Il y a celles qui sont parties et d’autres qui ont applaudi. Mardi 7 février au soir a Palais Bourbon, plusieurs élues, dont Sandrine Rousseau, Karine Lebon et Marie-Charlotte Garin, ont quitté l’hémicycle sans un mot lorsqu’Adrien Quatennens a pris la parole. D’autres élus insoumis ont applaudi. Deux attitudes aux antipodes qui illustrent le malaise total de la NUPES sur le cas du député du Nord.
Quelques heures plus tard, les personnalités de gauche invitées des radios et chaînes de télé n’ont pas pu éviter le sujet, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Que pensez-vous de l’intervention du député ? Les applaudissements vous ont-ils choqué ? D’une même voix, tous ont répondu... en critiquant la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé qui a elle aussi quitté l’hémicycle et vu dans les applaudissements de certains « le summum de l’indécence ».
Quelques heures plus tard, les personnalités de gauche invitées des radios et chaînes de télé n’ont pas pu éviter le sujet, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Que pensez-vous de l’intervention du député ? Les applaudissements vous ont-ils choqué ? D’une même voix, tous ont répondu... en critiquant la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé qui a elle aussi quitté l’hémicycle et vu dans les applaudissements de certains « le summum de l’indécence ».
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00:00 mais je suis contre un retour forcé et je pense qu'une année sabbatique,
00:05 le temps de digérer les événements, de digérer le jugement,
00:10 serait fait du bien à tout le monde.
00:12 (applaudissements)
00:14 Chers collègues...
00:16 Chers collègues...
00:18 (applaudissements)
00:20 (applaudissements)
00:22 Chers collègues...
00:24 - Vous n'êtes pas un peu surpris quand même que certains de vos collègues dans le groupe LFI l'applaudissent ?
00:28 - Est-ce que c'était pas un peu...
00:30 - Vous savez, il y en a dans tout ça, c'est des amis d'Adrien Quatennens.
00:34 Et donc eux, ils ont envie de le soutenir, de l'encourager.
00:37 Je trouve quand même assez indécent de La République En Marche d'instrumentaliser politiquement tout ça,
00:42 alors qu'ils ont Gérald Darmanin, Damien Abad, que Aurore Berger a couvert simian.
00:47 Et en fait, moi ce que j'aimerais, c'est qu'on puisse avoir de manière assez apaisée,
00:52 peut-être même une discussion collective pour savoir comment est-ce qu'on traite les sujets...
00:55 - Collectif, ça veut dire y compris avec les autres groupes, tous ensemble ?
00:57 - Ah oui, j'aimerais bien, pourquoi pas.
00:58 - Transpartisan, quoi.
00:59 - Écoutez, oui, parce que c'est un sujet qui nous concerne tous.
01:02 - La seule présidente du groupe Renaissance est partie, avec cinq ou six de ses collègues.
01:06 Et c'était malheureusement très triste, parce qu'en réalité, s'il avait fallu faire la liste de ceux qu'elle a couverts,
01:13 Adrien Quatennens relève, comme tout le monde, de la justice et de la loi.
01:16 Il n'a pas été condamné à une peine d'inégibilité, donc il est là sur les bancs.
01:21 Lui seul peut prendre la décision éventuellement de démissionner.
01:24 - Mais moi, je souhaitais qu'il ne revienne pas, donc comme ça, je suis claire et cohérente.
01:27 Non, mais il y a les peines prononcées par la justice, et puis après, il y a le devoir d'exemplarité des politiques.
01:32 Et en l'occurrence, il se trouve qu'il y a certains bancs à l'Assemblée nationale
01:35 où on a fait de la violence envers les femmes une cause majeure,
01:39 parce qu'elle fait trop de victimes chaque jour en France.
01:42 - Vous parlez à vos camarades, enfin vos camarades de la France insoumise ?
01:44 - Je ne leur parle pas, parce qu'il y en a la moitié qui sont d'accord avec moi.
01:46 - Moi, je suis pour qu'on se donne le temps, qu'on donne le temps que la poussière retombe,
01:51 que les esprits se calment. J'étais contre au départ une démission forcée,
01:54 mais je suis contre un retour forcé, et je pense qu'une année, une année sabbatique,
01:59 le temps de digérer les événements, de digérer le jugement, serait fait du bien à tout le monde.
02:05 - Vous voyez le point de crispation que c'est devenu ?
02:07 - Oui, je vois le point de crispation, c'est pour ça que je...
02:09 - Chez vous, et au sein de la gauche aussi.
02:11 - Je pense que c'est pour ça que ça n'est pas le bon moment.
02:14 Je le redis, je pense que c'est de nature à diviser dans un moment où on a besoin d'être tous unis.
02:19 - Je pense que c'est de nature à diviser dans un moment où on a besoin d'être tous unis.
02:20 - Je pense que c'est de nature à diviser dans un moment où on a besoin d'être tous unis.
02:23 - Je pense que c'est de nature à diviser dans un moment où on a besoin d'être tous unis.
02:28 [SILENCE]