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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des projos.
00:00:05 Je vous en prie, arrivez.
00:00:06 Assassin, M. Aurélien Saint-Aul a donc traité un ministre de la République, Olivier Dussopt,
00:00:14 d'assassin dans l'hémicycle hier.
00:00:17 Assassin, on en est là avec la France Insoumise, puisque M.
00:00:21 Saint-Aul appartient à cette formation politique qui aura réussi un tour de force, rendre
00:00:26 le gouvernement sympathique.
00:00:28 Assassin, j'imaginais que ce pourrait être la une ce matin du journal Libération, l'éditorial
00:00:33 d'un journaliste de France Inter.
00:00:35 J'imaginais Patrick Cohen, le directeur de conscience de notre profession, sortir de
00:00:40 Ségol, j'imaginais le monde médiatique en émoi, le retour des jours sombres, la menace
00:00:46 d'un 6 février à l'envers, les colères feintes, j'adore les colères feintes, la
00:00:51 peur de la bête immonde.
00:00:53 Mais non, Assassin passe, puisqu'on pardonne tout.
00:00:57 À l'extrême gauche, que ces outrances sont légitimes, que les petits marquis de la bien-pensance
00:01:03 regardent ailleurs quand la France Insoumise, la nups, dépasse les bornes, couvrait ce
00:01:08 sein que je ne saurais voir, les tartuffes battent les estrades.
00:01:12 Les paroles de M.
00:01:13 Saint-Aul sont indignes, il s'est excusé, puisse-t-il quitter l'Assemblée Nationale
00:01:19 durant quelques jours ? Il n'y a pas sa place.
00:01:22 9h, Audrey Berthoud.
00:01:25 À Paris, un morceau de corps de femme a été retrouvé dans le parc des Buttes-Chaumont.
00:01:32 Une enquête pour assassinat a été ouverte.
00:01:35 Ce sont des agents municipaux qui ont fait la macabre découverte hier après-midi.
00:01:39 Le morceau de corps découvert correspondrait au bassin d'une femme.
00:01:42 Il a été retrouvé dans un sac.
00:01:44 Vous vous souvenez des incidents au Stade de France l'année dernière ? C'était
00:01:48 lors de la finale de la Ligue des champions.
00:01:50 Un rapport indépendant vient de sortir.
00:01:52 Il pointe la responsabilité première de l'UEFA.
00:01:55 Il épingle également la préfecture de police et la Fédération française de football.
00:02:00 Et forcément du sport et le choc.
00:02:02 PSG Bayern, ce soir, Kylian Mbappé est sur la feuille de match.
00:02:06 La star du PSG est dans le groupe, retenue par Christophe Galtier pour les huitièmes
00:02:09 de finale de Ligue des champions.
00:02:10 Malgré sa blessure à la cuisse, sa présence sur la pelouse sera confirmée ce matin.
00:02:16 La rencontre aura lieu ce soir à 21h.
00:02:19 Sur Canal, grand match, grand danger comme disait Aimé Jacquet.
00:02:23 Charlotte Dornelas, Gérard Leclerc, Vincent Herbret, Joseph Macézcaréo, Fabien Lequeuvre
00:02:28 et Gauthier Lebret sont avec nous.
00:02:30 Assassins.
00:02:31 Imaginez, assassins.
00:02:33 Si par exemple, je n'ose penser, mais par exemple Marine Le Pen aurait dit assassins.
00:02:39 Les députés du Rassemblement national auraient dit assassins.
00:02:42 Ce matin, la France serait par terre.
00:02:45 C'était l'ouverture de toute légende de France.
00:02:49 Assassins.
00:02:50 Elle a dit assassins.
00:02:52 Non, elle l'a dit.
00:02:53 Assassins.
00:02:54 Vous voyez.
00:02:55 Mon Dieu.
00:02:56 C'est formidable ce monde.
00:02:58 Moi, j'adore ce monde.
00:02:59 Mais personne n'en parle ce matin.
00:03:01 Personne n'en parle.
00:03:03 A peine.
00:03:04 Je vous assure, à peine.
00:03:09 Mais vraiment, c'est tellement minoré.
00:03:12 Depuis que vous vous intéressez à la Ve République, vous avez entendu un homme politique traiter
00:03:19 un ministre d'assassin dans l'hémicycle ?
00:03:21 Non.
00:03:22 J'ai entendu.
00:03:23 Il y a eu un nombre d'exclusions en trois mois.
00:03:26 On a déjà eu deux exclusions.
00:03:27 On va peut-être en avoir une troisième.
00:03:28 On vous a coupé.
00:03:29 On vous a coupé.
00:03:30 Je trouve ça sidérant.
00:03:32 Si vous me permettez, on n'a peut-être jamais vu un député dire assassins, mais on n'a
00:03:37 surtout jamais vu un membre de la France Insoumise présenter aussi publiquement et
00:03:42 sans ambiguïté ses excuses.
00:03:44 Et moi, je note que personne ne fait la différence.
00:03:46 Quand un homme vient, il faut un peu de cran pour aller présenter ses excuses dans une
00:03:50 assemblée aussi agitée.
00:03:51 Je note que ses excuses n'ont pas été acceptées.
00:03:54 Elles ont été entendues, mais pas acceptées.
00:03:56 Je trouve ça dommage.
00:03:58 C'est tellement rare, dans le débat public, quelqu'un qui présente ses excuses et qui
00:04:02 dit « j'ai eu un mot trop fort dans ce débat-là ».
00:04:05 Moi, je salue le geste.
00:04:07 Alors, c'est votre côté chrétien et le pardon.
00:04:10 Sans doute, mais on gagnerait probablement tous.
00:04:12 Et la belle âme que vous êtes.
00:04:14 Et bravo.
00:04:15 Mais ne soyez pas dupes.
00:04:16 Parce qu'il s'excuse parce qu'il ne peut pas faire autrement.
00:04:19 Et les gens qui s'excusent...
00:04:20 Même sur ce plateau, vous passez votre temps à dire « je retire le mot pour vous ».
00:04:23 Vous voyez bien qu'il y a des mots qui sont dits parfois.
00:04:24 Je suis d'accord.
00:04:25 Mais les gens qui s'excusent souvent, ils donnent l'autorisation de recommencer.
00:04:28 Si ils recommencent, je serais beaucoup moins...
00:04:30 Je les connais.
00:04:31 C'est la différence avec Thomas Porte qui avait refusé de s'excuser à l'Assemblée.
00:04:34 Oui, mais le problème, c'est que ça vient deux jours ou trois jours après Thomas Porte.
00:04:38 C'est là où ça commence à faire beaucoup.
00:04:40 Non, mais c'est le traitement.
00:04:42 L'indulgence.
00:04:43 Et tous les débordements viennent des insoumis.
00:04:45 Mais l'indulgence...
00:04:47 Depuis une semaine, on dit...
00:04:48 Mais j'attends les grandes consciences de notre profession.
00:04:52 Nous, on n'est pas une conscience.
00:04:54 Mais vous, messieurs, dites-nous le chemin.
00:04:58 Donnez-nous le chemin.
00:05:00 Vous souriez, mais c'est formidable.
00:05:04 Vraiment, ce métier est formidable.
00:05:07 Nos confrères sont formidables.
00:05:09 Ce qui donne aussi à penser, c'est le nombre de followers qu'il a.
00:05:14 Il en a gagné.
00:05:15 J'ai vérifié, il en a gagné.
00:05:16 C'est-à-dire que ce type...
00:05:18 Il a passé le cap d'affiches sur Twitter grâce à ça.
00:05:20 C'est ça qui a du sens.
00:05:21 C'est-à-dire que ce type de sortie...
00:05:24 En effet, moi, je n'ai pas entendu.
00:05:26 Je suis allé regarder.
00:05:27 Même pendant le débat sur l'avortement, il y a eu des débats extrêmement durs à l'Assemblée nationale.
00:05:31 C'est la première fois, en effet.
00:05:32 Et ça, ça a été vraiment...
00:05:34 Et il reçoit évidemment un nombre de followers parce qu'il y a des gens qui trouvent ça normal.
00:05:39 Mais il faut les payer.
00:05:41 Je pense que ce sont des agents du gouvernement.
00:05:43 Ils ont réussi ce que ni Emmanuel Macron a réussi à faire, ni Elisabeth Barrant...
00:05:47 Rendu sous sympathie.
00:05:48 Exactement.
00:05:49 Ni les députés de Renaissance, ni tous les éditorialistes qui pourtant essayaient de donner...
00:05:54 Ils ont rendu le gouvernement sympathique.
00:05:56 C'est formidable.
00:05:57 C'est formidable.
00:05:58 L'affaire Panade.
00:05:59 Est-ce qu'Hamori Buko est avec nous ?
00:06:00 D'ailleurs, je demande à Marine Lançon.
00:06:03 Il va être là dans une seconde pour faire le point sur l'enquête.
00:06:06 Je pense en revanche que M. Sidon, qui est psychiatre, doit être avec nous pour évoquer les ravages à la fois de la cocaïne et peut-être du Shemsex qu'on a découvert hier.
00:06:18 Alors, est-ce que c'est intéressant de parler du Shemsex ?
00:06:22 C'est un vrai phénomène.
00:06:23 C'est un vrai phénomène ?
00:06:24 C'est un vrai phénomène ?
00:06:26 C'est un vrai phénomène.
00:06:27 Quand vous parlez avec la brigade des stups, c'est un vrai phénomène.
00:06:30 D'ailleurs, on dit "Kemsex".
00:06:31 Donc, c'est du sexe sous...
00:06:34 Ça ne concerne pas.
00:06:35 C'est-à-dire que ça ne concerne pas la moitié de la population aujourd'hui.
00:06:38 Oui.
00:06:39 Mais je veux dire...
00:06:40 Non, mais évidemment.
00:06:41 Je pense que parmi les gens qui nous écoutent, déjà, ils savent pas.
00:06:44 Moi, je connaissais pas le mot "Kemsex".
00:06:46 Mais, Charlotte, t'as raison.
00:06:47 Je ne le connaissais pas avant 48 heures.
00:06:49 Je sais pas si vous le connaissiez.
00:06:50 Non, mais moi, je le connaissais parce que les policiers travaillent dessus beaucoup
00:06:54 et ça occupe beaucoup de policiers.
00:06:55 C'est ça que je veux dire.
00:06:56 C'est un phénomène qui existe et qui occupe aujourd'hui des policiers
00:07:00 et qui surtout attire des jeunes gens.
00:07:03 Oui.
00:07:04 Et plus particulièrement, je peux le dire, dans la communauté homosexuelle.
00:07:08 Bon, le point sur l'enquête, et on va être avec M. Sidon et Amaury Bucaud.
00:07:14 On va être là également.
00:07:16 Je pense qu'Amaury, on voit d'abord le point sur l'enquête.
00:07:20 Ah, il n'y a pas de sujet sur le point sur l'enquête.
00:07:23 Donc, en fait, on n'a rien.
00:07:25 Si on se résume, on a pas de point.
00:07:28 Ah ! Amaury Bucaud.
00:07:31 Amaury.
00:07:32 Bonjour.
00:07:34 Bonjour, Pascal.
00:07:35 D'abord, Pierre Palmade est sorti de réanimation, sans doute hier,
00:07:40 et il est aujourd'hui dans une chambre qui n'est pas une chambre de réanimation.
00:07:43 Nous sommes d'accord.
00:07:44 Oui.
00:07:45 Il pourrait être entendu dès aujourd'hui ou demain.
00:07:48 Ce qu'on sait, c'est dans les prochains jours, voire dans les prochaines heures,
00:07:51 effectivement, en fonction de son état, parce que là, jusqu'ici,
00:07:54 il n'était pas en état, effectivement, d'être placé en garde à vue.
00:07:56 Bon.
00:07:57 Et donc, il va être interrogé.
00:07:58 Il a vu son avocate.
00:07:59 Il a sans doute vu sa sœur, qui est là.
00:08:02 Je ne sais pas s'il a vu sa mère, d'ailleurs, qui était à Bordeaux.
00:08:05 Alors, le pas…
00:08:06 Et il est conscient.
00:08:08 Et il est plutôt, nous dit-on…
00:08:12 Comment dire ça ?
00:08:15 Il est dans une démarche.
00:08:18 Je veux dire, ce n'est pas possible qu'il n'ait pas fait ça.
00:08:21 Alors, ce qu'on sait, c'est que c'est nos confrères de Parisiens qui nous l'apprennent.
00:08:24 Ce matin, il s'est entretenu, effectivement, avec des visiteurs.
00:08:27 Donc, il est, effectivement, capable de parler.
00:08:29 Et il a dit à un de ses visiteurs qu'il ne se souvenait de rien.
00:08:31 Voilà.
00:08:32 Donc, là, la tension…
00:08:35 Alors, lui, s'il ne se souvient de rien, ça va être compliqué pour la justice
00:08:37 de savoir ce qui se passait exactement.
00:08:39 Il y a toujours ces deux personnes, vous savez, qui étaient recherchées.
00:08:41 Il y avait eu un appel de la part du ministère de l'Intérieur
00:08:44 en disant « rendez-vous à la police pour nous dire ce qui s'est passé ».
00:08:47 L'une des… L'une de ces personnes, c'est un peu la nouvelle qui est tombée,
00:08:50 est peut-être entre les mains de la gendarmerie.
00:08:53 Je dis bien « peut-être » puisque c'est un homme qui a appelé cette nuit la gendarmerie
00:08:57 en disant qu'il était dans une de ses voitures.
00:08:59 Un homme de 47 ans qui est connu des services de police, qui serait SDF.
00:09:02 Au moment où il a appelé, il était alcoolisé.
00:09:05 Donc, voilà.
00:09:06 Et cet homme, il va être remis aux locataires de la police de Melun,
00:09:09 qui sont sur l'affaire.
00:09:11 Et l'idée, ça va être de savoir si c'est vraiment lui.
00:09:12 C'est peut-être pas lui.
00:09:13 C'est peut-être quelqu'un, tout simplement, qui dit ça.
00:09:16 Je vous rappelle que les deux fuyards qui étaient dans la voiture accidentée
00:09:19 de Pierre Palmade seraient plutôt jeunes.
00:09:21 Lui, il a 47 ans, donc ça ne correspond pas forcément.
00:09:24 En tout cas, on a des images de ces deux fuyards,
00:09:26 puisqu'il y avait une caméra embarquée, deux témoins qui disent avoir vu…
00:09:29 Mais est-ce que ce sont ces deux fuyards, précisément, les images qu'on a ?
00:09:34 Puisque Sandra Buisson nous disait hier qu'il faut être très précautionneux
00:09:38 parce qu'on sait que c'est effectivement deux personnes qui ont été filmées.
00:09:41 Mais est-ce que ce sont les deux personnes qui étaient dans la voiture ?
00:09:43 Ça, bien sûr, c'est l'enquête de la police qui va le déterminer.
00:09:45 En tout cas, ces deux fuyards, d'une part, c'est des témoins.
00:09:49 On pourra savoir… Eux, ils peuvent savoir ce qui s'est passé dans la voiture.
00:09:52 Et puis, d'une autre part, ils sont déjà forcément suspects,
00:09:56 puisqu'ils n'ont pas apporté assistance à des personnes en danger.
00:09:58 Donc, ils sont déjà suspectés de cela.
00:10:01 Et puis, c'est peut-être même des complices, puisqu'on ne sait pas.
00:10:03 Mais peut-être qu'eux-mêmes ont contribué, finalement, à l'accident,
00:10:06 en donnant un coup dans le volant.
00:10:08 Enfin, on ne sait pas ce qui s'est passé dans cette voiture.
00:10:10 Alors, je vous propose d'écouter, précisément, Pierre Palmad,
00:10:13 qui était intervenu il y a quelques mois sur l'antenne de RTL
00:10:17 et qui avait eu un échange avec celui qui le soignait à l'époque.
00:10:22 Et il parle de sa dérive personnelle vis-à-vis de la cocaïne.
00:10:28 Je suis monté à Paris et tout de suite à 20 ans,
00:10:32 je suis devenu célèbre avec mes premiers sketchs.
00:10:35 L'argent est arrivé tout de suite, la célébrité.
00:10:37 Et comme je me suis découvert homosexuel et que j'étais dans une époque
00:10:41 très compliquée pour le vivre, les années 80 et 90,
00:10:44 je me suis réfugié dans l'alcool et la drogue, la nuit, pour mieux le vivre.
00:10:48 J'ai succombé aux addictions, alcool, drogue, sexe.
00:10:51 On pense que c'est un plaisir. Non, non, non, non, non, non.
00:10:53 On est un alcoolique, un toxicomane.
00:10:55 C'est une maladie progressive.
00:10:57 Et la cocaïne, c'est la plus sournoise, parce qu'on croit qu'on peut arrêter quand on veut.
00:11:00 Et c'est faux.
00:11:01 Alors, on croit qu'on peut arrêter quand on veut, disait-il.
00:11:03 Et manifestement, on ne peut pas.
00:11:05 Alors, Pierre Sidon est avec nous. Il est psychiatre.
00:11:07 Il suit évidemment, comme nous tous d'ailleurs, ce dossier.
00:11:10 Il vient d'entendre d'ailleurs les paroles de Pierre Palmade.
00:11:14 Cette affaire de volonté, elle est toujours au centre de ces questions.
00:11:19 Et on disait ça également pour les dépressifs.
00:11:21 Il y a quelques années, on disait "secoue-toi".
00:11:23 Voilà, on pouvait entendre ça.
00:11:26 Mais on se trompe, bien évidemment, puisque la volonté, précisément,
00:11:30 quand on est cocaïnomane ou quand on est dépressif,
00:11:33 cette volonté, elle n'existe plus.
00:11:35 Oui, c'est bien vu d'avoir fait la relation avec la dépression.
00:11:41 C'est une chose qu'il ne faut pas dire à un dépressif, c'est "secoue-toi".
00:11:44 Pourquoi ? Parce que ça augmente son idéal.
00:11:47 Et son idéal l'écrase.
00:11:48 Donc, c'est justement ce qu'il ne faut pas faire.
00:11:50 Dans le cas des consommations, effectivement, vous avez raison de dire que c'est extrêmement difficile.
00:11:55 Et Palmade aussi est très touchant.
00:11:57 Moi, je suis désolé, on veut le punir.
00:11:59 Bien sûr, il faut le punir.
00:12:00 Mais il ne faut pas le haïr.
00:12:02 C'est un être humain qui a fait face à ce qu'il explique bien.
00:12:06 C'est-à-dire qu'il dit que c'est une maladie.
00:12:08 C'est une manière de le dire.
00:12:10 Évidemment, ce n'est pas une maladie comme les autres.
00:12:12 Mais ça veut dire que c'est quelque chose dont il est extrêmement difficile de se départir.
00:12:17 Et qu'on a besoin d'aide, on a besoin d'autres.
00:12:20 On a besoin de monde autour de soi.
00:12:21 Et ça prend des années et ça ne marche pas toujours.
00:12:24 Donc, en effet, ce n'est pas une mince affaire, cette histoire.
00:12:28 Et ça finit très souvent mal.
00:12:30 Vous avez évoqué le Kensex.
00:12:32 C'est un phénomène qui est très répandu aujourd'hui, mais qui a toujours existé.
00:12:37 Parce qu'on a toujours fait du sexe avec de l'alcool, par exemple.
00:12:41 Donc, ce qui est nouveau, c'est d'accoler les deux ensemble.
00:12:44 Et ça, on peut en parler.
00:12:45 C'est-à-dire que le phénomène de, pour certains, ne plus pouvoir être en relation avec les autres,
00:12:50 sexuellement, mais ça n'est qu'un cas particulier du problème,
00:12:53 sans l'intercession d'une drogue.
00:12:56 Mais voilà, l'être humain a toujours pris des drogues et de l'alcool,
00:13:00 y compris dans la relation à l'autre sexe, parce que c'est très difficile.
00:13:03 J'entends ce que le psychiatre que vous êtes, et notamment sur le cas Palmad,
00:13:09 mais entendons-nous bien, je ne lui reproche pas d'être cocaïnomane.
00:13:16 Je veux bien entendre sa souffrance, mais je lui reproche de prendre sa voiture.
00:13:20 C'est tout.
00:13:21 Voilà.
00:13:22 Parce que ça, c'est irresponsable et ce n'est pas lié à sa souffrance.
00:13:27 Ce n'est pas lié à sa maladie.
00:13:29 Ce n'est pas lié à tout ça.
00:13:31 On peut être, comment dire, au plus bas d'un état mental,
00:13:43 mais ne pas prendre sa voiture.
00:13:45 C'est ça.
00:13:46 Voilà, on prend sa voiture aussi quand on a pris de l'alcool.
00:13:48 Pourquoi ?
00:13:49 Parce qu'on croit que tout est possible, parce qu'on croit qu'on est dans son état normal ou très peu altéré.
00:13:54 Les drogues malheureusement qui existent aujourd'hui, notamment dans le chemsex,
00:13:59 on a signalé que Pierre Palmad ne se souvenait plus de rien.
00:14:02 Eh bien oui, c'est un des effets des drogues très communément prises.
00:14:06 Il ne faut pas non plus penser qu'il est le seul dans ce cas-là,
00:14:11 combien de gens prennent leur voiture alcoolisée de nos jours.
00:14:14 Le psychiatre que vous êtes, lorsqu'il voit des gens qui s'abîment dans l'alcool, dans la coke,
00:14:24 et pourquoi pas dans la dépression, je faisais un rapport tout à l'heure,
00:14:27 au fond vous vous dites "ils sont nés comme ça" et voilà,
00:14:32 c'était inscrit dans leur gêne ou c'est la vie qui a fait qu'ils sont devenus ou cocaïnomanes ou dépressifs.
00:14:42 Cette histoire de gêne c'est un petit peu la mythologie scientiste contemporaine,
00:14:47 on met tout sur le gêne, on n'a rien trouvé du côté des gênes,
00:14:51 on en trouve tellement qu'on arrête de chercher maintenant de ce côté-là.
00:14:54 Ça n'explique rien et puis ça serait tellement de monde que ça ne serait pas sélectif comme explication.
00:14:59 Non, Palmad est plus clair là-dessus, il parle dans son livre de sa souffrance,
00:15:04 d'un isolement qu'il a toujours vécu, d'une dimension de toute puissance qu'il avait, tout petit,
00:15:13 ce sont des problèmes psychologiques très communs et très graves,
00:15:17 et quand il pense qu'il a bu parce qu'il était homosexuel, je pense qu'il se trompe,
00:15:21 je pense que c'est plus profond que ça, évidemment c'est un problème,
00:15:24 il y a des souffrances qui sont inhérentes à ce statut dans la société,
00:15:29 mais la difficulté était à mon avis plus profonde,
00:15:33 mais pour autant c'est une difficulté qui est partagée par beaucoup de sujets,
00:15:37 ce sentiment d'être seul au monde, isolé, sans possibilité de relation sociale,
00:15:42 c'est quelque chose qui mène au recours jadis traditionnellement à l'alcool,
00:15:47 et aujourd'hui qu'il y a beaucoup de drogues, l'offre des drogues produit une offre de traitement de cette souffrance.
00:15:54 - Merci, en tout cas je retiens une phrase très forte, d'ailleurs il faut le punir mais pas le haïr,
00:16:00 je retiens effectivement, et puis chercher toujours à comprendre les choses,
00:16:03 même si c'est compliqué forcément, je vois pocher la tête.
00:16:07 - Je trouve que ce que dit le psychiatre est très intéressant,
00:16:10 le dernier mot à ce soir, le traitement de la souffrance par la drogue,
00:16:13 non l'anesthésie peut-être, le traitement sûrement pas,
00:16:17 et se traiter de la drogue c'est à la fois, vous me demandez comment est-ce qu'on prend le volant quand on est drogué,
00:16:22 parce qu'on est dans un sentiment de toute puissance,
00:16:24 on est à la fois dans l'autodestruction et dans la toute puissance,
00:16:27 vous êtes balloté entre les deux extrêmes, vous prenez la drogue parce que vous avez un vide en vous-même,
00:16:34 il y a un grand vide, il y a une béance, vous êtes effectivement dans la souffrance.
00:16:38 - Très bien Lequeuve qui est venu ce matin parce que vous avez accompagné notamment le début de carrière de Pierre Palmade.
00:16:43 - J'ai connu Pierre Palmade à ses débuts et puis on a retravaillé ensemble au mois de juin l'année dernière,
00:16:46 puisqu'il l'accompagnait sur les émissions de France 2,
00:16:50 il lui avait commandé une série d'émissions où il refaisait un peu les émissions des Carpentiers avec succès,
00:16:54 on se souvient aussi du succès du Grand Restaurant en 2010 avec plus de 5 millions de téléspectateurs.
00:16:59 Non, moi je veux juste rejoindre une chose, je ne crois pas qu'on ait en tout cas avec cet atavisme,
00:17:05 ou cet héritage en tout cas d'alcool ou de drogue, je pense qu'on l'a, à mon sens, on l'acquiert,
00:17:11 on a besoin de se désinhiber, et Pierre Palmade, moi j'en avais parlé avec lui il y a très longtemps pour l'avoir interviewé,
00:17:16 quand il était déjà au collège Alain Fournier à Bordeaux, puis après encore au lycée Montaigne,
00:17:21 il était exclu un peu de la classe, il était déjà dans son personnage, dans sa réflexion, dans son humour.
00:17:27 Donc souvent, mais que ce soit d'ailleurs des grands artistes, comédiens, ou des artistes,
00:17:32 enfin des gens du commun des mortels, la société est très difficile,
00:17:38 et donc les gens ont besoin de tomber à un moment donné, de s'accompagner, parce que c'est un accompagnement,
00:17:43 et quand je dis ça, je ne défends absolument pas le fait qu'il ait pris sa voiture en étant chargé, évidemment.
00:17:50 J'imagine les gens qui nous écoutent et qui sont en train de nous entendre, et je pense que tout ça pour eux est souvent inaudible.
00:17:56 Oui, mais même le commun des mortels a besoin, pourquoi il y a autant de gens,
00:17:59 pourquoi il y a autant de gens qui tombent dans l'alcoolisme, Pascal, il y a autant de gens,
00:18:04 et après quand on a un peu plus les moyens on peut tomber dans la drogue.
00:18:07 Mais le problème c'est qu'on ne peut pas, et alors moi il n'y a pas que les personnes qui vous écoutent,
00:18:10 il y a moi qui fais réagir, justement après avoir entendu, je dis au secours,
00:18:13 parce qu'on ne peut pas, je sais bien que le relativisme moral, le relativisme est à la mode aujourd'hui,
00:18:18 mais on ne peut pas mettre sur le même plateau d'égalité le drame d'une vie gâchée et le drame d'une famille mutilée, effacée.
00:18:26 Je veux dire, ce n'est pas possible, on ne peut pas, on n'a pas le droit, de quel droit fait-on ce genre de choses ?
00:18:32 Et d'autre part.
00:18:33 C'est juste, et puis il y a d'autres éléments, pardon, Jean, il y a d'autres éléments aussi.
00:18:36 Il y a un moment donné où, moi j'en ai assez, j'en ai assez aussi qu'on explique également en partie, lui-même l'explique en partie,
00:18:44 sa dérive par l'homosexualité.
00:18:45 Heureusement que tous les homosexuels ne sont pas dans le chemsex,
00:18:49 heureusement que tous les homosexuels ne sont pas cocaïeman.
00:18:52 Non mais attendez, où est-ce qu'on va là ?
00:18:54 Et je vais vous dire, ce type de propos, d'ailleurs Frédéric Martel l'a souligné très justement,
00:18:59 ce type de propos est justement des propos homophobes,
00:19:01 c'est-à-dire de considérer qu'évidemment, il y a ça, et c'est tout à fait normal.
00:19:04 Ben non, c'est pas normal.
00:19:06 Non mais alors sur ce point précis, l'homosexualité je pense peut-être ressentie comme une souffrance
00:19:11 compte tenu du regard de la société.
00:19:13 Ça j'entends cet argument.
00:19:14 Bien sûr, oui.
00:19:15 De même, c'est vrai...
00:19:16 Mais cette souffrance ne conduit pas à ça, Jean-Luc Claire.
00:19:18 J'ai souffert, j'ai souffert personnellement.
00:19:20 Est-ce que je suis allé dans le chemsex ?
00:19:22 Est-ce que je suis... Non mais attendez, non mais attendez.
00:19:25 Terminez ce que vous voulez dire quand vous dites "j'ai souffert personnellement".
00:19:28 Mais bien sûr, j'ai souffert personnellement, j'ai souffert d'isolement,
00:19:32 étant homosexuel.
00:19:34 J'en ai souffert.
00:19:35 D'ailleurs, il y a d'autres personnes qui ont d'autres cas de souffrance aussi.
00:19:38 Mais bien sûr, j'en ai souffert.
00:19:40 Est-ce que c'est pour ça, évidemment, que l'on doit verser...
00:19:45 Non mais parce que le public, vous dites quelque chose là, et pardonnez-moi de le souligner,
00:19:48 le public ne sait pas, ne connaît pas votre histoire personnelle,
00:19:51 donc ce que vous dites, c'est que, vous le dites à l'antenne aujourd'hui,
00:19:53 donc je me permets de le reprendre pour que les choses soient claires,
00:19:56 vous dites "je suis homosexuel".
00:19:58 Oui, je suis homosexuel, oui, pardon.
00:19:59 Le public ne le sait pas forcément.
00:20:02 Oui, vous avez raison.
00:20:03 Et vous dites que vous en avez souffert.
00:20:05 Oui, j'en ai souffert.
00:20:07 Est-ce que j'en ai fait une victimisation, pardonnez-moi ?
00:20:11 Est-ce que de ma souffrance, j'en ai fait un acte ou quelque chose
00:20:16 qui devait évidemment faire tomber tous les tabous ?
00:20:19 Je veux dire, non.
00:20:20 Je veux dire non, bien sûr.
00:20:21 Et ça, c'est vraiment entendre ça.
00:20:24 Il y a un moment donné où moi, personnellement, j'en peux plus.
00:20:27 J'en peux plus d'entendre ça.
00:20:28 Je veux dire, c'est clair, ce qu'a dit le cœur tout à l'heure,
00:20:30 c'est-à-dire, c'est vrai qu'il y a chez les artistes,
00:20:32 chez beaucoup d'artistes, une certaine fragilité, etc.
00:20:34 Mais à l'inverse, c'est aussi des gens qui, quelque part,
00:20:38 et notamment c'est le cas pour Palmad, sont aussi des privilégiés,
00:20:41 c'est-à-dire qu'ils ont des moyens, ils ont de l'argent,
00:20:44 il faut dire les choses clairement, ils ont de l'argent.
00:20:46 Et donc, c'est plus facile pour eux, déjà, par exemple, de se soigner,
00:20:50 et deuxièmement, de ne pas prendre le volant quand on est dans cet état-là.
00:20:54 Non, c'est plus facile de consommer.
00:20:56 Non, ils ont les moyens, ils avaient les moyens,
00:20:58 on en parlait avant, l'an dernier en studio,
00:21:00 de se payer un chauffeur, enfin, pardon.
00:21:02 La souffrance ne se soigne pas avec de l'argent.
00:21:04 Non, mais ça évite peut-être, par exemple, il a les moyens de se payer un chauffeur.
00:21:06 Je remercie, mais ça n'a rien à voir.
00:21:08 Il a les moyens de se soigner.
00:21:10 Non, mais ça n'a rien à voir.
00:21:12 Mais c'est absurde, ce que vous dites est absurde.
00:21:14 Allez à une réunion des alcooliques anonymes ou des narcotiques anonymes,
00:21:18 vous verrez que c'est justement un grand brassage social.
00:21:21 Il y a des gens riches, des gens pauvres,
00:21:23 des gens de tous les milieux et de toutes les origines ethniques.
00:21:25 Je ne dis pas le contraire.
00:21:27 Je dis que les artistes ont quand même...
00:21:29 La dépendance n'a rien à voir avec la fortune.
00:21:31 Au contraire, le fait d'avoir de l'argent vous permet d'avoir accès facilement à toutes les substances.
00:21:35 C'est vrai, mais ça vous donne aussi les moyens de pouvoir vous soigner, de payer un chauffeur.
00:21:38 Vous parlez des choses que vous ne connaissez pas.
00:21:40 Ça n'a rien à voir avec le cadrage habituel social.
00:21:42 C'est un problème tout à fait différent.
00:21:44 La question que vous devriez vous poser en tant qu'experts de la chose politique,
00:21:47 c'est pourquoi en France, il y a autant de gens dans une souffrance telle
00:21:51 qu'ils s'abandonnent à la drogue.
00:21:53 Pourquoi est-ce qu'il y a autant de gens dépendants dans ce pays ?
00:21:56 Pourquoi il y a une telle misère psychologique ?
00:21:59 Il y en a plus par exemple dans d'autres pays.
00:22:01 Bien sûr, on est champion du monde pour le hashish.
00:22:04 Mais oui, on en a et on en a.
00:22:06 Il a raison, Vincent. C'est pourquoi il y a une telle circulation.
00:22:09 Je remercie M. Sidon, sauf s'il veut ajouter un mot à ce que nous disons.
00:22:13 La question de Vincent Herbret est intéressante.
00:22:16 Moi, je n'ai pas de statistiques.
00:22:18 Est-ce que la France est plus, est-ce que nous sommes plus malheureux au fond
00:22:23 que les États-Unis, que l'Allemagne, que d'autres pays ?
00:22:25 Je ne sais pas si vous avez un avis là-dessus, M. Sidon.
00:22:27 Oui, on a une tradition d'être plus déprimé.
00:22:31 Il y a peut-être la nostalgie de la grandeur de la France et cet idéal qui nous écrase,
00:22:37 ce qui fait qu'il y a une certaine mélancolie française.
00:22:39 Il y a un certain statut bipolaire de l'âme française, il me semble.
00:22:44 C'est-à-dire qu'on oscille entre des idées de grandeur et l'écrasement par ces idées de grandeur
00:22:51 qui produit, comme sur un sujet individuel, c'est la même chose, un peuple,
00:22:55 qui produit une dépression de ne pas être à la hauteur de cet idéal.
00:22:59 Donc, on figure très souvent au premier rang des nations qui ont besoin de traiter leur souffrance morale
00:23:05 par de l'alcool, alors pourquoi pas aujourd'hui par des drogues, en effet.
00:23:09 Mais il faut savoir que cette prise de drogue, en aucun cas, comme Palma de l'a bien précisé,
00:23:14 en aucun cas c'est s'amuser. Ce sont des gens très malades, très souffrants.
00:23:18 Alors d'accord, ils ont des moyens, mais ça fascine que les gens aient des moyens.
00:23:23 C'est pas pour autant qu'ils ne souffrent pas autant que les autres.
00:23:27 Donc, le consommateur de drogue n'est pas quelqu'un qui s'amuse pendant que vous travaillez.
00:23:31 J'entends ce que vous dites, M. Sidon, mais je pense aux téléspectateurs qui nous écoutent
00:23:37 et qui pensent à la souffrance de cette famille.
00:23:39 Ça ne m'allait pas les souffrances de penser que M. Palma ne souffrait pas.
00:23:43 Non, mais j'entends ce que vous dites, mais je pense à ceux qui nous écoutent.
00:23:48 Ce qui est arrivé à cette famille, M. Sidon, c'est ce qu'il y a de pire.
00:23:57 Pourquoi c'est ce qu'il y a de pire ?
00:23:59 Parce que c'est un vendredi soir, vous êtes sur la route, vous êtes avec votre famille,
00:24:06 vous n'avez rien demandé, vous êtes parfaitement innocent,
00:24:09 et votre vie est percutée par quelqu'un d'irresponsable qui vient mettre votre vie par terre.
00:24:15 Et jamais plus, rien ne sera comme avant.
00:24:18 Et ce que vous dites, je l'entends, et vous avez sans doute raison d'ailleurs
00:24:22 de dire que M. Palma était en souffrance, mais c'est juste inaudible.
00:24:28 C'est juste inaudible aujourd'hui de l'entendre et de le dire.
00:24:31 Pardonnez-moi de le penser comme ça.
00:24:33 Il faut néanmoins le dire et il ne faut pas faire de comparaison.
00:24:38 C'est ça l'erreur.
00:24:39 Oui, mais en tout cas, merci d'avoir été avec nous ce matin.
00:24:43 Vraiment, c'était très intéressant ce que vous disiez.
00:24:46 Je crois que c'est la première fois que vous intervenez chez nous, en tout cas le matin.
00:24:50 Le matin, oui.
00:24:51 Pardon ?
00:24:52 Oui, le matin, oui.
00:24:53 En tout cas, c'est vraiment, venez quand vous voulez, si j'ose dire,
00:24:58 parce que c'est toujours intéressant d'entendre un point de vue d'expert comme le vôtre.
00:25:03 Il est 9h24, nous allons marquer une pause.
00:25:07 C'est la Saint-Valentin, figurez-vous, aujourd'hui.
00:25:10 Ça a l'air de vous réjouir.
00:25:12 Non !
00:25:13 C'est juste une journée, rassurez-vous.
00:25:17 Non, ne dites pas ça.
00:25:19 Je dis ça parce que la transition est difficile.
00:25:22 La transition est difficile.
00:25:24 Bien sûr que ça me réjouit, la Saint-Valentin.
00:25:26 Mais si vous me permettez, pour moi, c'est la Saint-Valentin tous les jours.
00:25:31 Voyez-vous ?
00:25:32 Voilà, la pause.
00:25:34 Et nous revenons.
00:25:35 Cœur, cœur.
00:25:36 Mais qu'est-ce qui se passe, Fabien Leclerc ?
00:25:42 Voilà, c'est la Saint-Valentin.
00:25:43 Et alors vous mettez les gens en forme.
00:25:45 Ah, mais il m'a écrit !
00:25:46 Daniel Guichard, ça va faire plaisir à Canteloup, puisque je le salue, Daniel Guichard.
00:25:50 Ça va faire plaisir à M. Canteloup.
00:25:52 Il dit...
00:25:55 Ah bah oui !
00:25:56 Il me dit qu'on s'est mariés à la Saint-Valentin avec Kiki.
00:25:59 Kiki et sa femme, Christine.
00:26:01 On va l'appeler, tiens, Daniel Guichard.
00:26:03 On va l'appeler entre 10h20 et 10h30.
00:26:06 Comment ?
00:26:07 C'est merveilleux, Daniel Guichard.
00:26:11 Bon, là, il faut que vous arrêtiez, peut-être, parce que...
00:26:15 Vous voulez entendre cette chanson, je comprends.
00:26:18 Je vais la rentrer.
00:26:19 On va la rentrer pour le moment, Audrey Berto.
00:26:21 Vous n'êtes pas mariée, Audrey, encore ?
00:26:23 Pas encore.
00:26:24 Ah, ça va.
00:26:25 Est-ce qu'on vous a offert des fleurs, ce matin ?
00:26:27 Non, bah non, toujours pas.
00:26:28 Non, mais vous rigolez ou quoi ?
00:26:29 Votre fiancé, vous l'a pas ?
00:26:30 Je suis vraiment déçue.
00:26:31 Mais attends, c'est inadmissible.
00:26:33 Attendez, comment il s'appelle ?
00:26:34 On va l'appeler tout de suite.
00:26:35 Non, non, non, non.
00:26:36 On va l'appeler.
00:26:37 On va l'appeler en direct.
00:26:38 On va l'appeler en direct, dans l'émission.
00:26:40 Mais qu'est-ce que c'est que ce jeune homme ?
00:26:42 Je suis très bien entourée.
00:26:44 Bah oui, très bien entourée, mais attendez, pardonnez-moi, il est quelle heure ? 9h32.
00:26:48 Ah ouais.
00:26:49 Vous auriez dû être couverte de roses dès le petit déjeuner.
00:26:53 Le rappel des titres.
00:26:55 Un mardi noir chez les blouses blanches.
00:27:02 Les médecins libéraux sont en grève.
00:27:03 Ils sont également appelés à manifester à Paris aujourd'hui.
00:27:06 Ils réclament un doublement du prix de la consultation de base, soit 50 euros au lieu de 25.
00:27:11 Ils s'opposent également à une réforme qui facilitera l'accès à des soignants paramédicaux,
00:27:15 comme des kinés ou des infirmiers.
00:27:17 Le taux de chômage est resté quasiment stable au quatrième trimestre, à 7,2% de la population active en France.
00:27:24 Le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail atteint un peu plus de 2 millions de personnes,
00:27:29 soit 45 000 de moins par rapport au trimestre précédent.
00:27:34 Enfin, l'Ukraine, bientôt en manque de munitions.
00:27:36 Les membres de l'OTAN vont tenter aujourd'hui d'accélérer leur livraison d'artillerie et d'armement.
00:27:40 Une réunion du groupe de soutien à l'Ukraine est organisée ce matin.
00:27:44 Ils devraient discuter de la fourniture d'avions de combat, même si aucune décision n'est attendue aujourd'hui.
00:27:49 - Audrey, beaucoup de gens sur Twitter se proposent de vous envoyer quelques fleurs.
00:27:54 - J'ai donné mon adresse, vous pouvez m'envoyer à CdNews.
00:27:58 - Si vous souhaitez envoyer des fleurs à Audrey Bertheau, bien évidemment, dites-le avec des fleurs.
00:28:02 Vous pouvez les envoyer bien sûr à CdNews.
00:28:04 Puis je retiens ce titre, comment avez-vous dit, un mardi noir pour des blouses blanches.
00:28:08 - Oui, c'est beau.
00:28:09 - Oui, c'est assez...
00:28:10 - Je cherche des formulations.
00:28:11 - Bien sûr, mais je vous en félicite.
00:28:13 - Je vous en félicite.
00:28:14 - Bon, écoutez ce que disait hier soir Mathieu Boccoté sur l'analyse médiatique de la séquence Palmade.
00:28:25 Alors évidemment, ce qu'il dit peut prêter à discussion, mais je voulais vous faire écouter cet extrait.
00:28:34 - Tel que ça se présente médiatiquement au début, on nous dit c'est Pierre Palmade, la victime.
00:28:40 Et là, on comprend assez rapidement que c'est un peu plus complexe.
00:28:44 On connaît les circonstances.
00:28:46 Il avait passé au moins 24 heures, à ce qu'on en comprend, à faire une sorte d'orgie chimiquement assistée
00:28:52 avec quelques personnes, dont deux jeunes hommes qui l'ont accompagnée, qui ont fui la voiture au moment de l'accident.
00:28:58 Et là, pourtant, pourtant, les faits commencent à s'ajouter.
00:29:01 Le premier, c'est qu'il était, et je reviendrai, il était cocaïné, mais comme c'est difficile de l'être autant.
00:29:06 Il avait reniflé une raille de chemin de fer.
00:29:08 Bon, donc premier élément.
00:29:10 Ensuite, il avait passé effectivement 24 heures, sinon davantage, dans un état d'excitation totale, chimiquement assistée.
00:29:16 Donc, il n'était pas en maîtrise de lui-même d'aucune manière.
00:29:20 Et là, le système médiatique apparaît et cherche à expliquer les événements presque pour les relativiser.
00:29:25 Lorsqu'il y a un problème, lorsque finalement quelqu'un se déraille, quelqu'un a peur de manière ou de l'autre,
00:29:29 que ça se passe mal, on sait que la drogue est illégale, on n'ose pas appeler les services d'urgence,
00:29:34 on n'ose pas appeler l'ambulance parce qu'on a peur de la police.
00:29:38 Donc finalement, il y a plein de victimes du chemsex à cause de la répression trop grande des drogues en France.
00:29:43 Mais là, il y a le système explicatif qui, encore une fois, trouve le moyen de nous expliquer que ce n'est pas vraiment sa faute.
00:29:48 Pourquoi est-il, je cite là, en fait, je suis la politesse de ne pas citer la personne,
00:29:52 mais je raconte à peu près exactement ce qu'on a pu entendre.
00:29:55 Pourquoi était-il cocaïnomane? Parce qu'il a fui dans la drogue, il a fui dans,
00:30:00 vous avez fait la liste des addictions possibles, son rapport trouble à son homosexualité.
00:30:05 Parce qu'il avait un rapport trouble à sa propre homosexualité.
00:30:07 Pourquoi avait-il un rapport trouble à son homosexualité? Parce que dans sa famille, ça passait mal.
00:30:11 Et pourquoi ça passait mal dans sa famille? Parce que dans la société, ce n'était pas accepté.
00:30:15 Et pourquoi dans la société, ce n'était pas accepté? C'est à cause de l'homophobie.
00:30:18 Donc, là, vous voyez l'espèce de, ils sont quand même forts ces gens-là.
00:30:22 En l'espace de quelques minutes, ils trouvent le moyen de transformer l'irresponsabilité criminelle d'un homme
00:30:27 dans les circonstances en accusation pour la société dans son ensemble,
00:30:31 qui à cause de son homophobie présumée pousserait les hommes dans le désespoir
00:30:34 et les amènerait à avoir une conduite irresponsable, qui les conduira un tel accident.
00:30:38 - Alors, au-delà de ça, ce qui est vrai, c'est qu'on est dans une société
00:30:42 où chacun exclut sa part de responsabilité sur ce qu'il fait.
00:30:48 Et je trouve que c'est insupportable pour tout le monde.
00:30:50 C'est-à-dire que si vous êtes avec un gosse de 20 ans aujourd'hui
00:30:53 et que vous lui faites remarquer qu'il parle mal le français,
00:30:57 il vous dit "c'est pas de ma faute, c'est parce que je viens du mauvais milieu,
00:31:01 on m'a mal appris, j'ai pas été à l'école là où il fallait", etc.
00:31:04 T'as envie de lui dire "mais prends un Becherel".
00:31:06 Voilà. Et puis, au lieu de regarder les séries le soir,
00:31:09 tu vas bosser tout seul ta grammaire pendant six mois et puis tu maîtriseras le français.
00:31:13 Et cet exemple-là, tu peux le multiplier.
00:31:16 Chacun exclut sa responsabilité sur la vie qu'il mène.
00:31:21 Il n'est pas né dans le bon milieu, il n'avait pas les bons parents,
00:31:24 il n'avait pas le bon prof, etc.
00:31:28 C'est un rapport au monde.
00:31:29 Ça peut exister, mais dans le cas précis, je trouve que c'est pas tout à fait justifié.
00:31:33 Excusez-moi parce que le lendemain, le Parisien...
00:31:36 On est un peu responsable de sa vie, cher Charles.
00:31:37 Mais je suis d'accord avec vous, c'est pour ça que je dis sur le...
00:31:39 Ça s'appelle le libre arbitre.
00:31:40 Je suis d'accord avec vous.
00:31:41 Simplement, dans le cas précis de Pierre Palmade,
00:31:43 la une du Parisien le lendemain, c'était irréparable.
00:31:47 Oui.
00:31:48 Donc, il ne semble pas que ce soit spécialement gentil et consignant comme titre.
00:31:54 Pardonnez-moi, je ne suis pas d'accord avec vous.
00:31:57 Parce que ça aurait dû être impardonnable.
00:31:59 Non, irréparable, ça ne veut rien dire.
00:32:00 Justement, c'est très intéressant ce que vous dites.
00:32:02 Irréparable ne le met pas en cause lui.
00:32:05 Non.
00:32:06 Pas le titre, mais l'article.
00:32:08 Mais non, mais c'est très intéressant ce que vous dites.
00:32:10 Irréparable ne veut rien dire.
00:32:13 Impardonnable veut dire quelque chose.
00:32:15 Je ne partage pas votre avis.
00:32:16 Je ne l'ai pas trouvé dans un premier temps, c'est vrai,
00:32:20 quand on ne savait pas ce qui s'était passé.
00:32:21 Les assurances, vous vouliez parler des assurances.
00:32:23 Je rejoins qu'on est dans une société de l'excuse et du pardon depuis un moment.
00:32:26 Et c'est vrai que c'est vite insupportable.
00:32:28 Les assurances, c'est important d'en parler.
00:32:30 Parlons des assurances.
00:32:31 Pourquoi ?
00:32:32 On ne le sait jamais.
00:32:33 On n'explique jamais ça aux gens.
00:32:34 Moi qui ai fait plusieurs stages de prévention routière
00:32:36 pour récupérer quelques points comme des millions de Français,
00:32:39 on vous explique à chaque fois que si vous avez,
00:32:42 dans le sang, de l'alcool ou une quelconque drogue, substance illicite,
00:32:47 vous n'avez plus d'assurance voiture.
00:32:49 C'est-à-dire que le moindre des accidents dont vous êtes responsable,
00:32:52 et on le voit dans le cas de Pierre Palmat,
00:32:54 puisque sa responsabilité est totalement engagée évidemment.
00:32:57 Oui, alors il est soupçonné d'avoir provoqué l'accident,
00:33:00 présomption d'innocence, forcément, il faut être prudent là-dessus.
00:33:03 Je le dis hier, je le redis ce matin.
00:33:04 Absolument, mais à partir du moment où vous avez de la cocaïne dans le sang,
00:33:07 l'assurance va bien sûr indemniser d'une manière importante,
00:33:11 c'est-à-dire les victimes, pseudo-victimes dans ce drame.
00:33:14 Pourquoi pseudo-victimes, victimes ?
00:33:16 Non, mais pour le moment on ne connaît pas l'étendue des dégâts,
00:33:18 finalement c'est encore un peu trop tôt.
00:33:20 Mais par contre l'assurance va se retourner contre Pierre Palmat
00:33:23 pour récupérer les sommes qu'elle aura versées par le meilleur.
00:33:25 Et on a idée de ces sommes ?
00:33:27 Ah ben ça va être des sommes très importantes.
00:33:29 Oui mais c'est-à-dire, ça en met en centaines de milliers d'euros,
00:33:32 en millions d'euros, moi j'ai pas idée du tout de…
00:33:34 Moi je pense que ça va toucher peut-être au moins le million d'euros, oui bien sûr.
00:33:37 Vous avez quand même une femme qui a perdu l'enfant qui devait naître, son enfant à nous.
00:33:41 Oui absolument.
00:33:42 Ça c'est quand même quelque chose d'énorme.
00:33:44 Et on ne connaît pas encore les conséquences.
00:33:45 Et ça c'est important de le rappeler à tous ceux qui nous regardent.
00:33:47 D'accord.
00:33:48 C'est-à-dire quand vous roulez dans le sang de l'alcool ou de la drogue,
00:33:52 vous n'avez plus d'assurance.
00:33:53 Bon, Amaury Bucot, est-ce qu'on a quelque chose à dire,
00:33:57 qu'on n'a pas dit depuis le début de l'émission,
00:33:59 sur l'avancement de l'enquête,
00:34:01 le point sur lequel vous souhaitez revenir ?
00:34:04 Il y avait quelque chose qu'on n'a pas dit depuis le début de l'émission,
00:34:07 c'est que d'un point de vue judiciaire, c'est plutôt clair.
00:34:09 Pierre Palmade est peut-être victime effectivement de sa consommation propre de drogue,
00:34:14 de ses addictions, etc.
00:34:15 Mais du point de vue de la justice, il est suspect.
00:34:17 Et c'est lui donc le principal suspect dans cette affaire.
00:34:19 Il n'est pas suspect de rien, puisqu'il est suspect, suspecté d'homicide involontaire,
00:34:23 ce qui est quand même très grave.
00:34:24 Les victimes, en revanche, c'est très clair.
00:34:27 Il y a quatre victimes, dont trois gravement,
00:34:32 puisqu'il y a une femme qui a perdu son enfant à naître.
00:34:36 C'est pour ça d'ailleurs qu'il y a le chef de homicide involontaire.
00:34:40 Cette femme, elle va mieux, mais on peut penser à sa détresse morale,
00:34:44 puisqu'elle ne retrouvera jamais l'enfant qu'elle a perdu et qui devait naître bientôt.
00:34:47 Il y a aussi son beau-frère, qui était avec son fils de six ans,
00:34:51 et le fils de six ans est aujourd'hui toujours dans le coma.
00:34:54 Donc d'un point de vue judiciaire, c'est plutôt bien fait en l'occurrence.
00:34:56 Certes, Pierre Palmade aura un avocat pour le défendre,
00:34:59 essayer d'expliquer comment on en est arrivé là, etc.
00:35:01 Mais en l'occurrence, il est le principal suspect dans cette affaire,
00:35:04 et ce n'est pas une victime.
00:35:05 Merci. Gauthier Lebret va prendre votre place,
00:35:09 parce qu'on parlera dans quelques minutes de ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale.
00:35:12 Je voudrais quand même vous faire écouter deux, trois choses encore.
00:35:14 Tout d'abord, Jérôme Béglé, qui ce matin rapportait le silence de ses amis,
00:35:20 pour des raisons d'ailleurs assez précises.
00:35:21 Écoutons ce que disait Jérôme.
00:35:23 C'est peu de dire que l'accident causé vendredi soir par Pierre Palmade
00:35:27 sur la route départementale 32 en Seine-et-Marne
00:35:30 a suscité de multiples réactions.
00:35:31 Dans les minutes qui ont suivi la révélation du carambolage par le JDD.fr,
00:35:35 on a vu fleurir des tweets de soutien à l'acteur humoriste.
00:35:38 Par exemple, un programmateur d'une émission célèbre sur la radio publique,
00:35:42 des membres du Showbiz, des amis ou des connaissances du comédien
00:35:45 lui ont apporté leur soutien et leurs pensées.
00:35:48 Mais quelques heures plus tard, en apprenant les circonstances réelles de la collision,
00:35:52 la quasi-totalité ont retiré leur message devenu encombrant, voire indécent.
00:35:57 Ce n'était pas à Pierre Palmade qu'il fallait envoyer des voeux de prompt rétablissement,
00:36:01 mais aux quatre victimes de ce drame de la route.
00:36:03 La solidarité du Showbiz a d'abord fonctionné à plein
00:36:06 avant qu'un semblant de raison prenne enfin le dessus.
00:36:09 Et maintenant les langues se délient.
00:36:11 Par exemple, à la fin de l'année dernière, le metteur en scène Jean-Luc Moreau
00:36:13 s'est souvenu qu'en 2015, quand il mettait en scène la pièce et s'était à refaire,
00:36:18 Palmade lui avait demandé 100 euros pour s'acheter de la drogue.
00:36:21 Moreau avait prévenu son agent. On en était resté là.
00:36:24 On a également exhumé d'anciennes déclarations, d'anciennes condamnations,
00:36:27 de témoignages qui expliquent que Palmade n'était ni plus ni moins qu'un toxicomane.
00:36:31 Beaucoup de gens le savaient, mais personne ou presque n'a parlé.
00:36:34 Et aujourd'hui, dire que l'on sait, c'est se rendre indirectement complice
00:36:38 de l'accident de la semaine dernière. Donc, tout le monde se terre.
00:36:41 C'est vrai aussi, on l'a dit, alors Gauthier Lebret, je ne sais pas si c'était à l'Assemblée nationale
00:36:46 un sujet hier ou à Vincent Herouette, si vous le savez aussi,
00:36:49 parmi les hommes politiques que vous fréquentez, mais c'est un sujet tabou.
00:36:53 La cocaïne et les hommes politiques.
00:36:56 La drogue en France, c'est un sujet tabou.
00:36:59 Oui, mais là, je suis sur les hommes politiques et la cocaïne.
00:37:02 Vous êtes un réaliste des gens qu'on connaît, qui consomment, qui sniffent.
00:37:05 Oui, il y a beaucoup de rumeurs, mais moi je n'ai jamais pris sur le fait
00:37:09 de quelqu'un en train de...
00:37:11 Mais parmi aussi des journalistes, parmi aussi des journalistes qui donnent des leçons,
00:37:15 disons-le de temps en temps, effectivement, des grandes consciences.
00:37:19 Beaucoup de journalistes donnent des leçons.
00:37:21 Ça peut exister.
00:37:23 Je connais beaucoup de journalistes.
00:37:25 Vous avez l'air de dire qu'on serait tous complices et qu'on connaîtrait des politiques.
00:37:29 Oui, la réponse est oui.
00:37:31 Moi, je ne les connais pas.
00:37:32 Vous êtes sérieux ?
00:37:33 J'ai entendu parler, mais je ne l'ai jamais vu.
00:37:35 Oui, j'ai entendu. Bien sûr que j'ai entendu.
00:37:37 Mais entre ce que vous entendez...
00:37:39 Vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
00:37:41 Qu'est-ce que je dis ?
00:37:43 Je dis que moi, je n'ai pas accusé un politique dont quelqu'un a dit "ah oui, il sniffe".
00:37:49 Non, non, excusez-moi.
00:37:51 Je ne dis pas de non, je dis que c'est un sujet tabou.
00:37:53 Non, mais vous avez répondu.
00:37:55 À la preuve.
00:37:56 C'est forcément tabou puisque c'est interdit, je vous rappelle.
00:37:58 Bien sûr.
00:37:59 Donc c'est forcément tabou.
00:38:00 Donc c'est forcément tabou.
00:38:02 Et personne n'en vient se vanter d'eux.
00:38:04 C'est un sujet tabou.
00:38:06 À partir de là, c'est quand même grave d'accuser des gens...
00:38:10 Mais j'accuse personne ?
00:38:12 Vous allez leur dire "vous connaissez".
00:38:14 Non, je suis incapable de dire de façon sûre que telle ou telle personne dont j'ai entendu dire que c'est quelqu'un qui pouvait etc.
00:38:23 qu'ils étaient des toxicomanes, je ne sais pas.
00:38:25 En même temps, Pascal, pour reparler de Pierre Palmade,
00:38:29 lui, il a été condamné déjà en 1995 à 30 000 francs d'amende déjà pour utilisation, consommation en tout cas de drogue.
00:38:36 Donc tout le monde le savait.
00:38:38 Et j'en ai parlé avec son premier producteur, Claude Fournier,
00:38:40 qui avait lancé d'ailleurs aussi Muriel Robin, Bigard et Pierre Palmade.
00:38:43 Ils savaient qu'à un moment donné, ils touchaient à tout ça.
00:38:46 C'est un secret de polygénel.
00:38:48 Honnêtement, sur ce que dit Jérôme Béglé, il y a un peu une confusion.
00:38:51 C'est-à-dire qu'initialement, ce n'est pas tellement le milieu,
00:38:53 c'est ses amis qui réagissent en lui souhaitant un bon rétablissement sans savoir du tout ce qui s'est passé.
00:38:57 Ils retirent leurs tweets.
00:38:58 Moi, je pense qu'ils ont eu tort de retirer leurs tweets.
00:39:00 Tout le monde peut comprendre qu'ils les soutenus.
00:39:02 Leur ami, il découvre les circonstances, ça devient beaucoup plus compliqué.
00:39:04 C'est lui en effet le délinquant dans cet accident de voiture.
00:39:07 Mais derrière, il n'y a pas une complicité à aller rechercher,
00:39:09 particulièrement chez ses amis, dans la mesure où il exprimait lui-même sa toxicomanie en public.
00:39:14 Donc on était tous au courant de l'état de la personne.
00:39:17 Monsieur Véran, on va écouter Olivier Véran qui s'est exprimé là-dessus.
00:39:21 Non, mais on pourrait peut-être faire des tests par exemple.
00:39:23 On arriverait à l'Assemblée nationale et puis on ferait un test près des 570.
00:39:26 Je trouve que ça pourrait être pas mal.
00:39:29 Il y a un député récemment qui a expliqué qu'il était dealer à sa jeune personne.
00:39:32 Alors oui, c'est Louis Bouillard, mais il y a un député Renaissance
00:39:35 qui a été mis en retrait du groupe pour consommation de cocaïne.
00:39:38 Oui, pourquoi pas ?
00:39:41 Non, mais là il y a des preuves.
00:39:43 C'est interdit. Écoutons Olivier Véran.
00:39:45 C'est incaprécible.
00:39:47 C'est vrai que la consommation, la nature du stupéfiant qui va être consommé peut dépendre,
00:39:52 et en fonction des lieux, si vous êtes en métropole ou en ruralité, du profil social de l'usager.
00:39:57 Moi, je ne crois pas qu'il y ait une tolérance sociale, sociétale, et encore moins politique,
00:40:01 vis-à-vis de telle ou telle drogue, sous prétexte que tel ou tel public le consomme plus favorablement.
00:40:05 La drogue, la cocaïne, les opiacés, sont des drogues extrêmement dangereuses,
00:40:09 avec un pouvoir addictif extrêmement puissant,
00:40:12 et qui conduisent à des drames humains qu'il nous faut éviter par tous les moyens.
00:40:15 Bon, écoutez les choses simples.
00:40:17 Je suis contente de lui entendre dire, parce que je ne sais pas s'il va de temps en temps au cinéma,
00:40:19 mais c'est assez cool au cinéma la drogue.
00:40:21 C'est la représentation de...
00:40:23 Oui, ça dépend du film.
00:40:24 C'est la fiction, là.
00:40:26 Non, mais peu importe, ce que je veux dire, c'est qu'il y a une présentation de la chose qui n'est pas spécialement...
00:40:31 Oui, mais là, ce qui m'ennuie dans ce que vous dites, c'est que vous mettez un point de vue moral sur la fiction.
00:40:35 Si tu fais un film sur des dealers, tu montes de la coke.
00:40:40 Non, mais ce que je veux dire, c'est que dans certaines soirées, je ne vous parle pas d'un film sur les dealers ou le trafic de drogue.
00:40:46 Vous voyez, dans un film, vous pouvez avoir un film qui tourne autour du meurtre,
00:40:49 vous n'avez pas l'impression en sortant que le meurtre, c'est un peu cool.
00:40:52 Donc, ce n'est pas une question de point de vue moral sur la chose,
00:40:54 c'est simplement que c'est présenté, c'est normal, quoi.
00:40:57 C'est normalisé.
00:40:59 Entendre un ministre de la République dire qu'il n'y a pas de tolérance sur la drogue, c'est...
00:41:04 Qui dans les faits...
00:41:05 Je veux dire, le spectacle de la rue, moi, j'ai habité pendant des années au-dessus d'un point de vue...
00:41:10 C'est des salles de shoot, en fait.
00:41:11 En plein cœur de Paris, à deux pas du Champ de Mars.
00:41:14 Visiblement, ça ne dérangeait personne.
00:41:15 Une petite visite dans le dixième arrondissement s'impose.
00:41:17 Non, mais je suis d'accord avec vous.
00:41:18 Une petite visite dans le dixième arrondissement s'impose.
00:41:19 Mais hier, on a passé un sujet où les dealers proposent un modus vie dans vie avec les gens qui habitent dans la citoune.
00:41:28 Non, mais il y a une tolérance parce qu'on est dépassé.
00:41:30 Tout le monde le sait.
00:41:31 Le chiffre d'affaires de la drogue, c'est à peu près l'équivalent de celui de la Suède.
00:41:35 Tous les producteurs se mettaient ensemble, ça en ferait le 22e pays pour le PIB sur la planète.
00:41:42 Vous vous rendez compte de cette réalité ?
00:41:44 Et la France est un des pays, je répète, les plus consommateurs de toutes les drogues.
00:41:50 C'est aussi le pays où il y a le plus de suicides de jeunes, c'est le pays où il y a le plus de dépressifs.
00:41:54 Et là, le ministre de la Santé vous dit qu'on n'est pas du tout tolérant avec la drogue.
00:41:58 Mais il se fout du monde.
00:41:59 On va changer de sujet.
00:42:01 Sauf que la France est le pays aussi qui consomme le plus d'anxiolithiques.
00:42:04 Je ne parle pas de drogue, je parle de médicaments.
00:42:06 Donc il y a un problème, effectivement, de dépression.
00:42:09 La révolution du bonheur a échoué.
00:42:13 La révolution, on nous promettait le bonheur pour tous.
00:42:18 Enfin, ça y est, on était libérés de notre chaîne.
00:42:20 Vivement l'ancien régime, c'était mieux.
00:42:22 Non mais le fêté, excusez-moi, on a raté.
00:42:25 Ne soyez pas méprisants avec Chantal.
00:42:29 Avec Chantal !
00:42:31 Avec Chantal !
00:42:32 Parce que je m'appelle Gérard, qu'elle s'appelle Chantal.
00:42:34 Avec Charlotte, ne soyez pas méprisants.
00:42:38 Chantal.
00:42:39 Charlotte n'a pas demandé de rétablir le servage.
00:42:41 Mais vous êtes vraiment méprisants.
00:42:43 Quel mépris. Même le jour de la Saint-Valentin, quel mépris.
00:42:47 Bon, on termine sur ce sujet.
00:42:49 La première palvade, peut-être que vous disiez que vous l'aviez croisée.
00:42:52 Oui, à plusieurs reprises.
00:42:54 Puisque moi, j'ai mangé au moins cinquantaine de poteaux-feu avec lui.
00:42:57 Puisque Sylvie Jolie...
00:42:59 C'est une information effectivement importante.
00:43:01 C'est une information intéressante parce que Sylvie Jolie a été très importante dans sa carrière.
00:43:04 Lui a permis en tout cas d'exister très vite.
00:43:06 Sylvie Jolie, les anciens...
00:43:08 Immense humoriste.
00:43:09 Et une des premières d'ailleurs.
00:43:11 Une des premières femmes avec Zouk.
00:43:13 C'est les deux grandes humoristes finalement.
00:43:16 C'est plus de la mettre avec Zouk.
00:43:19 Oui, c'est plus un télo avec Zouk que Jacqueline Maillant.
00:43:23 Qui faisait du boulevard.
00:43:25 Alors que le one man...
00:43:27 Et je me souviens de ces vendredis soirs passés avec Pierre Palmat.
00:43:29 Qui était toujours là aussi au poteau-feu.
00:43:31 Pierre Vitry qui est le mari de Sylvie Jolie.
00:43:33 Et ce personnage était exceptionnel en tout cas dans son talent, dans sa forme, dans son expression.
00:43:39 On le sentait déjà très tôt, très vite et très jeune pour lui.
00:43:43 Parce qu'il faut rappeler quand même qu'en 1987, quand il commence sa carrière, il n'a même pas 20 ans.
00:43:48 Donc c'est quand même... Il a à peine 19 ans.
00:43:50 Et il est une star en peu de temps avec La Classe.
00:43:52 La Classe à l'époque, on savait qu'en France en 1987, il y avait 19 millions de téléviseurs en France.
00:43:58 Dont 16 millions en couleur.
00:44:00 C'est important de le rappeler.
00:44:01 Donc quand vous faisiez une émission comme La Classe, vous étiez regardé par 6-7 millions de personnes.
00:44:05 Il faut se remettre dans un contexte.
00:44:07 Il y avait plus de téléviseurs en 1987 que 19 millions à mon avis.
00:44:11 Il y avait 19 millions, 500 milles en France.
00:44:13 Non, non, non.
00:44:14 En tout cas, La Classe est une émission très populaire.
00:44:17 La Classe, c'est Fabrice, il est empereur sur RTL.
00:44:21 Qui était un animateur exceptionnel, culte.
00:44:25 Et vous aviez, parce que moi je regardais ça à l'époque, parce qu'il y avait beaucoup de second degré chez ces animateurs-là.
00:44:32 On pouvait prendre ça au premier degré, mais aussi au second degré.
00:44:34 Et c'est là qu'a commencé Bigard, La Roque, Anne Roumanoff, Muriel Robin.
00:44:41 C'était un vivier formidable.
00:44:42 Et puis il y avait des gens improbables comme un dénommé Pompon.
00:44:45 Je ne sais pas si vous vous souvenez.
00:44:46 Oui, absolument.
00:44:47 Il y avait également Blaise qui faisait des histoires.
00:44:49 Un acteur de nice, Michel Pruvo.
00:44:51 Bref.
00:44:52 Et puis il y avait le célèbre À la queue de l'oeu.
00:44:54 Tout ça produit par Guilux.
00:44:55 Oui, À la queue de l'oeu, comment s'appelait le film ?
00:44:57 Bézu.
00:44:58 Bézu, c'était franchement, c'était une émission improbable.
00:45:01 1 million de disques en 1987.
00:45:02 Improbable, Fabrice.
00:45:03 Vous ne vous souvenez pas de ça ?
00:45:05 Je trouve qu'il y avait une légèreté.
00:45:07 Mais si, parce qu'il y avait une légèreté dans ces années-là.
00:45:10 Il y avait une autre émission culte, pareil, avec beaucoup de second degré et de distance.
00:45:14 C'était Jean-Pierre Fougo qui la faisait avec l'Académie des Neufs.
00:45:17 Et les gens qui étaient là, qui avaient un talent absolument incroyable,
00:45:21 se prêtaient à un jeu de second degré.
00:45:24 Je pense à des gens comme Roger Carrel, Marc Mercadier,
00:45:27 des gens du Boulevard, Gérard Hernandez,
00:45:29 qui avaient en fait énormément de talent, mais qui faisaient ça sans se prendre au sérieux.
00:45:34 Cette légèreté-là.
00:45:35 Moi, j'ai beaucoup aimé ces artistes-là de cette époque-là.
00:45:39 Avant, il y avait eu les grands enfants, vous voyez.
00:45:41 Donc, c'était des gens très cultivés, très forts, très intelligents,
00:45:44 mais qui faisaient des choses potaches.
00:45:47 Vous savez comme on dit, potache.
00:45:48 Comme nous.
00:45:49 Comme les chansonniers, dans une génération.
00:45:50 Exactement.
00:45:51 Non, mais potache.
00:45:52 Cet esprit-là, et c'est un esprit de bienveillance et simplement de drôlerie.
00:45:55 Et de transacteur.
00:45:56 Et Fougo était génial dans l'Académie des Neufs.
00:45:58 Il a fait beaucoup de sketch avec Daniel Prévost.
00:46:00 Je referme la parenthèse.
00:46:01 En plus, je sais qu'il nous écoute de temps en temps.
00:46:03 Donc, s'il nous écoute, je le salue.
00:46:05 On a terminé ?
00:46:06 On a terminé ?
00:46:07 Pourquoi vous dites trop tard ?
00:46:08 Parce que maintenant, tout le monde sait ce à quoi vous aspirez.
00:46:11 Mais si, cette émission, une émission bienveillante,
00:46:15 avec des gens qui auraient l'esprit potache.
00:46:17 Bien sûr.
00:46:18 Écoutez, on est en retard.
00:46:20 On va marquer la pause.
00:46:21 On va parler de l'Assemblée nationale.
00:46:23 On a parlé 50 minutes de Pierre Panade.
00:46:27 On va parler de l'Assemblée nationale avec le mot "assassin".
00:46:30 Ça, ce n'est pas vraiment l'esprit potache.
00:46:32 Et puis, comme aujourd'hui, c'est la Saint-Valentin,
00:46:35 on va recevoir également un chocolatier.
00:46:41 On sera également avec un fleuriste.
00:46:43 On parlera de PSG-Bayern ce soir.
00:46:45 C'est sur Canal.
00:46:46 Grand match, grand danger.
00:46:48 Grand match de Saint-Valentin.
00:46:49 Comment ?
00:46:50 Grand match de Saint-Valentin, du coup.
00:46:51 Ça va créer des problèmes.
00:46:53 Alors là, c'est Dylan.
00:46:55 Effectivement, si vous êtes amoureux du PSG, amoureux de votre fiancée,
00:46:58 qu'est-ce que vous choisissez ?
00:46:59 Il faut trouver une fiancée qui soit elle-même amoureuse du PSG.
00:47:02 C'est compliqué.
00:47:03 Comment ?
00:47:04 Si il faut en changer juste pour le match, ça ne va pas être compliqué.
00:47:07 Ça ne va pas être simple.
00:47:09 Il faut faire l'un des deux en replay.
00:47:11 Bon, Gauthier, oui, c'est ennuyeux.
00:47:15 Fabien, restez.
00:47:17 On va voir comment se débrouille le chocolatier.
00:47:19 On le fera rentrer dans les dix dernières minutes.
00:47:21 À tout de suite.
00:47:24 9h30, elle n'avait pas reçu de fleurs.
00:47:27 Est-ce qu'à 10h, votre fiancée, qui vous a peut-être écouté, a envoyé des fleurs ?
00:47:32 Malheureusement, je suis désolée de vous déçoir.
00:47:34 Il est en risque, votre fiancée.
00:47:35 Je vous le dis, il est en grand, grand risque.
00:47:37 Il est en grand danger.
00:47:38 Parce que là, il est 10h maintenant.
00:47:39 Le pauvre.
00:47:40 Oui, le pauvre, à mon avis, ce soir, ça va être compliqué.
00:47:43 Peut-être qu'il prépare une surprise après.
00:47:45 Déjà qu'il appelle G. Bayern, mais bon, ça, c'est un autre débat.
00:47:48 Parce qu'en plus, ce soir, il n'a pas appelé G. Bayern, il ne vous envoie pas de fleurs le matin.
00:47:51 Changez de fiancée.
00:47:53 10h.
00:47:54 Revenez sur le marché.
00:47:55 10h.
00:47:56 4 jours après l'accident de Pierre Palma, un homme de 47 ans, indiquant être l'un des passagers de la voiture,
00:48:05 a été placé en garde à vue.
00:48:06 Il est toujours en cours d'audition.
00:48:07 L'homme se serait présenté alcoolisé.
00:48:10 Ses déclarations restent encore à confirmer.
00:48:12 Deux hommes au total sont soupçonnés d'avoir pris la fuite après ce terrible accident.
00:48:17 Ford veut supprimer presque 4000 postes en Europe sur les 3 prochaines années,
00:48:21 dont 3600 en Allemagne et au Royaume-Uni, notamment dans ses équipes de développement de produits.
00:48:27 Le constructeur automobile américain entend créer une structure de coupe plus compétitive en Europe,
00:48:32 où il rencontre des difficultés.
00:48:34 Enfin, le bilan s'alourdit de jour en jour.
00:48:37 Plus de 35 000 morts désormais en Turquie et en Syrie.
00:48:39 Et plus d'une semaine après le drame, des survivants sont encore sortis des décomptes.
00:48:44 Ce sont de véritables miracles.
00:48:46 En Turquie hier, vous le voyez, un enfant de 13 ans a été sauvé.
00:48:49 En Syrie, un avion chargé d'aide pour les victimes a atterri ce matin à Alep.
00:48:54 L'Assemblée nationale hier, et je le disais, ce mot assassin, on va écouter M. Saint-Aul,
00:48:59 hier, il apostrophait Olivier Dussopt.
00:49:03 Du coup, on est en sympathie, en empathie avec M. Dussopt.
00:49:07 Au départ, on ne l'était plus, on ne l'était pas,
00:49:10 mais maintenant, il en prend tellement que selon le principe que celui qui est attaqué,
00:49:14 tu as envie de le défendre et de le prendre dans tes bras, bien sûr.
00:49:18 Il l'a traité d'assassin.
00:49:20 Écoutez cette séquence.
00:49:22 Puisque vous avez voulu parler des morts du travail,
00:49:27 je vous donne les chiffres, parce que vous avez menti encore une fois,
00:49:30 et comme vous êtes ministre du fait de votre félonie, ça ne me surprend pas.
00:49:34 En 2017, il y avait 550 morts dans des accidents du travail dans ce pays.
00:49:41 En 2018, il y en avait 562.
00:49:45 En 2019, il y en a eu 733.
00:49:48 Et je ne compte pas les accidents de la route, évidemment.
00:49:51 Ce qui signifie qu'entre 2017 et 2019, c'est 33% d'accidents du travail causant la mort en plus.
00:49:58 Donc vous ne pouvez pas arriver ici et me dire que la suppression des CHSCT n'a eu aucun effet.
00:50:04 Ce sont 150 orphelins, veuves en plus, et vous avez la responsabilité de ces choix politiques.
00:50:11 Vous êtes un imposteur et un assassin.
00:50:14 (Applaudissements)
00:50:22 — Chers collègues, alors...
00:50:24 (Applaudissements)
00:50:28 Chers collègues, ne hurlez pas. J'ai entendu. Ne hurlez pas. Je suspends deux minutes.
00:50:35 (Applaudissements)
00:50:37 — Je l'ai dit hier, grande maîtrise de la présidence Chenu.
00:50:40 — Oui, précisément. — Ah mais...
00:50:42 — Vraiment, à chaque fois, elle trouve les mots justes.
00:50:45 Alors Mme Aurore Berger est montée au créneau, ainsi que tous les présidents de groupe,
00:50:49 pour dire des choses les plus banales.
00:50:52 C'est-à-dire qu'on ne pouvait pas s'exprimer comme ça à l'Assemblée nationale.
00:50:56 Et je vous propose d'écouter les excuses, précisément, de M. Santoul,
00:51:02 en même temps que M. Dussopt, qui ne les a pas acceptées.
00:51:07 Ce qui vous faisait réagir tout à l'heure.
00:51:11 — J'ai eu, il y a quelques instants à ce micro, des mots que l'émotion et l'emportement m'ont fait mal choisir
00:51:19 et qui sont déplacés. Je souhaite évidemment les retirer et adresser des excuses publiques au ministre.
00:51:27 Et je me tiens à sa disposition pour avoir un échange plus personnel et lui présenter à nouveau mes excuses.
00:51:32 Je crois effectivement que nous avons ici une responsabilité, qui est de mener un débat clair, argumenté,
00:51:40 je ne suis pas de ceux qui se dérobent à la polémique.
00:51:43 Et ceux d'entre vous qui me connaissent et qui ont eu l'occasion d'échanger plus directement avec moi le savent.
00:51:48 Je ne suis pas non plus de ceux qui choisissent la mauvaise foi.
00:51:52 — Monsieur le député, j'entends vos excuses. Elles ont le mérite d'être présentées.
00:51:56 Et elles permettent au débat de se poursuivre.
00:51:59 Depuis une dizaine de jours, dans plusieurs de vos interventions, vous avez eu à mon égard
00:52:03 entre 10 et 12 qualificatifs que je peux considérer comme insultants,
00:52:07 dont un qui a atteint le paroxysme de l'insulte.
00:52:10 J'entends vos excuses, mais vous comprendrez qu'être traité d'assassin ne se pardonne pas.
00:52:14 Par contre, ces excuses ont un mérite. C'est qu'elles permettent au débat de continuer.
00:52:17 Et c'est mon seul souhait.
00:52:19 — Mais si on vous traite d'assassin et qu'on s'excuse, vous pardonnez, Charlotte, donc ?
00:52:23 — J'espère. Mais attendez, je ne fais aucune leçon de morale à Olivier Dussopt.
00:52:26 Il réagit exactement comme il peut, comme il veut. Il s'en prend plein la gueule. C'est insupportable.
00:52:30 C'est pas du tout le sujet. C'est simplement que dans le débat public,
00:52:33 on relance cette chose comme si pour une fois, il n'y avait pas eu d'excuses.
00:52:38 Or, on pourrait insister sur le fait que pour une fois, il y en a un qui, dans le débat public...
00:52:42 Après, c'est un procès d'intention, vous savez. Allez disserter.
00:52:45 — Le mot « assassin » est tellement puissant que je vois pas comment...
00:52:47 — Mais attendez. — Il est oublié. Il peut pas faire autrement. Pardonnez-moi.
00:52:49 — Excusez-moi. Dans le débat public, il y a des mots qui volent en permanence,
00:52:52 qui sont tous très puissants. Il y en a d'autres qu'on... Non, mais excusez-moi.
00:52:55 Si. Désolée. — J'ai jamais entendu « assassin » comme ça.
00:52:59 — Oui, comme ça. — Il y a des choses qui sont dites...
00:53:01 — J'imagine que de temps en temps, des gens...
00:53:03 — Quand on vous traite de facho ou de nazi, je sais pas. Dans l'histoire, c'est pire qu'assassin.
00:53:06 C'est assez renouvelé, en fait. Par ailleurs...
00:53:09 — Non mais là, c'est pas un meeting politique. — Là, c'est pas un meeting.
00:53:12 — C'est l'Assemblée nationale. — Non mais c'est pas...
00:53:14 — C'est l'Assemblée nationale. — Je dis pas... Attendez. Je dis pas que ça ne mérite pas
00:53:16 même une sanction, etc. Je dis simplement que pour une fois...
00:53:19 — Ça ne mérite pas une sanction. C'est-à-dire qu'il doit être exclu 15 jours.
00:53:21 — Il a peine maximum. Les autres l'ont été pour dire moins que ça.
00:53:25 — Pour rien. Pour rien, pour la première fois, en tout cas.
00:53:27 Mais simplement, on ne peut pas faire comme si ça n'existait pas.
00:53:31 Et derrière, je vois bien, tout le monde disserte en disant...
00:53:33 Attention, ce que vous m'avez dit tout à l'heure, vous êtes naïfs, l'intention.
00:53:36 Moi, je suis désolée. Je ne juge pas des intentions des personnes.
00:53:38 C'est pas mon métier. Je sais que tout le monde le fait, mais pas moi.
00:53:41 — Bon. Qu'est-ce qu'il va...
00:53:43 — Non mais il y aura un bureau, effectivement, à l'Assemblée aujourd'hui.
00:53:45 — Il va être exclu. — C'est possible.
00:53:47 — Il va être excusé, contrairement à Thomas Porte, qui a été exclu parce qu'il ne s'est pas excusé.
00:53:51 Mais effectivement, on est dans une période un peu particulière, parce que s'il est exclu,
00:53:54 ça fera trois exclusions en trois mois, alors qu'avant, il n'y en avait eu qu'une en 60 ans.
00:53:58 Et je suis quand même allé voir parce que tout à l'heure, Joseph disait
00:54:01 qu'on n'est jamais allé aussi loin. Mais par exemple, ce que disait Claude Ottolara,
00:54:04 qui a réalisé la traversée de Paris, notamment en cas de malheur,
00:54:06 qui a été aussi député sur Simone Veil au moment des débats sur l'avortement,
00:54:10 c'est largement pire que ce député insoumis.
00:54:13 Donc on a aussi changé d'époque.
00:54:14 — Il était député à ce moment-là, Claude Ottolara ?
00:54:17 — En 74 ?
00:54:18 — Il était député au moment où Simone Veil défendait exactement la...
00:54:21 — Vous m'étonnez, parce qu'il était député de la République ?
00:54:24 — Oui, il a été député de la République, Claude Ottolara.
00:54:26 — Parce qu'il a eu un engagement au Front national.
00:54:29 Vous m'étonnez que Claude Ottolara soit député en 74. Mais vérifiez.
00:54:35 Vérifiez, parce que ça m'étonnerait, pour tout vous dire. Vraiment, ça m'étonnerait.
00:54:39 — Je vérifie tout de suite.
00:54:40 — Vous êtes sûr de moi, donc je suis quasiment sûr de moi, 99 %, mais vous me faites douter.
00:54:46 — Non, non, mais sur le débat...
00:54:47 — Oui, Vincent Gerboët.
00:54:49 — Deux mots, juste. D'abord, le député soulève quand même un vrai problème,
00:54:54 qui est le nombre de morts au travail, qui aurait augmenté selon lui.
00:54:58 Il a un discours qui est hyper démago, qui est hyper démago, mais pas argumenté,
00:55:02 mais il a quand même ce chiffre qu'il donne, 500 morts.
00:55:05 Donc c'est la violence sociale qu'il dénonce.
00:55:07 Et effectivement, à partir du moment où on dénonce la violence sociale,
00:55:11 on a à peu près tous les droits en France.
00:55:14 Et la curiosité, c'est qu'il s'excuse, parce que vous avez jamais entendu
00:55:18 ni Robespierre ni Saint-Just s'excuser de quoi que ce soit,
00:55:22 parce que même s'ils ont envoyé à la guillotine des milliers et des milliers d'innocents,
00:55:27 eh bien c'était au nom de la lutte contre la violence sociale.
00:55:30 — Il a été député européen. Il a jamais été député de la République.
00:55:33 Député européen en 89, sous l'étiquette du Rassemblement National,
00:55:40 du Front National plus directement. Et en 74, il n'était pas député.
00:55:44 — Oui, mais là où Gauthier...
00:55:45 — Il parlait peut-être de Simone Veil, mais il n'en était pas député à l'Assemblée nationale.
00:55:49 — Là où Gauthier a raison, c'est que le débat sur l'avartement en 74,
00:55:52 on l'a rendu les pires choses à l'Assemblée.
00:55:54 — Mais pas le mot "assassin".
00:55:57 — Pas le mot "assassin".
00:55:58 — Disons les trucs rares.
00:55:59 — Soyons précis.
00:56:01 — Je vous connais sur tous les sujets du relativisme.
00:56:04 — Déjà avant.
00:56:05 — En fait, je pourrais prendre n'importe quel sujet.
00:56:09 — Ça existe avant.
00:56:10 — Au fond, ce que vous voulez dire, et c'est ça qui est terrible,
00:56:13 la manière dont se conduit la France insoumise, ça n'est jamais arrivé sous la Ve République.
00:56:18 Ces gens se comportent n'importe comment, avec une violence verbale jamais vue,
00:56:23 avec un niveau culturel, intellectuel qu'on n'a jamais vu. Jamais.
00:56:27 — Je peux répondre ?
00:56:29 — Jamais.
00:56:30 — C'est arrivé.
00:56:31 — Et vous, vous dites "ce n'est pas vrai".
00:56:33 Ce que vous dites, "ce n'est pas vrai", la façon dont se comporte la France insoumise,
00:56:38 je suis, je trouve ça scandaleux et je le dénonce.
00:56:40 Je disais simplement que, hélas, dans l'hémicycle, on a entendu, on a eu des scènes...
00:56:45 — La preuve que non, il y a eu trois exclusions en 15 jours, il y en a eu une en 60 ans.
00:56:50 — Mais vous savez pourquoi ? Parce qu'une fois qu'ils avaient mis dehors Grégoire de Fournasse
00:56:54 pour faire plaisir à la France insoumise...
00:56:56 — Vous êtes tous des versatiles.
00:56:57 — Je réponds à Gérard. Gérard, il relativise tout.
00:56:59 — Non, mais non.
00:57:00 — Je suis désolé.
00:57:01 — Non, non.
00:57:02 — Georges Marchais, c'était d'un autre niveau que ce que j'entends aujourd'hui.
00:57:05 — Oui, oui, mais c'est sur le niveau le problème, c'est pas...
00:57:07 — Voilà. Monsieur Kremet, c'était d'un autre niveau et pourtant c'était violent.
00:57:10 — J'ai été attaché parlementaire, j'ai été au moment de...
00:57:12 Justement, j'ai été au moment du débat sur l'école libre, j'ai assisté au terrain,
00:57:17 j'ai été journaliste politique.
00:57:18 Réellement, ce mot même d'assassin et le comportement de la FI,
00:57:23 il y a eu toujours des comportements violents, des noms d'oiseaux,
00:57:26 mais jamais on a atteint ce stade, jamais on a atteint ce stade.
00:57:28 Moi, ce qui m'intéresse aussi, c'est de savoir, je me tourne vers Gautier,
00:57:31 c'est-à-dire savoir les autres personnes de l'ANUP, c'est-à-dire où est-ce qu'ils en sont.
00:57:35 — Allez, on avance.
00:57:36 — Ils se sont solidarisés parce qu'ils sentaient bien quand même que c'était la fac pro.
00:57:39 — Parce que jusqu'à présent, Gautier, j'ai pas vu, j'ai regardé Vérité...
00:57:42 — Écoutons Mme Brune-Pivet et on change de sujet après.
00:57:44 — Non, non, il a pris la parole hier, Olivier Faure.
00:57:46 — J'ai pas vu, j'ai pas vu.
00:57:47 — Il a pris la parole pour dire qu'il fallait qu'il s'échasse tout de suite.
00:57:49 — Je n'ai pas vu, je sais bien, mais je n'ai pas vu.
00:57:51 — Chassagne a pris la parole aussi à l'Assemblée, elle a été très dure.
00:57:53 — Soyez gentils, soyez disciplinés parce qu'il reste 25 minutes,
00:57:55 on a beaucoup de choses, c'est la Saint-Valentin, je voudrais qu'on parle du chocolat
00:57:58 et vous, vous ne parlez que spectacle.
00:58:01 Autrement, vous n'avez pas la parole.
00:58:03 — Justement.
00:58:04 — Voilà.
00:58:05 Mme Brune-Pivet.
00:58:07 — Ce qui se passe à l'Assemblée nationale en ce moment, c'est grave.
00:58:11 C'est grave parce qu'on démontre depuis une semaine qu'à cause de quelques-uns,
00:58:17 nous ne sommes pas capables de mener un débat démocratique
00:58:20 à la hauteur des attentes des Français.
00:58:22 — À quelques-uns, ce sont les députés insoumis, pour être très claire ?
00:58:24 — Très clairement, oui.
00:58:25 On a un groupe de députés insoumis, évidemment pas tous,
00:58:28 parce qu'il ne faut pas faire d'amalgame,
00:58:30 mais très clairement, on a une stratégie qui est mise en place
00:58:34 par un groupe politique d'obstruction, de prise à partie personnelle,
00:58:40 de guérilla parlementaire, d'agressivité, d'invective, parfois d'injure.
00:58:46 — Bon, on sera tous d'accord. C'est terminé.
00:58:49 — Parlez de spectacle, là, je vous jure.
00:58:51 — Oui, mais voilà.
00:58:52 Le dîner du CRIF hier, Elisabeth Borne a appelé à combattre
00:58:55 de toutes nos forces l'antisémitisme.
00:58:57 Et je voulais qu'on l'écoute, Elisabeth Borne,
00:58:59 parce qu'elle a témoigné d'abord de sa vie, de sa famille.
00:59:03 Et il faut, comment dire, ce combat, il faut le rappeler,
00:59:09 il faut enseigner la Shoah dans toutes les classes, bien évidemment.
00:59:13 Et c'est ce qu'elle a voulu rappeler hier.
00:59:15 Écoutons ce qu'a dit Mme Borne.
00:59:17 — Il y a des dates qui marquent un destin.
00:59:21 Pour mon père, mais en réalité pour toute ma famille,
00:59:26 c'est le 25 décembre 1943.
00:59:31 Ce jour-là, avec mon grand-père et mes oncles,
00:59:35 il a été arrêté par la Gestapo.
00:59:39 Puis se furent les wagons plombés, les ordres, les coups,
00:59:44 les humiliations, Drancy, Auschwitz.
00:59:50 Ils étaient 1250 au départ, six sont revenus.
00:59:56 Ce qui s'est passé là-bas, mon père l'a écrit dans deux lettres,
01:00:00 qui sont le seul témoignage que je conserve de lui.
01:00:05 Ce qui s'est passé là-bas, certaines de vos familles l'ont vécu,
01:00:09 des témoins nous l'ont dit.
01:00:11 Celles et ceux qui ont pris ces trains vers l'Est
01:00:14 ont vu en face les abîmes auxquels pouvait conduire la haine
01:00:19 et les frontières de l'humanité.
01:00:22 Pour toutes celles et ceux qui sont revenus,
01:00:25 une vie différente commençait.
01:00:28 Certains ont réussi à garder le goût de l'espérance
01:00:31 et la foi dans la vie, d'autres non.
01:00:35 Je ne le sais que trop bien.
01:00:39 Mesdames et messieurs, vous le comprenez,
01:00:42 prendre la parole devant vous ce soir a un écho particulier pour moi.
01:00:48 Et notre devoir, c'est de faire en sorte
01:00:51 que jamais l'histoire ne se répète.
01:00:54 C'est combattre de toutes nos forces l'antisémitisme
01:00:58 partout où il se montre, partout où il frappe,
01:01:02 partout où il se cache.
01:01:05 Il faut rappeler inlassablement ce qu'a été la Shoah.
01:01:13 Elle l'a dit dans une autre intervention,
01:01:15 il faut pouvoir enseigner la Shoah à l'école.
01:01:17 C'est un message fort, parce que quand elle dit ça,
01:01:19 elle sait aujourd'hui que certaines classes de la République
01:01:23 cette réalité n'est pas possible.
01:01:26 C'est ça qu'elle a dit hier soir.
01:01:28 Parce que cet antisémitisme là qui est nouveau,
01:01:30 ce n'est plus l'antisémitisme de Drummond,
01:01:32 ce n'est plus l'antisémitisme chrétien, si j'ose dire,
01:01:36 qui combattait les Juifs, ou de la libre parole,
01:01:39 c'est l'antisémitisme qui est présent parfois dans les cités, disons-le.
01:01:45 Oui, mais pas simplement dans les cités.
01:01:48 C'est-à-dire que quand vous avez un certain nombre de politiques,
01:01:50 et là je reviens, pardonnez-moi El-Effi,
01:01:52 quand vous avez un certain nombre de politiques qui soutiennent,
01:01:54 qui ont soutenu, enfin qui soutiennent d'ailleurs toujours M. Corbyn,
01:01:57 qui a laissé s'installer l'antisémitisme au sein du Parti travailliste,
01:02:00 ou quand vous avez des personnes qui sont sous couvert d'antisionisme,
01:02:02 qui servent de string idéologique, pardonnez-moi, à l'antisémitisme,
01:02:05 là aussi il faut poser les vraies questions.
01:02:07 Je veux remercier Gautier Lebret,
01:02:09 et vous allez être remplacé dans quelques instants par un chocolatier
01:02:13 qui est avec nous, parce qu'il y a beaucoup de gens qui...
01:02:16 Venez vous mettre ici.
01:02:17 Voilà, le chocolatier, notre ami chocolatier,
01:02:19 qui s'appelle Aurélien Rivoire, qui est co-fondateur de Aléno et Rivoire,
01:02:24 c'est l'occasion d'ailleurs de saluer évidemment Yannick Aléno, et tout.
01:02:27 Et...
01:02:29 Vous avez ces chocolats qui sont là.
01:02:31 - Non, non, non, il faut que Gautier reste ici.
01:02:32 - Non, Gautier, alors vous pouvez, vous allez laisser votre place,
01:02:35 mais en revanche vous pouvez rester là si vous voulez, sur une place à côté,
01:02:38 et manger comme les enfants, un petit chocolat.
01:02:41 - Un chocolat ?
01:02:43 - Non, vous êtes le plus jeune d'entre nous.
01:02:45 - Pour faire trop plaisir au Ton Lara.
01:02:47 - Voilà, Claude au Ton Lara...
01:02:49 - Député européen, et c'est en tant que député européen qu'il a dit ça.
01:02:51 Pardon, pas en tant que député national.
01:02:53 - Mais Claude au Ton Lara, vous savez, Claude au Ton Lara, c'est un immense réalisateur.
01:02:57 - Merci, j'ai vu La Traversée de Paris en cas de malheur.
01:02:59 - Oui, La Traversée de Paris.
01:03:00 - Avec Barilou et Gabin.
01:03:01 - Voilà, la vérité...
01:03:02 - Il a été député européen, mais dix ans plus tard, effectivement.
01:03:04 - Mais...
01:03:05 - Il a dit des horreurs sur Simone Veil en tant que député européen.
01:03:07 - Bon, vous avez toujours raison.
01:03:09 - Non, mais non, j'ai eu tort sur Député national.
01:03:11 - Vous allez faire une grande carrière.
01:03:13 - Mais bon, j'essaie de faire la cerise.
01:03:15 - Si vous allez faire une grande carrière.
01:03:17 - C'est gentil.
01:03:19 - Bon, donc monsieur Aurélie Rivoire va arriver.
01:03:23 Noémie Schultz est avec nous puisqu'on suit tous les jours le procès de la ruée Erlanger.
01:03:29 Est-ce qu'en quelques mots, parce que nous sommes très en retard déjà, Noémie Schultz,
01:03:33 vous pouvez nous dire ce qu'est les débats du jour ?
01:03:39 - Alors, on entend aujourd'hui, depuis hier et encore jusqu'à demain, les parties civiles,
01:03:44 donc les victimes dans cette affaire.
01:03:46 On a entendu par exemple les habitants du sixième étage de cette immeuble de la rue Erlanger.
01:03:51 Mathieu qui s'est réveillé cette nuit-là, qui est réveillé par le bruit d'une petite explosion.
01:03:55 Les cris de ses voisins, il ouvre la porte de son appartement.
01:03:57 L'air est chargé d'une épaisse fumée noire, des flammes brûlent ses cheveux.
01:04:01 Alors il se réfugie sur son balcon.
01:04:03 En quel son dehors la température est négative ?
01:04:06 J'ai enjambé la rambarde pour me mettre le plus loin possible de l'appartement.
01:04:09 J'entends des cris, pas des gens qui ont peur, mais des gens qui sont en train de souffrir.
01:04:12 Dans l'appartement d'à côté, Najib et son épouse Radia s'habillent.
01:04:16 Elle n'arrêtait pas de me parler.
01:04:17 Moi, j'étais complètement silencieux.
01:04:18 Je cherchais une solution.
01:04:19 Je n'avais aucune solution.
01:04:20 C'est un homme qui parle d'une voix éteinte par le chagrin.
01:04:23 Il poursuit.
01:04:24 Elle a l'idée absurde de faire une corde avec des draps.
01:04:26 Je ne pouvais pas lui dire non.
01:04:28 Il faut attendre les pompiers.
01:04:29 Elle m'a demandé de prendre ma pièce d'identité le temps que je me retourne.
01:04:31 Elle n'était plus là. Radia vient de tomber du sixième étage sous les yeux de son voisin Mathieu,
01:04:37 qui voit ensuite un autre jeune homme de 16 ans se jeter dans le vide pour échapper aux flammes.
01:04:42 Je pensais que ça allait être mon tour.
01:04:43 Je regrettais de ne pas avoir mon téléphone pour appeler mon père et lui dire que je l'aime avant de mourir.
01:04:47 Mathieu et Najib, qui ont été tous les deux secourus par les pompiers ce soir-là.
01:04:51 Vous êtes avec Olivier Gangloff, Noemi.
01:04:54 Et tous les jours, on vous voit dans l'ancien palais de justice,
01:04:57 parce que la cour d'assises est toujours dans l'ancien palais de justice, Noemi Schultz.
01:05:02 Absolument. Vous savez, il y a ce grand tribunal moderne qu'on voit à Porte de Clichy.
01:05:09 C'est le tribunal judiciaire de Paris.
01:05:11 Toutes les affaires, notamment correctionnelles, mais pour ce qui est de la cour d'appel de Paris,
01:05:14 est restée au vieux tribunal.
01:05:16 Et donc, les procès d'assises ont lieu ici.
01:05:18 Aurélien Rivoire est là, chocolatier.
01:05:20 J'ai mangé tout à l'heure un petit chocolat.
01:05:22 Alors c'est aussi, c'est plus les fleurs quand même que le chocolat, à priori, là, Saint-Valentin.
01:05:27 Bonjour à tous.
01:05:28 Je pense qu'il n'y a pas de mauvaise occasion pour manger du chocolat.
01:05:33 Oui, surtout quand on est chocolatier.
01:05:35 Il n'y a surtout pas de mauvaise occasion pour en manger.
01:05:37 Non, mais je pense qu'un bouquet de fleurs, une bouteille de champagne et un coffret de chocolat,
01:05:41 ça marche plutôt bien pour finir un dîner.
01:05:43 Oui, je suis d'accord.
01:05:45 Oui, mais les fleurs qu'on envoie, parce que beaucoup d'hommes vont envoyer des fleurs aujourd'hui
01:05:51 et la femme va arriver, elle est peut-être chez elle, elle est peut-être au travail, hop,
01:05:55 elle va recevoir un bouquet.
01:05:57 Et c'est peut-être mieux qu'une boîte de chocolat.
01:05:59 Moi, je l'accompagnerais bien, la boîte de chocolat, je vous dis sincèrement.
01:06:03 Vous êtes sympa en tout cas.
01:06:04 Non, non, mais je pense que c'est une bonne occasion d'être gourmand.
01:06:08 Exactement.
01:06:09 Alors, vos chocolats sont magnifiques.
01:06:11 Merci.
01:06:12 Servez-vous en attendant.
01:06:13 Simplement, M. Hervé, qu'est-ce que c'est que cette affaire de ballons ?
01:06:16 C'est extraterrestres.
01:06:18 Ah oui, ils sont là, les extraterrestres.
01:06:20 Le ballon, le ballon rosa, Valentin, le ballon.
01:06:23 Non, mais les extraterrestres, David Vincent les a vus, ils sont là.
01:06:28 Mais on n'a pas les...
01:06:29 Alors, moi, j'adore, parce que les sites complaisants, on n'a pas trouvé les débris.
01:06:32 Les gens disent, on n'a pas trouvé les débris, on n'a pas trouvé les débris.
01:06:35 On n'a pas examiné les débris, donc ça vient d'une autre planète.
01:06:38 Ah non, mais bon, les seuls ballons extraterrestres pour l'instant sont ceux de Messie.
01:06:43 Non, mais bon, il n'y a pas de ballons...
01:06:45 L'extra-terrestre, c'est juste une phrase qui a été prononcée, à mon avis, à tort,
01:06:50 par un général qui était intimidé par la caméra.
01:06:53 Et la porte-parole de la Maison-Blanche a tenu hier soir, cette nuit,
01:06:57 à infirmer toute rumeur...
01:07:00 Oui, mais il y avait quand même un général...
01:07:01 Oui, mais alors là, ça va alimenter le complot.
01:07:03 Vous avez vu, le général l'avait dit.
01:07:05 Mais tout de suite, il a été recadré par l'État américain.
01:07:08 Parce que, excusez-moi, mais ils sont là.
01:07:11 Ils sont parmi nous.
01:07:13 Ça marche dans le fichier américain.
01:07:17 David Vincent les a vus.
01:07:19 Je suis désolé.
01:07:20 Ils prennent l'apparence.
01:07:23 Ils prennent l'apparence.
01:07:26 Ils prennent l'apparence.
01:07:27 Ils redoutent l'invasion des petits hommes verts.
01:07:29 Déjà les petits hommes gris, si on pouvait éviter les petits hommes verts...
01:07:33 Vous vous redoutez, Sorine Rousseau, c'est les petites femmes vertes.
01:07:36 Vous vous redoutez plutôt que...
01:07:38 Il l'empêche.
01:07:39 Cher ami, ils prennent notre apparence.
01:07:41 Faites très attention.
01:07:43 Vous êtes de plus en plus stupéfiants dans cette émission.
01:07:45 Je ne sais pas ce que vous prenez à l'air.
01:07:48 Je ne suis pas là.
01:07:49 Sérieusement, mais ce général...
01:07:51 Ce qui est certain, c'est que les Américains ont changé...
01:07:53 Parce que votre explication ne tient pas.
01:07:55 Les Américains ont changé simplement les radars.
01:07:58 Ils ont ré-réglé les radars.
01:08:00 Vous voyez tout sur les radars.
01:08:02 Même un vol de moineau, vous le voyez.
01:08:04 Mais ils étaient réglés de telle manière que des objets aussi légers,
01:08:07 aussi petits et aussi lents que des ballons,
01:08:11 dans la stratosphère, étaient invisibles.
01:08:13 Il fallait vraiment qu'il y ait une condition météo incroyable
01:08:16 pour que dans le ciel du Montana, sur le plafond du Montana,
01:08:18 on voit cette espèce d'immense maudruche la semaine dernière.
01:08:21 Donc ils ont ré-réglé les radars.
01:08:23 Et du coup, ils voient des ballons partout.
01:08:26 Mais alors je sais que la Maison Blanche nous écoute,
01:08:29 c'est ce que vient de me dire Marine Lanson,
01:08:31 et elle nous fait parvenir simplement une musique.
01:08:35 Bravo Mike !
01:08:37 Bravo !
01:08:39 Les Ours !
01:08:41 Avec Roy P'tinasse dans le rôle de David Vincent.
01:08:50 David Vincent les amis !
01:08:52 Il avait le petit truc sur la pièce.
01:08:54 Non mais ce qui est troublant, et ça il faut le dire aux gens qui nous écoutent,
01:08:57 c'est qu'ils prennent forme humaine.
01:08:59 La forme humaine.
01:09:01 On ne peut pas, on ne peut pas, on ne peut pas,
01:09:04 par définition, on ne peut pas les reconnaître.
01:09:07 Voyez-vous.
01:09:09 Non mais votre général ça tient pas, votre général,
01:09:11 parce que c'est quand t'es un général 5 étoiles des Etats-Unis
01:09:14 que tu balances ça, ça tient pas.
01:09:16 Il y a un truc qui n'est pas clair.
01:09:18 Moi je...
01:09:19 Je fouillerai l'affaire.
01:09:21 Je pense.
01:09:22 Bon, la Saint-Valentin, on va appeler...
01:09:26 On a notre ami fleuriste déjà ?
01:09:28 Alors on a notre ami fleuriste ?
01:09:30 Ah, bonjour monsieur le fleuriste !
01:09:33 Bonjour !
01:09:34 Pascal May, bon ben dites donc, bonjour !
01:09:37 Alors c'est quoi vos fleurs derrière ?
01:09:40 Bah écoutez, c'est...
01:09:43 Il y a des hortensias, il y a du wax,
01:09:47 il y a plein de choses, mais la plupart de nos fleurs sont en extérieur.
01:09:51 Les femmes, qui offrent, c'est les hommes ou les femmes ?
01:09:55 Ça dépend du... des couples.
01:09:58 Ah bon ?
01:09:59 Il y a des femmes qui offrent, il y a des hommes qui offrent.
01:10:01 Oui mais globalement, on dirait que ça c'est pas la Saint-Valentin,
01:10:03 c'est la Saint-Valentin, à priori c'est les hommes qui offrent les fleurs.
01:10:06 Ça dépend du genre de couple, mon cher Pascal.
01:10:09 Ah bon ?
01:10:10 Ça dépend du genre de couple.
01:10:11 Bon, alors qu'est-ce qu'on offre pour montrer son amour ?
01:10:13 Quelle est la fleur de l'amour ? C'est la rose rouge ?
01:10:16 C'est la rose rouge.
01:10:17 Oui, si on offre...
01:10:19 Celui qui veut offrir par exemple des chrysanthèmes à son épouse,
01:10:21 c'est pas... c'est pas délicat.
01:10:24 Figurez-vous que si, le chrysanthème c'est la fleur de l'amour,
01:10:29 et c'est pour ça qu'on offre ça aux défunts, pour leur montrer notre amour.
01:10:34 Mais c'est pas l'amour passion.
01:10:36 Oui mais là c'est aujourd'hui, votre femme à priori, c'est pas le cas.
01:10:39 Bon, combien on offre de roses rouges pour être vraiment un seigneur,
01:10:46 un galant, un bel homme ou une femme, puisque des femmes offrent aussi,
01:10:50 mais combien faut-il en offrir ?
01:10:52 C'est une question de son budget, je pense que c'est le geste qui compte,
01:10:57 pas la quantité.
01:10:58 Mais je pense qu'à partir de 10 roses rouges, on montre qu'on aime notre épouse.
01:11:06 Oui mais je croyais que c'était toujours un chiffre impair, les roses.
01:11:09 Alors, ça c'est une légende urbaine.
01:11:12 C'est parce qu'en fin de compte, quand on fait un bouquet, jusqu'à 7,
01:11:16 on arrive... enfin, un chiffre pair, on n'arrivera pas à faire un bouquet circulaire.
01:11:21 Donc on met un chiffre impair de manière à équilibrer le bouquet,
01:11:25 mais au-delà de 7, on arrivera à faire un joli bouquet, même avec un chiffre pair.
01:11:32 Bon, depuis ce matin, vous avez ouvert à quelle heure ?
01:11:34 Parce que les fleuristes ouvrent généralement très tôt.
01:11:36 Vous levez très tôt, généralement vous allez à Rungis, chercher les fleurs.
01:11:40 Moi je connais bien les fleuristes, souvent, ils me parlent.
01:11:43 Tout le monde adore les fleuristes d'ailleurs, c'est un métier merveilleux.
01:11:46 François Truffaut faisait souvent tourner des fleuristes dans ses films.
01:11:50 Et vous êtes levé à 2-3 heures peut-être pour aller à Rungis ?
01:11:53 Exactement, 2 heures du matin.
01:11:55 Vous avez ouvert à quelle heure ?
01:11:57 Pour aller à Rungis.
01:11:58 Alors, ça dépend de nos boutiques, au plus tôt 7h30.
01:12:02 D'accord. Et quelle est, là il est 10h30 bientôt,
01:12:05 quelle est la plus grosse commande, le plus gros bouquet que vous avez fait,
01:12:09 d'un homme ou d'une femme pour son fiancé ou son amoureux ?
01:12:12 Eh bien écoutez, là je viens d'avoir une de mes boutiques au téléphone
01:12:16 qui me demandait si je pouvais faire un petit prix pour un client
01:12:18 qui achetait 4 bouquets à 45 euros, mais pour la même personne.
01:12:22 Ah bon ? Parce que là, celui qui fait 4 bouquets pour 4 femmes différentes,
01:12:26 on se pense que là c'est un goujat.
01:12:28 Ah mais vous avez par exemple des hommes qui envoient à leur maîtresse
01:12:32 et à leur femme qui vous disent "bon vous le dites pas,
01:12:34 mais envoyez 2 ou 3 bouquets différents".
01:12:36 Secret professionnel.
01:12:40 Donc vous, vous avez fait un secret professionnel pour le fleuriste.
01:12:43 Gérard Leclerc, vous n'allez pas faire fortune avec Gérard Leclerc
01:12:47 parce qu'il a dit "une rose" lui, la phrase à la fin de ce soir.
01:12:49 Une, puisque c'est le geste qui compte.
01:12:51 Chéri, c'est le geste qui compte.
01:12:53 Voilà, une rose.
01:12:54 Bon, ça coûte combien la rose chez vous ?
01:12:56 Alors là, on est en rose rouge, on est à 6 euros la rose.
01:13:01 Bon, c'est dégressif.
01:13:02 Si j'en prends plusieurs, est-ce que j'ai un petit prix ?
01:13:06 Si par exemple je prends, allez, 35 roses.
01:13:09 Voilà, 35 roses, j'ai décidé.
01:13:10 35 roses.
01:13:11 Oui. Donc vous me faites un prix ?
01:13:13 Mais attendez, je prends tout de suite mon carnet de commande.
01:13:15 Bon.
01:13:17 Bon, bah écoutez, bravo, c'est la journée des fleuristes.
01:13:19 C'est votre plus grosse journée de l'année ?
01:13:21 Non, c'est la deuxième plus grosse journée de l'année.
01:13:24 La plus grosse journée, c'est la fête des mères.
01:13:26 Ah, ah oui, c'est-à-dire que les enfants préfèrent leur mère à leur femme, c'est ce que vous me dites.
01:13:30 Mais non, tout le monde a une maman. Dans un couple, les deux ont une maman.
01:13:34 Ah oui, tout le monde a, bah oui, c'est logique.
01:13:36 Bon, bah écoutez, merci beaucoup, monsieur Pascal May.
01:13:40 Vous êtes fleuriste et vous avez l'air…
01:13:42 Merci à vous, Pascal May.
01:13:44 Vous avez l'air heureux et ça c'est bien.
01:13:46 Bonjour.
01:13:47 Non mais c'est bien.
01:13:48 C'est important ?
01:13:49 Mais non, mais les fleuristes sont joyeux. Je ne peux que le constater.
01:13:53 Je pense que les artisans sont heureux.
01:13:56 Bah merci en tout cas. Merci beaucoup. On va appeler Daniel Guichard dans une seconde.
01:14:01 Dites-nous vos chocolats. Dites-nous ce qu'il faut prendre.
01:14:05 Alors, mais c'est des… Il y a des chocolats nouveaux. Par exemple, vous, vous êtes…
01:14:09 Comment dire ? Aller-Norivoire, ça a combien de temps ?
01:14:13 Ça a un an. Aller-Norivoire, c'est l'association d'un chef cuisinier et de moi-même, son chef pâtissier depuis 10 ans.
01:14:21 On aime tellement créer ensemble. On a tellement innové, fait des choses dans tous les restaurants du groupe Aller-No.
01:14:28 Aujourd'hui, on a décidé de créer un vrai univers exprès pour ça. C'est Aller-Norivoire.
01:14:33 C'est notre association et on crée continuellement dans toute l'année.
01:14:37 C'est-à-dire qu'on aime tout le temps la dernière innovation. Mais notre chocolat a une particularité.
01:14:44 C'est le chocolat autrement, gastronomique et sans sucre. En fait…
01:14:50 Là, dans ce que j'ai mangé tout à l'heure, il n'y a pas de sucre.
01:14:52 Exactement. Il n'y a pas de… Faites passer quand même.
01:14:54 Il n'y a pas de sucre et il n'y a pas de saccharose. Et il y a deux piliers très importants pour ce chocolat.
01:14:59 Mais faites passer parce que vous parlez, mais moi j'ai envie de les goûter.
01:15:01 Oui. Allez-y.
01:15:03 C'est le savoir-faire de la sauce qui est en général réservé à la cuisine.
01:15:08 Et aujourd'hui, on a révolutionné la ganache pour en faire une sauce.
01:15:13 La ganache, c'est ?
01:15:14 C'est de la crème, du sucre et du chocolat.
01:15:17 Aujourd'hui, nous, c'est des extraits de fruits, d'épices et de plein de choses qu'on concentre par le froid pour en faire une sauce.
01:15:25 Et le pilier numéro deux, c'est les confits de fruits. C'est la conservation du fruit sans l'ajout de saccharose.
01:15:31 Du coup, on vient ajouter un chapitre un peu nouveau à la confiterie française en conservant le fruit dans le temps sans lui ajouter de sucre.
01:15:42 Et du coup, c'est meilleur pour la dégustation.
01:15:45 Mais c'est vraiment très bon. C'est vraiment très bon.
01:15:47 Mais je trouve que vos chocolats sont, je ne vais pas faire de publicité, mais ils sont vraiment remarquables.
01:15:51 Merci. C'est neuf Rue du Champ de Mars.
01:15:53 Oui.
01:15:54 C'est neuf Rue du Champ de Mars dans Paris 7e.
01:15:59 C'est ça.
01:16:00 Mais vous n'êtes pas en région, vous n'êtes pas en province encore.
01:16:03 Pas encore. On est en e-commerce. On e-commerce sur toute la France.
01:16:09 Tout à fait.
01:16:10 Bon, écoutez, comme c'est aujourd'hui la Saint-Valentin, on va faire un petit top 10 des chansons d'amour.
01:16:17 On va en écouter, je ne sais pas, quelle est votre chanson d'amour préférée, cher Gérard ?
01:16:22 Généralement, les chansons d'amour, il faut préciser, c'est toujours des chansons de rupture.
01:16:26 Les plus grandes chansons d'amour ont toujours été écrites après des ruptures.
01:16:29 Le plus grand classique, c'est "Ne me quitte pas", c'est "Et maintenant", c'est comme d'habitude.
01:16:33 Ce ne sont que des grandes chansons de rupture.
01:16:35 Tantôt regarde bien.
01:16:36 C'est le dénominateur commun.
01:16:39 Je dois citer, comme j'ai cité tout à l'heure et que je n'ai pas le droit de faire de pub,
01:16:43 pour un de son marque, je vais citer Patrick Roger, qui est un de vos concurrents.
01:16:47 À la Madeleine.
01:16:48 Et je peux citer également "La maison du chocolat", en gros, vous pouvez trouver du chocolat.
01:16:53 Est-ce qu'on peut écouter deux ou trois petites chansons d'amour ?
01:16:55 Marine, on va essayer de reconnaître, vous allez me dire ce que c'est.
01:16:58 Chanson d'amour.
01:17:00 Un top 10 des chansons d'amour.
01:17:01 On écoute la première, pourquoi pas, et on appelle Daniel Guichard en même temps.
01:17:04 Écoutons.
01:17:05 Écoutons, écoutons.
01:17:06 Ça vient ?
01:17:07 "Love me tender"
01:17:10 Elle veut se brasser.
01:17:11 Ah oui.
01:17:12 Ça, ce n'est pas une chanson de rupture, ça.
01:17:14 C'est une chanson de film.
01:17:16 C'est surtout une chanson, oui, qui mettait en exergue l'amour.
01:17:20 Oui, c'est "Love me tender", oui, a priori.
01:17:23 La deuxième que je vous propose, c'est celle-ci.
01:17:25 Française.
01:17:27 "A bout de mots d'ouverture, je vais crier"
01:17:32 Alors, à Fabian.
01:17:34 "Je t'aime"
01:17:36 Ah oui.
01:17:37 C'est écrit de la terre.
01:17:39 "Je t'aime"
01:17:40 Sur son premier album.
01:17:41 Formidable, ça.
01:17:42 1997.
01:17:43 Ça, ça déménage.
01:17:44 Plus d'un million de disques vendus.
01:17:45 "Je t'aime"
01:17:47 "Je t'aime comme une star de cinéma"
01:17:49 Ah oui.
01:17:50 Une des plus belles chansons.
01:17:51 C'est un nouveau roman.
01:17:52 "Le roman de Sardou"
01:17:54 Le roman de Sardou.
01:17:55 Il a écrit un roman qui s'appelle "Je t'aime".
01:17:57 Mais c'est la première fois...
01:17:58 Mais on l'a reçu.
01:17:59 Ah, vous le savez pas.
01:18:00 C'est la première fois qu'il y a ce titre dans un roman, paraît-il.
01:18:02 Oui.
01:18:03 Excusez Nicolas Caro ce matin sur Europe 1.
01:18:04 Alors, autre chanson.
01:18:05 Celle-là, elle est titanienne.
01:18:06 Pourquoi pas.
01:18:07 "Ti"
01:18:08 "Ti"
01:18:09 Ah, eh oui.
01:18:10 Ti amo.
01:18:11 Humberto Totti.
01:18:12 Tout ça, il est vivant, Humberto Totti.
01:18:14 Toujours, bien sûr.
01:18:15 Très vivant.
01:18:16 Mais qu'est-ce qu'il a fait de...
01:18:17 "Au revoir"
01:18:18 Non, non, il bouge encore.
01:18:20 Ça c'est...
01:18:21 C'est "Tubes planétaires".
01:18:22 Dans...
01:18:23 Ça c'est bien, hein.
01:18:25 Dans 26 pays.
01:18:26 26 pays ?
01:18:28 Et quand...
01:18:29 Alors évidemment, quand t'as fait ça...
01:18:30 Bon, après c'est difficile.
01:18:31 Mais il a fait autre chose ?
01:18:32 Ah oui.
01:18:34 Bon.
01:18:35 Il a fait beaucoup de titres derrière, il a gagné l'Eurovision.
01:18:37 Whitney Houston.
01:18:38 Écoutez ça.
01:18:39 Écoutez Whitney Houston.
01:18:40 "Shadow"
01:18:45 Ça c'est une chanson qui est souvent dedans.
01:18:47 Dans les enfermants, paraît-il.
01:18:49 Ouais.
01:18:50 Vous avez une chanson d'amour préférée ?
01:18:56 Laquelle ?
01:18:57 La Dame Brune...
01:18:58 La plus belle histoire d'amour.
01:18:59 La plus belle histoire...
01:19:00 Non.
01:19:01 La Dame Brune.
01:19:02 La Dame Brune, avec Moustaki.
01:19:03 Avec Moustaki.
01:19:04 Ça pour moi, c'est extraordinaire.
01:19:05 La Dame Brune.
01:19:06 La Shadow.
01:19:07 Je dirais "Les vieux amants".
01:19:08 "Les vieux amants" de Brel.
01:19:10 Elle est sublime.
01:19:11 Elle est sublime, je suis d'accord.
01:19:12 Gérard ?
01:19:13 "Que je t'aime"
01:19:14 "Que je t'aime"
01:19:15 "Que je t'aime"
01:19:16 Gérard.
01:19:17 "Que je t'aime"
01:19:18 Alidef.
01:19:19 "Que je t'aime" de Johnny.
01:19:20 "Que je t'aime" de Gilles Thibault.
01:19:21 Vincent Hervouet.
01:19:22 J'ai déjà dit.
01:19:23 Vous avez dit quoi ?
01:19:24 Non, ça c'est...
01:19:25 Très bien.
01:19:26 "Hallelujah"
01:19:27 "Hallelujah" c'est votre chanson d'amour préférée.
01:19:28 Ah, une très belle chanson d'amour.
01:19:29 C'est beau.
01:19:30 C'est assez...
01:19:31 On va dire orienté comme chanson d'amour.
01:19:33 Mais pourquoi pas.
01:19:34 Après, c'est...
01:19:35 Moi je suis sur Barbara, moi.
01:19:36 Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous.
01:19:38 Oui, mais là c'est une chanson d'amour pour le public, ça.
01:19:41 Pas tant que ça.
01:19:42 Écoutez bien les paroles.
01:19:43 Il y a deux lectures.
01:19:44 Aurélien.
01:19:45 "Peut-être ne me quitte pas" de Jacques Brel.
01:19:48 Alors, on a un Francis Cabrel également à vous proposer.
01:19:52 Et puis dès que notre ami...
01:19:53 Il est avec nous...
01:19:54 Je l'aime à mourir.
01:19:55 "Mon enfant nu sur les galets"
01:19:56 Ah non.
01:19:57 Ça c'est bien.
01:19:58 Ouais.
01:19:59 "Je t'aime, je t'aime et je t'aimerai"
01:20:00 "Le vent dans tes cheveux défait"
01:20:01 Ouais.
01:20:02 Daniel Guichard, il est là ou pas Daniel ?
01:20:03 "Comme un printemps sur un rocher"
01:20:04 Florian Bachelet qui nous écoute dit "L'hymne du soleil"
01:20:05 "Comme un printemps sur un rocher"
01:20:06 Daniel, Florian Bachelet qui nous écoute dit "L'hymne du Stade Rennais"
01:20:12 "Galette, saucisse, je t'aime"
01:20:16 C'est ça, c'est la chanson.
01:20:17 C'est un romantique ce Florian Bachelet.
01:20:19 Vraiment.
01:20:20 Il est venu l'autre jour.
01:20:21 Il a été député de la République et puis maintenant, il est supporter du Stade Rennais.
01:20:25 Comme quoi.
01:20:26 Gilbert Montagné peut-être ?
01:20:27 Ça c'est célèbre.
01:20:28 On va s'aimer.
01:20:29 On va s'aimer.
01:20:30 Didier Barbolivien.
01:20:31 Bah Didier qui nous écoute, bien sûr.
01:20:32 Pour le texte.
01:20:33 On va s'aimer.
01:20:34 On va s'aimer.
01:20:36 Bon voilà, c'est la Saint-Valentin.
01:20:40 Qu'est-ce que vous voulez ?
01:20:41 Il faut bien un peu de légèreté dans ce monde de bruit.
01:20:43 Et alors moi, effectivement, j'ai une petite tendresse pour ça.
01:20:47 Ce qui arrive maintenant, qu'on peut chanter seul dans sa voiture en criant quand on roule
01:20:51 comme ça.
01:20:52 Pas trop vite bien sûr.
01:20:53 Mais écoutez parce que ça c'est bien.
01:20:55 Ça c'est bien.
01:20:56 Ça c'est bien.
01:20:57 Écoutez.
01:20:58 "A faire prier et supplier nos mains"
01:21:01 "Je vais t'aimer comme on ne t'a jamais aimé"
01:21:04 "Je vais t'aimer comme on ne t'a jamais aimé"
01:21:08 C'est symphonique derrière.
01:21:10 "Je vais t'aimer plus loin que tes rêves"
01:21:13 La boîte Sardou, cette voix de Didier Sardou.
01:21:16 Exceptionnelle.
01:21:17 "Je vais t'aimer"
01:21:19 Grande chanson.
01:21:20 Audrey Bertoud nous rappelle les titres.
01:21:28 La réforme des retraites, les débats se débloquent.
01:21:31 Hier, la NUPES annonçait retirer un millier d'amendements.
01:21:34 Ce matin, la présidente de l'Assemblée nationale a évalué à 9000 le nombre d'amendements
01:21:38 à retirer pour que la mesure puisse être débattue.
01:21:41 Hier, les débats qui ont aussi été marqués par un nouvel incident.
01:21:45 Le député insoumis Aurélien Saint-Aoul a qualifié le ministre du Travail Olivier Dussopt
01:21:48 d'assassin et d'imposteur.
01:21:50 Les sénateurs veulent faire payer les patients qui ne se présentent pas à leurs rendez-vous médicaux
01:21:55 selon le syndicat d'Union française pour une médecine libre.
01:21:58 Il y aurait en moyenne deux rendez-vous non honorés par jour et par médecin.
01:22:02 Cela correspond à plus de 28 millions de rendez-vous gâchés par an en France.
01:22:06 Enfin, une alerte à la pollution, en particules fines dans le Vaucluse et les bouches du Rhône.
01:22:10 Elle aurait été favorisée par l'absence de vent et l'utilisation de systèmes de chauffage.
01:22:15 Les autorités conseillent d'éviter les activités physiques
01:22:17 et de continuer à aérer au moins 10 minutes par jour.
01:22:21 C'est deux chansons d'amour en cède Saint-Valentin.
01:22:23 D'abord, Daniel Lévy qu'on ne peut pas écouter sans mélancolie
01:22:27 puisqu'il nous a quitté sans tristesse cet été.
01:22:29 On pense également à Valérie Benguigui
01:22:31 parce qu'elle interprète dans le film "Comme t'y es belle"
01:22:34 cette chanson qui est peut-être une des plus belles chansons d'amour.
01:22:38 Obispo, ce qu'il a fait, c'est Obispo qui a fait la musique.
01:22:41 Elle est exceptionnelle.
01:22:44 - Exceptionnelle. Grande, grande chanson de l'année 2000.
01:22:47 - Ah oui.
01:22:48 - Faite par Obispo, qui a une vraie plume, en tout cas c'est un vrai, vrai compositeur.
01:22:52 Mais cette chanson a tellement de souffle, je ne sais pas ce que vous en pensez.
01:22:56 Elle est formidable.
01:22:57 On voulait avoir Daniel Guichard mais on a du mal avec la liaison.
01:23:00 Regardez la liaison, je crois que ça ne marche pas très bien.
01:23:02 Me dit Marine, il n'est plus là d'ailleurs.
01:23:05 Donc, vous voyez, notre liaison ne marche pas du tout.
01:23:07 Mais on va l'écouter quand même.
01:23:08 Qu'est-ce qu'on avait choisi comme chanson ?
01:23:10 - "Que je t'aime tu vois"
01:23:11 - "Que je t'aime tu vois"
01:23:13 - Je ne sais pas, je ne sais pas t'offrir des fleurs
01:23:17 Je ne sais pas parler d'amour
01:23:21 - Il est là Daniel !
01:23:23 - Je n'ai pas le coeur
01:23:25 - On va chanter ensemble, on va chanter ensemble.
01:23:27 Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:23:29 - Je t'aime tu vois
01:23:32 - Dommage, je ne le dis pas
01:23:35 - Et vous êtes où ?
01:23:37 - Je suis à Ticron, j'ai chanté hier à Vannes
01:23:41 et je chante bientôt à Stamrieux, à Caen, le Week-end Post-part
01:23:46 - Et là vous êtes sur la route ?
01:23:47 - Ouais, Mars.
01:23:48 - Vous êtes sur la route là, dans son camping-car ?
01:23:50 - Là je fais la pause aujourd'hui, je suis à Ticron pour me refaire la santé.
01:23:54 - Ah bah oui, et là vous êtes dans la caravane ?
01:23:56 - Dans le camion, dans le camping-car à plus.
01:23:59 - Dans le camping-car.
01:24:01 Bon bah on voulait vous...
01:24:02 Et alors vous, vous êtes marié le 14 février ?
01:24:04 - On s'est marié à la Saint-Valentin et mon cadeau de Saint-Valentin c'est ce que je porte.
01:24:09 - Ah ça c'est bien. Et c'était en quelle année ?
01:24:12 - C'était en 91.
01:24:14 - Bon bah écoutez, bonne Saint-Valentin, bon mariage et ça marche !
01:24:19 - Ouais, tout va bien.
01:24:21 - On vous embrasse Daniel et vous êtes bienvenu, vous le savez, sur ce plateau.
01:24:31 Merci vraiment, merci vraiment, merci beaucoup.
01:24:34 C'était un plaisir, si on peut apporter de temps en temps un peu de légèreté dans cette actualité sombre.
01:24:40 Merci vraiment à tous, merci vraiment d'avoir apporté ces chocolats.
01:24:45 Audrey Missirach a été à la réalisation, Roderick Leprado était au son, David Tennully était à la vision.
01:24:51 Justine Serchière a été avec nous, merci à Marine Lanson. Joyeuse Saint-Valentin à tous.
01:24:56 On n'a pas parlé du PSG Bayern, c'est ce soir, c'est sur Canal.
01:25:00 21h, grande rangée.
01:25:02 C'est sur, regardez ce match PSG-Bayern et on se retrouve nous ce soir entre 20h et 21h.
01:25:08 Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:25:10 Merci à tous !