Thomas Cavel, secrétaire Général de la CFDT des Cheminots, explique pourquoi son syndicat participera à la une grève reconductible annoncée à la SNCF à partir du 7 mars contre la réforme des retraites.
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00:00 revenir sur ce que vous évoquiez sur dans des conflits plus classiques ou
00:04 connus en tout cas avec une éventuelle porte de sortie.
00:07 Cette porte de sortie, il n'y en a pas.
00:09 En réalité, aujourd'hui, il n'y a rien à négocier.
00:12 Il n'y a pas de véhicule pour le négocier.
00:13 Il n'y a pas de calendrier pour le négocier.
00:15 Et sur la question des régimes spéciaux spécifiquement, mais je redis,
00:18 cet engagement de la CFDT-Cheminots dans ce conflit n'est pas que sur les régimes
00:22 spéciaux, il est aussi plein de collègues qui sont effectivement contractuels,
00:25 qui sont directement touchés par ces mesures.
00:28 Mais on voit bien qu'il y aura derrière un temps réglementaire par décret,
00:32 ce qui veut dire que de toute façon, cette question là, aujourd'hui,
00:35 il n'y a pas de porte de sortie comme vous l'évoquez en réalité.
00:39 Et c'est pour ça que notre engagement, il est plein et total sur le retrait
00:42 plus récent de cette mesure, effectivement, et notamment de cette mesure d'âge.
00:46 On va où?
00:47 Moi, à ce stade où on est, quand une situation est totalement bloquée,
00:51 tout devient totalement imprévisible.
00:53 Aujourd'hui, effectivement, ce n'est pas nous qui avons la clé.
00:58 Nos réponses par rapport à ce que vous posez comme paradoxe
01:01 ou en tout cas comme situation pour le moins bloquée,
01:04 cette situation et ça renvoie à cette question de responsabilité,
01:07 de responsabilité, je le redis vraiment,
01:09 dans tout ce que nous avons mené depuis le début, la responsabilité est grande
01:12 par rapport à ce que vous évoquiez, monsieur, tout à l'heure
01:14 sur la responsabilité quand on fait grève,
01:16 sur l'impact que ça peut avoir vis-à-vis des usagers.
01:18 C'est évidemment quelque chose qu'on a toujours vraiment en tête.
01:21 Et soyez certains, effectivement, que lorsqu'on prend une telle décision,
01:24 on n'occulte pas ces questions là.
01:26 La preuve en est effectivement sur la partie de vacances scolaires
01:29 qui vient de se passer.
01:30 Nous avons fait le choix en responsabilité
01:32 de ne pas aller sur des mouvements de grève à ces moments là.
01:34 Donc la responsabilité, elle est pleine et entière.
01:36 Mais aujourd'hui, en revanche, l'incongruité que vous soulevez
01:39 sur le blocage, il est bien dans les mains du gouvernement.