«Les victimes vont avoir beaucoup de décisions à prendre assez rapidement», témoigne Pierre Lagache, le vice-président de la Ligue contre la violence routière, qui cite le fait de porter plainte ou non ou encore d'accepter les propositions d'assurance qui s'empressent de les joindre.
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00:00 Écoutez, il faut savoir que quand on est victime, on est forcément très très
00:04 diminué, mais donc on a besoin d'assistance, on a besoin d'aide.
00:09 C'est la première chose, c'est ce qu'on vit nous très très régulièrement
00:13 puisque notre association intervient beaucoup auprès des victimes.
00:17 Et le paradoxe en fait c'est qu'elles vont avoir beaucoup de décisions à
00:22 prendre assez rapidement. Justement... Par exemple, quelles décisions à prendre ?
00:28 Il y a celle assez classique du fait de porter plainte ou de ne pas porter
00:33 plainte par exemple, du fait d'accepter une proposition d'une assurance qui va
00:39 s'empresser assez régulièrement de faire des offres de réparation,
00:45 d'accepter aussi gérer des procès-verbaux d'enquête sans
00:53 finalement, même s'ils ne sont pas forcément conformes au niveau qui aurait
00:58 été attendu, parce que parfois les enquêtes sont aussi un peu parfois
01:01 bâclées, ça arrive le fait de les accepter. Voilà, on se retrouve dans une
01:07 situation forcément relativement complexe alors qu'on est dans une
01:11 situation diminuée. Donc c'est paradoxal et c'est une situation forcément très
01:15 très difficile.
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