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00:00 La France bouge, la pépite du jour.
00:04 Julie, votre projet a à peine quelques mois.
00:05 Oui c'est ça, il est né en octobre 2022.
00:09 En octobre 2022, vous avez 23 ans, une licence en lettres modernes,
00:13 un parcours dans les métiers de la bibliothèque et de l'édition,
00:16 un master d'édition et de communication,
00:19 avec toujours cette envie d'aller vers les métiers du livre. Pourquoi ?
00:23 J'ai commencé mes études dans le milieu de la culture
00:27 et je savais que je n'allais pas en sortir.
00:28 Et quand j'ai découvert le milieu de l'édition, ça a été un peu un coup de foudre.
00:32 Et petit à petit, au fur et à mesure de mes stages,
00:34 je me suis quand même rendu compte qu'il y avait des choses qui n'allaient pas
00:36 et c'est pour ça qu'ensuite je me suis mise à entreprendre.
00:39 Donc c'est ça, très vite vous avez pris conscience de toutes ces petites choses qui n'allaient pas,
00:42 la surproduction, la mauvaise rémunération des auteurs.
00:46 Et donc là, vous vous êtes dit "je vais monter moi ma propre structure,
00:49 ma propre maison d'édition".
00:51 Elle est en ligne, elle s'appelle "édifice - édition"
00:54 et le reste, c'est à vous de nous le raconter, on vous écoute.
00:58 - Alors donc, je reprends, moi c'est Julie Pommier, j'ai 23 ans
01:01 et je suis la fondatrice d'Edifice, qui est une maison d'édition spécialisée BD
01:05 et romans graphiques participatives.
01:07 Je suis partie de trois constats, le premier c'est la surproduction en effet,
01:11 le deuxième, la mauvaise rémunération des auteurs
01:13 et le troisième, c'est la relation entre les lecteurs et les auteurs
01:18 qui est finalement très peu développée, à part en dédicaces et en salon,
01:21 vous n'avez pas forcément l'occasion de rencontrer vos auteurs préférés
01:24 et de discuter du processus éditorial.
01:26 Et ça, c'était les trois vrais constats que j'ai pu observer au fur et à mesure de mes stages
01:32 et je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose
01:34 et que je pouvais peut-être proposer une solution
01:36 et le financement participatif, c'est un peu ouvert à moi,
01:41 comme ça, comme la solution qui pouvait régler ces problèmes-là.
01:44 Et donc Edifice, c'est une maison d'édition participative,
01:47 ce sont les lecteurs qui choisissent le catalogue final de la maison d'édition
01:52 en finançant directement les projets que je reçois et que je propose.
01:55 - Merci Gong, merci pour votre pite Julie Pommier, fondatrice d'Edifice Édition.
02:00 Donc vous faites de la production en fonction de la demande ?
02:03 - Exactement.
02:04 - Donc vous proposez une campagne de financement sur le site,
02:07 par exemple pour éditer un BD ou un roman,
02:10 il y a quand même un minimum, j'imagine, de précommande ?
02:13 - Oui, c'est 300, le nombre de précommande, parce qu'il faut justifier l'impression.
02:17 - Exactement.
02:18 - Et vous, vous vous occupez du reste ?
02:20 - Oui, tout à fait, en fait, comme je suis éditrice de formation et aussi communicante,
02:24 je m'occupe du reste, je travaille avec les auteurs pour améliorer le scénario,
02:29 les planches et ensuite faire la correction.
02:32 Après, je m'occupe de travailler avec l'imprimeur pour rendre un objet aussi beau qu'il peut être,
02:39 l'objet livre, et pouvoir ensuite en assurer sa promotion et sa diffusion.
02:44 - Donc votre structure, elle est toute jeune, elle existe depuis le mois d'octobre,
02:47 mais vous avez tout de même un objectif de cette année, c'est d'avoir cinq campagnes.
02:51 - Oui, c'est ça.
02:52 - Donc ça veut dire cinq livres qui vont être publiés.
02:58 Si vous êtes ici dans la France Bouche, c'est parce que vous avez besoin qu'on vous connaisse,
03:02 vous avez besoin d'accroître cette fameuse communauté ô combien importante.
03:05 Pourquoi elle est si importante que ça, cette communauté, Arnaud ?
03:08 C'est pour pouvoir lancer le projet ?
03:11 - Oui, c'est pour l'effet boule de neige, puisque comme je disais tout à l'heure,
03:14 il faut d'abord faire venir son réseau personnel,
03:16 mais ensuite tous les créateurs et créatrices ont envie d'avoir le public le plus large possible.
03:19 - Mais les réseaux, c'est aussi les réseaux sociaux ?
03:21 - C'est les réseaux sociaux, c'est les newsletters que peuvent envoyer les plateformes,
03:25 c'est tout le trafic qui est sur la plateforme.
03:26 Et donc l'idée, c'est qu'une personne vienne pour découvrir un projet,
03:29 puis ensuite qu'on l'emmène dans d'autres histoires
03:31 et qu'elle participe à d'autres projets de personnes qu'elle ne connaissait pas.
03:35 Voilà, et donc que ça continue à véhiculer du financement
03:38 pour que ça élargisse le cercle de visibilité des créateurs.
03:42 - Alors on va demander à Nathalie Carré, qui est en charge de l'entrepreneuriat
03:45 à la Chambre de commerce et d'industrie, son avis, ses conseils.
03:48 Bonjour Nathalie.
03:49 - Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
03:50 - Alors Julie a besoin de visibilité, elle a besoin qu'on la connaisse un peu plus.
03:56 Est-ce que vous avez déjà des idées à lui soumettre ?
04:00 - Eh bien déjà, arrêtez de ramer toute seule.
04:02 Certes, vous habitez au bord de la mer, mais c'est quand même pas une raison.
04:07 Alors j'ai un peu fouillé le web à la recherche de communications
04:10 sur la campagne que vous avez actuellement pour "Seuls les vagues savent"
04:13 et rien ou pas grand-chose, notamment de la part des auteurs.
04:16 Alors vous pourriez peut-être conclure pour chaque campagne
04:19 une valse en trois temps avec les auteurs.
04:21 1) la signature d'une charte qui indique les règles du jeu,
04:23 mais au-delà des droits d'auteur, le plus important est d'y notifier
04:26 la participation active des auteurs dans la communication de la campagne
04:29 auprès de leur propre réseau. Arnaud l'a dit, ça commence par soi.
04:32 2) si besoin, vous les formez à la communication via les réseaux sociaux
04:36 ou leurs blogs s'ils en ont.
04:37 Ce sont souvent des créatifs et pas nécessairement des communicants.
04:40 Alors un spécialiste qui leur donnera des conseils sur mesure,
04:44 adaptés à leurs habitudes et leurs préférences.
04:46 Il n'y a pas besoin d'une formation de 180 heures.
04:49 Et puis un pilotage de ces campagnes pour observer les actions les plus efficaces.
04:53 Puis deuxième iné, comme ça vient d'être dit,
04:55 faire boule de neige pour produire un livre.
04:58 Vous n'avez besoin que 300 précommandes.
05:00 Ce n'est pas tant que ça, c'est beaucoup, mais ce n'est peut-être pas tant que ça.
05:03 Donc inutile de cibler toutes les librairies,
05:05 tous les clubs de lecture en ligne, toutes les communautés de TikTok.
05:08 Il faut plutôt viser la frappe chirurgicale.
05:10 Les trois ou quatre lieux physiques ou digitaux où se promènent des familles
05:13 qui peuvent dépenser 27 euros dans un roman graphique
05:16 et qui sont désireuses d'aider de jeunes auteurs à publier leurs oeuvres.
05:19 Alors ça peut être la librairie principale des villes des auteurs,
05:22 parce qu'on aime bien aider le gars du coin,
05:23 une boutique bio ou en vrac, parce que c'est un peu la même population,
05:26 nature et découverte et pourquoi pas l'institut de beauté ou le coiffeur,
05:29 puisque ce sont des endroits où on prend son temps.
05:31 L'idée, c'est de toucher 30 personnes qui parleront de leur acte de solidarité
05:35 à leurs amis lecteurs, ce qui pourrait entraîner d'autres contributeurs, etc.
05:39 Au passage, n'oubliez pas de demander à vos contributeurs
05:42 de relier leurs actes de solidarité sur leurs réseaux sociaux.
05:47 Ça peut motiver les compagnons.
05:48 - Pour tout relayer.
05:50 Julie, vous avez pris les notes, j'espère ?
05:52 - Oui, oui.
05:53 - Ce n'est pas terminé.
05:55 Nathalie, si Julie est ici, c'est parce qu'elle doit construire cette communauté,
06:00 c'est ce dont parlait Arnaud Burgot,
06:02 pour qu'il y ait de plus en plus de livres édités avec de plus en plus de clients.
06:06 - Et oui, et là vous êtes dans une période d'investissement.
06:09 Vous allez devoir mobiliser des contributeurs au fur et à mesure des campagnes.
06:13 Ils auront peut-être des profils différents,
06:14 parce que vous allez proposer des contenus différents,
06:16 même si le genre reste la BD et le roman graphique.
06:19 Donc il faudra faire le lien avec eux,
06:20 les faire contribuer au-delà de leurs dons financiers
06:23 et leur montrer qu'ils sont importants pour vous et pour les auteurs qu'ils aident.
06:26 Alors, pourquoi vos premiers contributeurs ne deviendraient-ils pas vos associés ?
06:30 Alors, pas nécessairement associés au capital, mais associés dans l'aventure.
06:34 Pourquoi pas proposer, par exemple, un atelier toutes les deux semaines
06:38 qui s'appellerait "Comment on va ?"
06:39 Où pendant une heure ou deux, chacun raconte ses découvertes de lecture,
06:43 mais aussi les conseils qu'il recherche, les livres qu'il recherche,
06:45 et vous, évidemment, vous en faites de même.
06:47 Vous faites le point sur l'avancée de l'aventure
06:49 et sur vos actions prochaines en insistant sur l'aide dont vous avez besoin pour telle ou telle chose.
06:54 Avec un peu de chance, vous recevrez autant, si ce n'est plus d'aide,
06:57 que les autres participants pour avancer avec de nouveaux bras.
06:59 C'est donc gagnant-gagnant.
07:01 Et j'irai même plus loin en allant sur le modèle de l'épicerie coopérative et participative,
07:06 où, vous savez, les clients payent une cotisation annuelle
07:08 et donnent trois heures de leur temps tous les mois pour faire vivre l'épicerie
07:11 et profiter de produits un peu moins chers, mais surtout des produits qu'ils choisissent.
07:15 Ce modèle pourrait parfaitement fonctionner pour une maison d'édition,
07:18 d'autant que beaucoup de tâches peuvent se faire à distance.
07:21 Ainsi, Edifice Édition pourrait être une maison d'édition coopérative et participative
07:26 où les œuvres littéraires prennent vie et se développent grâce au talent
07:29 et à la solidarité des acteurs, des auteurs, pardon, et des coopérateurs.
07:33 Merci, merci Nathalie Carré.
07:35 Vous en pensez quoi ? Quel regard portez-vous, Arnaud Burgo, pour Edifice Édition ?
07:39 C'est encore une initiative complémentaire du type de choses qu'on peut faire
07:44 et sur lequel il y a d'autres acteurs qui sont positionnés sur la rémunération des auteurs.
07:49 Mais il y a beaucoup de besoins, parce qu'il y a beaucoup d'éditions,
07:53 beaucoup de problématiques dans le métier.
07:55 Je pense que c'est un challenge d'émerger dans ce secteur-là
07:59 et de réussir à avoir une masse critique.
08:01 Un des principaux challenges du financement participatif pour une plateforme,
08:04 c'est que c'est des métiers de...
08:05 C'est quoi la masse critique ?
08:06 Je pense que c'est difficile.
08:09 Alors, ça dépend des modèles économiques,
08:10 mais sur un modèle économique comme celui du LUL,
08:12 vu toute la technologie qu'il y a derrière,
08:14 très compliqué de vivre une plateforme qui va collecter moins de 15 millions par an
08:18 avec des projets qui, en moyenne, collectent 7 000 euros.
08:21 Ça fait beaucoup de projets.
08:22 Donc, en fait, on est sur des métiers de gros volume, petite marge.
08:27 Et donc, c'est la grosse difficulté.
08:30 C'est qu'il faut réussir à agréger beaucoup de monde
08:33 et que le web est un endroit où les choses se concentrent assez vite,
08:38 les usages se concentrent assez vite.
08:40 Julie, vous avez une belle communauté déjà, là ?
08:42 Je la construis depuis le début de l'aventure
08:45 et oui, on construit au fur et à mesure.
08:48 Petit à petit.
08:49 Florian Breton, le fondateur de Mimosa,
08:50 quel regard portez-vous sur Edifice Édition ?
08:53 Un regard extrêmement bienveillant,
08:54 félicitations déjà.
08:55 Et puis, ce que je ressens surtout quand tu t'exprimes,
08:58 c'est quelque chose, une petite flamme en toi aussi,
09:01 beaucoup de passion et d'engagement.
09:03 Et j'ai envie de te dire, croisie,
09:05 ce n'est pas tarte à la crème, ce que je te dis,
09:07 mais c'est important aussi que tu sois porté par cette étoile.
09:10 Quand je fais un petit peu le parallèle avec Mimosa,
09:13 quand j'ai lancé Mimosa, tout le monde me disait,
09:15 tu n'as rien compris, les agriculteurs ne sont pas très numérisés,
09:18 ils ne vont jamais passer en ligne pour financer ton projet.
09:20 Ils sont ultra connectés.
09:22 Sauf que les agriculteurs,
09:23 j'ai souvent tendance à le rappeler en tant que fondateur de la ferme digitale,
09:27 qui porte le mouvement des agri-tech en France,
09:29 c'est le secteur d'activité le plus connecté à Internet.
09:32 86% des agriculteurs sont connectés à Internet
09:35 et utilisent justement Internet pour leur usage professionnel.
09:38 Donc, c'est important que tu sois aussi porté par ta flamme.
09:40 L'entrepreneuriat n'est pas un long fleuve tranquille,
09:43 mais croisie et j'ai bon espoir pour toi.
09:46 - C'est des bons conseils.
09:48 On prend toute cette bonne dose d'énergie, on l'apprend.
09:51 Arnaud Burgot, vous êtes le patron du LULE.
09:53 Donc, il y a toute cette partie,
09:55 cette activité autour du financement participatif,
09:57 mais pas seulement.
09:58 Depuis 2020, vous vous êtes lancé sur la distribution aussi ?
10:02 - Oui, tout à fait.
10:03 C'est une plateforme complémentaire du LULE
10:05 qui vise à accompagner la suite.
10:07 Et donc, c'est des produits...
10:08 Alors là, le conseil qu'on fait,
10:09 c'est que pour les personnes qui veulent consommer de façon engagée,
10:12 et notamment avec à la fois un critère social et environnemental,
10:16 c'est compliqué.
10:17 Il y a beaucoup de greenwashing et de social washing.
10:19 - C'est-à-dire qu'en gros, on parle, on dit qu'on fait,
10:22 mais en fait, on ne fait rien.
10:23 - Oui, c'est des engagements qui sont un petit peu légers.
10:26 Et donc, parfois, il y a des marques qui en font des caisses
10:28 parce que j'en sais rien.
10:29 C'est un t-shirt made in France,
10:30 mais en fait, quand on regarde les matières avec lesquelles c'est fait,
10:32 franchement, c'est pas clair.
10:33 Et inversement,
10:34 parfois, c'est des matières qui sont très propres,
10:36 mais c'est fait à l'autre bout du monde.
10:37 Donc, on pense que ça n'a pas forcément beaucoup de sens.
10:39 C'est qu'en fait, il faut essayer de pousser une consommation
10:41 réellement engagée de double critère.
10:43 Et que ce n'est pas facile de faire le tri.
10:45 Et donc, c'est ce qu'on cherche à faire avec "Bien ou bien".
10:48 - Donc, aujourd'hui, il y a 7000 produits sur la plateforme
10:50 qui sont sélectionnés sur ce double critère-là.
10:52 - Mais est-ce que ce sont forcément des produits
10:54 qui sont passés par une compagne ?
10:55 - Non.
10:56 - Non, alors oui, c'est très important de le dire.
10:57 En fait, c'est la suite d'Ulule,
10:59 parce que là, c'est vraiment des entreprises
11:00 qui sont en phase de distribution.
11:01 - Donc, vous vous diversifiez tout simplement.
11:02 - Alors que Ulule, c'est du lancement.
11:03 Donc, ça permet potentiellement, quand on a fait Ulule,
11:05 d'aller ensuite sur la distribution.
11:07 Mais il y a aussi plein de marques qui ne sont pas passées par Ulule.
11:09 - Et que vous prenez.
11:10 Donc là, il y a encore...
11:11 - Exactement.
11:12 - Il y a une équipe dédiée qui fait une sélection spécifique là-dessus.
11:14 - Vous travaillez aussi avec des entreprises ?
11:16 - Oui.
11:17 On a 15 à 20 partenaires chaque année
11:20 avec lesquels on fait des appels à projets thématiques
11:22 et qui viennent en fait co-financer des projets sur la plateforme.
11:25 - Donc, ils mettent...
11:27 Ils abondent dans la cagnotte.
11:29 - C'est un abondement financier.
11:30 Ils donnent de l'argent complémentaire des internautes,
11:32 souvent en un pour un.
11:33 Quand un internaute met un euro,
11:35 l'entreprise abonde de un euro.
11:36 Ils donnent de la visibilité.
11:37 Et ça, c'est très important,
11:39 parce que quand vous êtes un projet
11:40 qui n'est pas forcément très connu
11:41 et que vous avez le soutien d'une entreprise de premier plan,
11:43 ça donne énormément de crédibilité
11:45 et l'entreprise va relayer ça.
11:47 Souvent, elle le relaie en interne.
11:48 - Sur leur site, en interne.
11:49 Et ce n'est pas les plus petites.
11:50 Il y a BNP Paribas, Engie, Mustela,
11:52 InterSport, Veolia.
11:54 - Oui, c'est des grandes entreprises.
11:55 - C'est des grosses boîtes qui ont besoin de...
11:57 Et donc, qui parlent du projet au sein de leur communauté,
12:00 sur leur plateforme aussi, leur site internet à eux.
12:03 Et donc, ça, ça donne un certain rayonnement
12:06 à tel ou tel projet.
12:07 - Ça donne un rayonnement.
12:08 C'est un gage de confiance, c'est un gage de crédibilité.
12:10 Et puis, il y a aussi des liens qui se créent.
12:11 Alors, ce n'est pas pour tous, mais parfois,
12:12 entre les entreprises, souvent,
12:13 c'est des thématiques qui leur tiennent à cœur.
12:15 Biodiversité, entrepreneuriat impact,
12:17 entrepreneuriat féminin, etc.
12:18 - Et peut-être, après, il les rachète aussi.
12:19 - Alors, rachat, non.
12:20 Par contre, partenariat à long terme, oui.
12:22 Ça, c'est des choses qui arrivent
12:24 parce qu'il y a plein, plein, plein d'histoires qui se créent.
12:26 - Parce qu'il y a des histoires qui se créent
12:27 et qu'ils ont des liens importants.
12:29 Vous restez avec moi si vous aussi,
12:31 vous avez envie de venir pitcher votre projet d'entreprise
12:34 ici à La France Bouge, Nathalie Carré.
12:36 Est-ce que vous pouvez nous rappeler l'adresse, s'il vous plaît ?
12:39 - C'est e1-lafrancebouge@europe1.fr.
12:42 Premier juré, Solène Godin, Charles de Barré-Cohen et moi.
12:44 On lit toutes les candidatures reçues.

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