Selon Marc Menant, les drogues qualifiées comme étant "douces" sont les portes d'entrée à des drogues "dures". Le journaliste déplore que les personnes dépendantes soient ensuite considérées comme des victimes : «Après, on ne dit pas que la personne est "droguée" mais qu'elle est "malade", on entre dans la victimisation».
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00:00 il y a quelques années de ça, la une de l'IB, on avait des culpabilisons.
00:03 Le hachiche, aujourd'hui, dès l'âge de 12 ans, 13 ans,
00:07 les gamins sont au hachiche, et c'est comme ça
00:10 que l'on entre après dans ce système de la drogue dure.
00:14 Ce qui est terrifiant, c'est qu'après, on vous dit pas
00:18 "il est drogué", on vous dit "il est malade".
00:21 Et là, on entre dans la victimisation,
00:23 c'est-à-dire que vous n'êtes plus responsable de ce que vous avez fait,
00:27 vous êtes celui qui, malheureusement, est condamné à se droguer,
00:31 et par conséquent, vous avez toutes les circonstances atténuantes.
00:35 Et on pourrait étendre ça à l'alcool, bien évidemment,
00:39 parce que c'est le même principe, et c'est soi-disant festif.
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