, une sorte d'article 49.3.
00:24 À l'envers, je pense que choisir de ne pas voter, c'est choisir de ne pas peser.
00:28 Et moi, je me préoccupe un petit peu de notre institution, du texte, parce qu'il y a l'article 7.
00:34 Mais il y a d'autres articles qui sont très importants.
00:36 On veut parler du handicap, on veut parler de l'usure professionnelle, de l'invalidité, des petites retraites, des femmes, etc.
00:42 Et la gauche tout bloque. Et ça, c'est antidémocratique.
00:45 Donc vous craignez que la gauche ne réussisse finalement à empêcher le vote final ?
00:50 Ce que je crains, c'est que, et je le dis à mes collègues de gauche,
00:53 nous assistons à une mélanchonisation de la gauche sénatoriale,
00:58 et notamment sous l'effet et la pointe du petit groupe écologiste, une petite minorité au Sénat.
01:05 Il y a une mélanchonisation.
01:06 Monsieur Mélenchon, d'ailleurs, a fait récemment un tweet.
01:10 Et ça, c'est très préoccupant, parce que si on importe les mauvaises habitudes de l'Assemblée nationale au Sénat,
01:15 je pense que c'est le parlementarisme qui va en prendre un coup.
01:19 Mais justement, ce qu'a dit ce matin la présidente du groupe communiste, Eliane Assasi,
01:22 dans sa conférence de presse commune avec les autres présidents de groupe,
01:25 c'est que, je cite, "Gérard Larcher s'était assis sur le droit d'amendement,
01:29 qui est fondamental du parlementarisme".
01:31 Mais c'est absolument faux. On a eu des centaines, des milliers d'amendements.
01:35 On a assisté avec beaucoup de patience, pendant cinq jours et cinq nuits,
01:40 à des amendements répétitifs, avec des explications de vote répétitifs, etc.
01:45 L'objectif, c'était pas de faire progresser le débat.
01:48 C'était de le bloquer. C'était de faire en sorte qu'on ne parvienne pas au vote.
01:52 Et c'est ça qui n'est pas normal. Et c'est ça qui est une manœuvre antidémocratique.
01:56 Et on ouvre les portes à l'antiparlementarisme.
01:59 Parce que les Français vont constater que le parlement, finalement, discute.
02:02 Mais à quoi sert-il s'il ne vote pas ?
02:05 Vous allez dégainer de nouveaux outils du règlement.
02:07 On parle de l'article 42 du règlement du Sénat,
02:09 qui va limiter le temps de parole des groupes politiques.
02:12 Bien sûr, on a un règlement. Mais ce que je souhaite, c'est qu'on revienne à la raison.
02:17 Et qu'une minorité ne bloque pas le travail d'une majorité.
02:22 C'est ça, la démocratie.
02:23 S'il n'y a plus ce fonctionnement démocratique,
02:26 il n'y a plus du tout de règles. Il n'y a plus du tout cette canalisation.
02:31 Et si c'est la rue qui fait, ici, au Sénat, finalement, la loi,
02:36 il n'y a plus du tout non plus de démocratie parlementaire.
02:39 [Musique]