«Nous prônons le fait d'installer dans les véhicules des enregistreurs de données qui permettraient de comprendre l'accident», souligne Pierre Lagache. Le vice-président de la Ligue contre la violence routière explique que cela permettrait de disposer «des données de l'accident au moment de l'accident» et donc, de faire avancer le temps de la justice plus rapidement.
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00:00 des années que nous prenons le fait d'installer dans les véhicules
00:05 des enregistreurs de données
00:06 qui permettraient d'avoir accès à des données de l'accident
00:11 quelques secondes avant l'accident et quelques secondes après,
00:14 de telle sorte qu'on puisse...
00:17 -Avoir des données techniques. -Les données.
00:19 -Des boites noires. -Exactement.
00:22 Il y a plein d'avantages à ça.
00:24 Le premier avantage, c'est d'apporter une réponse
00:27 au point qu'on vient d'évoquer, et c'est souvent oublié.
00:30 Parce qu'on regarde le sujet
00:33 au travers d'une espèce de mouchard embarqué
00:36 qui, finalement, pourrait poser des difficultés
00:39 par rapport à une liberté individuelle.
00:42 Mais le sujet n'est pas là.
00:43 Le sujet, c'est de pouvoir disposer au moment de l'accident
00:46 des données concernant l'accident.
00:48 Et ça, c'est extrêmement important.
00:49 Il y a beaucoup d'avantages, au niveau des victimes,
00:53 au niveau de la justice,
00:54 parce que les enquêtes sont parfois lourdes,
00:56 complexes, incomplètes,
00:58 parfois pas très qualitatives,
01:00 parce qu'il y a des questions de moyens.
01:02 Le fait de pouvoir avoir ces enregistreurs,
01:05 ce serait vraiment une avancée très importante.
01:08 Et puis, après, il y a la question philosophique
01:11 de la réparation.
01:12 C'est-à-dire que, effectivement,
01:14 dans la mesure où on a les informations,
01:16 la justice peut faire son travail
01:18 et donner la réparation en connaissance de cause.
01:22 Sous-titrage ST' 501
01:25 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]