"Un dératiseur m'a dit : c'est le plus beau métier du monde."
Alors il l'est devenu. Et le quotidien d'Ivan sur les traces des rongeurs, c'est ça.
Alors il l'est devenu. Et le quotidien d'Ivan sur les traces des rongeurs, c'est ça.
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00:00 Je connaissais pas ce métier jusqu'à ce que je rencontre quelqu'un qui m'en parle.
00:02 Et il m'en a parlé avec des étoiles dans les yeux, vraiment.
00:05 C'est vraiment un vieux de la vieille.
00:06 Il travaille plus, c'est un retraité.
00:08 Il m'a dit que c'est le plus beau métier du monde, à la limite.
00:10 Parce qu'il y a le côté social, on voit des gens, on règle des problèmes.
00:15 Si vous regardez, le restaurant là, il a un contrat de dératisation.
00:19 La boulangerie, elle a un contrat.
00:21 On vient d'arriver chez un restaurateur, construit depuis plusieurs années.
00:26 Alors je pense que c'est une toute petite quantité, mais on va aller voir.
00:28 [Bruit de choc]
00:32 Donc, avant chaque intervention, on va vérifier qu'on a bien tout le matériel dans notre boîte à outils.
00:39 On doit avoir des chaussures de sécurité.
00:41 On va vérifier qu'on a les secs poubelles, par exemple.
00:45 Ici, c'est globalement très propre.
00:48 Mais on va voir, et ça c'est quelque chose qu'on va noter dans notre rapport,
00:52 que, voilà, il y a des petits déchets qui traînent.
00:55 Si on prend le cas d'une zone infestée et qu'il y a de la nourriture,
00:59 on va dire au client d'isoler cette nourriture.
01:01 Déjà, s'il le fait, ça va limiter l'intrusion des rongeurs.
01:04 Si le rongeur est dans votre environnement, c'est qu'il est rentré par quelque part.
01:08 On va essayer de trouver par où il est rentré pour éviter qu'il rentre.
01:11 Ça, c'est la priorité.
01:12 Maintenant, il faut quand même se rappeler que le rongeur est vecteur de maladies et de pathogènes,
01:18 et que ça a des conséquences sur la santé humaine.
01:20 On ne peut pas laisser un rongeur se balader dans un restaurant.
01:23 Ce que j'aime, c'est aider les gens,
01:25 parce que souvent, c'est des gens qui sont en détresse qui nous appellent et pour qui on intervient.
01:29 C'est des gens qui ont peur.
01:30 Et nous, en fait, en intervenant, on les rassure, on leur explique la situation.
01:34 Là, par exemple, ce site qu'on a vu ensemble, il y a trois mois,
01:38 c'était rempli, rempli, rempli de rongeurs.
01:41 Aujourd'hui, il n'y en a plus.
01:43 Beaucoup de gens pensent qu'on est en contact quotidien avec les rats,
01:46 qu'on les chasse directement.
01:48 Non, moi, je ne vois pas des rats tous les jours.
01:50 J'en vois de temps en temps, mais de loin.
01:52 La plupart du temps, on est sur des immeubles anciens où il y a des co-propriétaires.
01:56 Donc là, par exemple, on aurait aimé voir de l'autre côté,
01:59 sauf que c'est chez un autre propriétaire.
02:01 Donc ça peut être très problématique.
02:04 - Voilà. - Merci.
02:09 On a fait attention à l'étanchéité.
02:10 Voilà, on est vraiment bien dispositif.
02:13 Parfait.
02:14 Il y a des clients qui souhaitent qu'on soit plus anonyme.
02:19 Souvent, c'est aussi les hôteliers pour être franc.
02:24 Donc, du coup, quand on y va, on a une autre camionnette qui n'est pas floquée.
02:27 Et on s'anonymise un peu.
02:30 L'idée pour une dérégalisation, ce n'est pas d'éliminer tous les rongeurs,
02:35 puisqu'ils ont leur place.
02:36 On a besoin des rongeurs.
02:38 S'ils sont là, c'est qu'ils ont raison.
02:40 Mais par contre, ils n'ont pas leur place chez nous.
02:43 C'est la goutte.
02:44 *Bruit de tonnerre*
02:46 Merci à tous !