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00:00 coordinateur, qu'est-ce que vous voulez de plus ? Il a donné une gifle, il l'a reconnue. Vous savez ce que vous êtes en train d'inventer ? Autrefois on disait
00:06 "faut avouer à demi pardonné", maintenant "faut avouer jamais pardonné". Voilà le recul qui aura été fait. Tout le monde saura que dire la vérité, c'est nuire à sa
00:17 propre situation. Ce garçon n'a jamais, un seul jour de sa vie, renié les principes auxquels il croit, notamment contre les violences. Alors vous, vous êtes parfait,
00:26 mais lui n'est pas parfait, moi non plus je ne suis pas parfait. Vous voyez, la raison voudrait que j'en parle moins fort, moins violemment, que je ne laisse pas
00:34 apparaître mes sentiments, mais je ne peux faire autrement que de le dire. Je suis révolté contre le traitement. Qu'est-ce que vous attendez ? De le tuer ? Qu'il en ait marre,
00:43 qu'il n'en puisse plus ? Vous avez vu la tête qu'il fait là ? Et il tient bon. Mais ça ne vous suffit pas, vous passez ça bien en longueur, en espérant qu'on se bouffe
00:51 entre nous. Ce que vous faites est moralement répugnant. Vous auriez pu me prévenir, vous auriez pu me prévenir, vous ne l'avez pas fait, exprès. Parce que vous espérez...
00:59 – Moi j'ai zéro contact avec vous, Jean-Luc Mélenchon, on n'a pas fait son retard.
01:02 – Oui, vous avez zéro contact, c'est ça, prenez-moi pour un imbécile en plus. Donc, vous auriez pu me prévenir, pour que je réfléchisse à vous dire comment,
01:09 au bout de deux heures de débat sur les retraites, j'allais intervenir. Non, vous ne l'avez pas fait, parce qu'il y a chez vous une jouissance sadique, avoir des gens souffrir.
01:18 – Non, M. Mélenchon. – Vous aimez ça ? Si, monsieur, sinon vous auriez fait une séquence plus brève.
01:22 – Pas du tout, M. Mélenchon. – Alors je vous reconnais tel que vous êtes. Pour faire du buzz, vous êtes prêt à n'importe quoi.
01:27 – Non, M. Mélenchon. – Et la scène que nous venons de vivre, je suppose, sera le moment clé d'une émission que je croyais consacrée aux retraites.
01:35 Je regrette de vous avoir fait confiance. Vous êtes des gens sans principe, sans foi ni loi. Allez, bonsoir tout le monde.
01:41 Vous saviez très bien que c'était dans l'actualité de ce... Restez là, M. Mélenchon. Vous pouvez pas partir comme ça. Bon, voilà.
01:48 C'est la fin de cette émission. Merci à tous les quatre de m'avoir épaulé ce soir. Merci de nous avoir suivis dans un instant, même tout de suite.
01:56 C'était Aurélie Cass sur BFM TV, qui reçoit Robert Ménard. Merci à vous d'avoir été fidèles à BFM TV.