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00:00 La France bouge, la pépite du jour.
00:04 Stéphanie, vous avez 41 ans, c'est ça ?
00:07 Oui, bientôt 41.
00:09 Vous avez toujours voulu voyager, ça fait partie, c'est en vous.
00:14 Vous avez fait une école de commerce prestigieuse, vous avez fait HEC,
00:17 et des stages en audite, dans le monde du droit, dans le monde des affaires.
00:22 Vous avez été dans un monde "normal".
00:25 Je ne sais pas ce qu'est un monde normal, mais c'est vrai que j'ai toujours rêvé de voyager.
00:31 Quand j'étais petite, je ne voyageais absolument pas, j'ai grandi à côté de Toulouse.
00:35 Mon rêve, c'était de découvrir le monde, de voyager, d'explorer.
00:39 J'ai utilisé les études comme moyen de m'émanciper.
00:42 C'était pour moi le seul moyen d'acquérir les outils qui me permettraient d'être entrepreneur,
00:48 c'est-à-dire d'inventer ma vie.
00:49 Pour moi, l'entrepreneuriat, c'est vraiment ça.
00:52 Il est question de vibration, de vie, de créer sa vie.
00:56 C'est ce que je voulais faire.
00:57 J'ai fait une école de commerce, mais pour moi, ça me paraissait complètement ambitieux,
01:03 complètement fou comme projet.
01:04 J'ai découvert l'existence des écoles, et notamment d'HEC,
01:08 dans un magazine "L'étudiant" que j'ai feuilleté au CDI il y a 13 ans.
01:12 Je trouvais le projet complètement fou.
01:15 J'avais l'impression que ce n'était pas fait pour moi, que je n'y arriverais pas.
01:18 Mais vous avez très vite compris que pour être sportive et aventurière,
01:21 il fallait cette fibre entrepreneuriale.
01:23 J'ai vite compris qu'il me faudrait des outils, qu'il me faudrait voyager,
01:27 peut-être monter sur Paris et ensuite découvrir le monde, avoir des clés.
01:31 Je ne voulais pas rester dans la ville dans laquelle j'ai grandi.
01:36 J'avais vraiment besoin de m'émanciper.
01:38 J'ai utilisé les études.
01:39 J'aurais utilisé peut-être le sport si j'avais eu accès au sport à cette époque-là,
01:43 mais ce n'était pas le cas.
01:45 J'ai utilisé les études et j'ai commencé dans l'univers du droit,
01:50 ce qui m'a permis de rembourser mes emprunts d'étudiant,
01:52 de financer mes premiers projets.
01:54 J'étais passionnée par le droit.
01:56 J'ai toujours construit ma vie par passion, avec des moments de vie.
02:00 Parfois, il y a un projet qui me tente,
02:03 qui n'a rien à voir avec ce que je fais au moment où j'ai cette idée,
02:06 mais j'ai envie d'y aller.
02:07 C'est ce qui s'est passé avec le droit.
02:09 Ensuite, je suis partie vers l'exploration, mon premier rêve.
02:13 Votre premier rêve. Maintenant, vous allez nous raconter ce que vous faites,
02:17 vos expéditions, vos aventures.
02:19 Est-ce que vous êtes prête ?
02:20 Vous avez une minute, vous aussi.
02:22 C'est bon ?
02:23 Allez, c'est parti. On vous écoute.
02:25 Je suis sportive de l'extrême.
02:26 Je dis souvent "sportive de l'extrême"
02:28 parce que j'évolue dans deux univers qui ont un rapport avec l'extrême.
02:32 D'une part, je réalise des expéditions engagées au pôle Nord, au pôle Sud.
02:36 J'ai notamment parcouru l'Antarctique sur plus de 2000 kilomètres en 74 jours,
02:41 par des températures qui sont descendues jusqu'à -50°C.
02:44 C'était un effort considérable, jusqu'à 70 heures d'effort par semaine pendant près de 3 mois.
02:50 Je suis notamment aussi sportive de haut niveau,
02:53 membre de l'équipe de France d'athlétisme dans deux disciplines, le 100 km et l'ultra.
02:57 Je parle souvent d'extrême puisque ce sont des disciplines qui sont très récentes
03:01 et ont fait évoluer la recherche.
03:02 Je travaille notamment avec des chercheurs pour mieux connaître l'ultra-endurance
03:06 et la capacité d'adaptation du corps humain.
03:09 J'écris aussi, j'aime beaucoup l'écriture.
03:12 Au début, c'était pour raconter les voyages, raconter les expéditions.
03:16 Et maintenant, c'est vraiment une activité à part entière.
03:18 J'éprouve beaucoup de plaisir et quand je pars le long des chemins de grande randonnée,
03:22 j'ai toujours un crayon et un papier pour écrire quelques mots.
03:26 Et puis par ailleurs, j'ai pas mal d'engagement mais je crois qu'on va en parler
03:29 puisque c'est l'objectif de votre émission, notamment autour de l'entreprenariat.
03:33 Merci pour votre pitch, on vous écoutait tous.
03:35 Je voyais ta crise, à qui essaiez-vous de trouver ?
03:40 C'est incroyable ce parcours.
03:44 Je veux voir les photos pour me rendre compte parce qu'on a des images dans la tête
03:48 mais j'aimerais bien voir que tu nous montres quelques photos.
03:50 Franck, Ménel ?
03:52 Moi, je pense que Stéphanie avait cette idée-là malgré tout,
03:54 même si elle adore le droit, etc.
03:57 Mais je pense que son idée d'envol, de liberté, etc.
04:01 qui s'est exprimée ensuite sur l'aventure, je pense que ça devait être...
04:04 C'est génial d'avoir quelque chose de caché au fond de soi
04:06 et puis un jour, d'avoir le courage finalement,
04:09 parce que c'est un énorme courage de tout foutre en l'air pour recommencer à zéro,
04:12 de laisser vraiment exprimer ce qu'on a au fond de soi.
04:15 C'est génial.
04:16 Est-ce que vous avez eu un moteur, quelque chose qui vous a permis justement d'aller jusque là ?
04:20 Parce que vous auriez pu continuer de rêver sans y aller.
04:24 Alors j'aime beaucoup l'effort et je te rejoins,
04:27 quand tu parlais d'effort tout à l'heure,
04:28 c'est vrai que j'aime énormément la persévérance, le travail
04:31 et ça m'a aidée forcément à monter ces projets
04:34 parce qu'un projet comme l'Antarctique, c'est 4 ans de travail, de préparation physique.
04:39 Je tractais des pneus sur le sable, je m'entraînais en chambre froide,
04:42 je courais parfois à 5h-6h le matin.
04:44 Mais vous avez toujours été comme ça, chercher des sensations extrêmes ?
04:47 Quand vous étiez...
04:48 Ou c'est quelque chose qui est venu en faisant les études, en étant à chaussée ?
04:53 Alors je crois que là, Tai va me rejoindre,
04:55 c'est qu'en fait on fait en sorte que l'extraordinaire devienne notre quotidien.
04:58 C'est-à-dire que quand on part en expédition,
05:01 on est suffisamment préparé pour que finalement le corps soit adapté à -50°C.
05:07 On sait qu'on prend des risques parce qu'on peut être devant une crevasse
05:11 et c'est ce qui m'est arrivé en expédition.
05:13 Il peut y avoir du vent à 150 km/h
05:17 et vous ne pouvez pas ressortir d'un continent extrême comme l'Antarctique.
05:20 Mais vous maîtrisez suffisamment de choses pour pouvoir partir
05:23 et c'est à ce moment-là que vous sentez que vous êtes prêt au final.
05:26 Donc vous faites en sorte que l'extraordinaire devienne votre quotidien
05:29 et je pense que c'est ce que tu as vécu aussi, Tai, quand tu fais du roller.
05:33 C'est forcément ce que tu fais.
05:34 Bien sûr, bien sûr.
05:35 Les grosses figures, en tout cas qui étaient des figures très difficiles,
05:38 des doubles saupérieuses avec des vrilles, etc.,
05:40 c'était tellement dangereux de les tenter.
05:43 J'avais inventé un airbag qui m'a permis de m'entraîner sans risque
05:46 et une grosse figure c'était 2000 chutes avant de réussir la première fois.
05:50 Donc c'est exactement ce que tu dis, c'est-à-dire qu'à la fin on fait un truc incroyable
05:54 mais vu qu'on l'a fait 2000 fois, ça devient un réflexe
05:56 et on n'a même pas à réfléchir, le corps sait exactement ce qu'il doit faire.
05:59 Donc ça c'est pour la partie des prouesses totalement extraordinaires
06:05 mais votre point commun à vous trois c'est que vous êtes des entrepreneurs.
06:07 Stéphanie, est-ce que vous vous considérez comme entrepreneur aujourd'hui ?
06:11 Oui, je me considère comme entrepreneur.
06:13 Alors j'avoue que j'aimerais un jour, pourquoi pas, créer une start-up.
06:17 Ça fait partie de mes rêves.
06:19 J'aime aussi beaucoup l'art, peut-être que je partirais aussi vers un métier artistique,
06:24 je ne sais pas, en tout cas j'aime beaucoup le changement.
06:26 Mais je me considère comme entrepreneur tout d'abord parce que être entrepreneur pour moi
06:30 c'est être libre, c'est être indépendant, c'est savoir se débrouiller,
06:34 c'est ne pas être attentiste, c'est prendre sa place, c'est vivre tout simplement.
06:38 Donc l'entreprenariat pour moi dépasse la création de start-up ou autre.
06:44 Vous êtes entrepreneur de vous-même ?
06:45 Voilà, c'est savoir vivre aussi ensemble, vivre en collectif
06:49 et c'est vrai que pour être sportif de haut niveau et encore plus pour être aventurier,
06:54 il faut évidemment savoir être autonome et c'est ce que je voulais faire quand j'étais jeune.
07:00 C'est pour ça que j'ai fait une école, j'ai fait ce choix-là.
07:03 Pour vous donner les outils pour pouvoir accéder à vos rêves.
07:06 Et vous vous êtes même constituée une équipe d'une dizaine de personnes,
07:09 c'est un peu, vous êtes comme je disais entrepreneur de vous-même,
07:11 vous avez des entraîneurs, des chercheurs, des médecins, des préparateurs physiques.
07:16 Il y a beaucoup de personnes qui vous ont vues.
07:18 Oui tout à fait, donc un entraîneur qui me suit, qui est dans le sud de la France,
07:23 qui est aussi sélectionneur de l'équipe de France,
07:25 un préparateur physique au stade français, je suis licenciée du stade français,
07:30 Didier Chaux aussi mon nutritionniste depuis plus de dix ans,
07:32 j'accorde beaucoup d'importance à la nutrition
07:36 et là je pense que Franck et Etaille vont me rejoindre,
07:39 mais quand on est sportif, en fait on fait tellement attention à son corps
07:42 qu'on prend conscience aussi que l'alimentation, le sommeil, la récupération
07:46 sont des éléments qui permettent d'aller plus loin aussi dans des actes...
07:49 Qui accompagnent la performance.
07:50 Sans considérer comme étant sédentaire et on va plus loin en tant qu'entrepreneur,
07:53 en tant que créateur d'entreprise j'imagine,
07:55 quand on fait attention à son corps et c'est pourquoi être sportif
07:58 et ensuite être entrepreneur crée...
08:00 Ça a un sens.
08:01 Je pense que ça a beaucoup de sens, oui.
08:03 Franck Menel ?
08:05 Je rebondis sur cette remarque de Stéphanie,
08:09 je pense que n'en déplaise à Winston Churchill,
08:12 quelle que soit son intelligence, quel que soit son degré,
08:15 à un moment donné il faut garder le plus de lucidité possible
08:20 à très haut niveau, c'est le principe du sport de haut niveau.
08:22 Ceux qui passent le cap, c'est ceux qui savent réfléchir
08:24 quand vraiment on est à deux doigts de sauter du premier étage de la tour Eiffel
08:28 ou à l'approche d'une aventure.
08:30 Mais on réfléchit vraiment quand on va sauter à deux doigts de la tour Eiffel ?
08:33 Bien sûr !
08:34 Non mais pas juste avant, on réfléchit bien avant, mais pas au moment de sauter.
08:37 Le moment du saut c'est vrai que j'ai débranché.
08:39 Parce que de toute façon j'avais tellement peur à 40 mètres de haut,
08:42 je me suis dit de toute façon tu vas pas sauter,
08:44 tu vas pas te dégonfler devant tout le monde,
08:46 donc au point où t'en es, débranche quoi.
08:48 On va demander à Nathalie Carré qui est en charge de l'entrepreneuriat
08:51 à la Chambre de Commerce et d'Industrie.
08:52 Chaque jour elle accompagne le développement des entreprises.
08:55 Aujourd'hui c'est une émission un petit peu particulière
08:57 puisque vous avez tous des profils très différents.
08:59 Donc on va voir avec Nathalie justement quels sont ses atouts pour lancer sa boîte
09:03 quand on a été sportif.
09:04 Est-ce que vous en avez vu Nathalie ?
09:06 Bonjour Nathalie d'abord.
09:08 Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
09:10 Est-ce que vous, vous avez vu des dossiers avec ces profils-là totalement atypiques
09:13 liés au monde du sport, du sport extrême ?
09:16 Alors oui, vu mais pas particulièrement accompagné.
09:20 Mais tous mes collègues de terrain qui en reçoivent,
09:22 des entrepreneurs l'ont vu dans leur Chambre de Commerce et d'Industrie.
09:25 Parce qu'en fait ces anciens profils ou ces profils de sportifs dans leur projet,
09:28 ils ont l'habitude d'être épaulés en fait.
09:30 Ils savent aussi qu'ils vont démarrer une nouvelle aventure
09:33 pour lesquelles ils n'ont pas forcément toutes les compétences techniques.
09:35 Même si évidemment le plus important c'est la posture entrepreneuriale,
09:38 on en reparlera.
09:39 Mais effectivement c'est des gens qui ont un vrai profil entrepreneurial.
09:42 L'univers du sport, est-ce que c'est un terrain justement pour l'entrepreneuriat ?
09:46 Ah mais complètement, complètement.
09:49 D'abord c'est vraiment une question de posture, je le disais.
09:51 C'est des gens qui sont humbles, c'est des gens qui savent travailler, qui savent…
09:55 Vous avez dit une voix de Franck Menel tout à l'heure,
09:56 humilité, valeur très importante.
09:58 Oui, mais complètement.
09:59 Mais oui, vous venez de le dire,
10:02 recommencer, recommencer, la persévérance, l'acceptation des échecs.
10:06 Donc tout ça c'est vraiment favorable à l'entrepreneuriat.
10:09 Et puis en ce moment les enjeux sont colossaux.
10:11 On a l'enjeu de l'innovation, de la digitalisation au service de la performance.
10:15 Il y a plein de projets qui sont là-dessus.
10:17 Il y a un enjeu de santé publique.
10:19 La sédentarité progresse et puis on sait ce que ça veut dire.
10:22 Les maladies cardiovasculaires, l'hypertension, l'obésité.
10:24 Donc le sujet évidemment c'est donner envie aux Français de se remettre en mouvement.
10:28 Donc là il y a vraiment plein de choses à faire.
10:31 Puis il y a l'inclusion.
10:32 Aujourd'hui il y a l'Agence nationale du sport qui a lancé le projet 5000 terrains de sport
10:36 qui seront construits d'ici 2024,
10:38 notamment dans les zones rurales et les quartiers prioritaires de la ville,
10:40 parce que le sport est aussi un moyen de se surpasser, d'inclure tout le monde.
10:45 Vraiment les projets foisonnent en France.
10:47 Les nouvelles entreprises innovent tous les jours.
10:49 Et l'univers du sport c'est vraiment un super terrain de jeu.
10:52 C'est une bonne nouvelle.
10:53 - Donc vous êtes d'accord avec ce que dit Nathalie, avec Chris ?
10:57 - Complètement.
10:58 En fait devenir sportif c'est déjà un rêve fou.
11:01 Parce que prendre le challenge de se dire qu'on va essayer de devenir champion du monde,
11:04 - Champion de quelque chose.
11:05 - De la discipline, etc.
11:05 Donc je dirais les sportifs sont avant tout des passionnés
11:08 qui se lancent dans une folie.
11:09 Et un entrepreneur c'est un peu pareil.
11:11 Je n'ai pas rencontré beaucoup d'entrepreneurs
11:13 qui font le truc juste pour essayer de gagner de l'argent ou monter une boîte.
11:17 C'est avant tout des challengers, des créateurs qui ont un rêve impossible
11:21 et qui se battent pour le construire.
11:23 Et le deuxième point quand même similaire entre le sport et le monde de l'entreprenariat,
11:27 c'est que dans le sport on ne peut pas y arriver sans une vie de travail,
11:32 de persévérance et de remise en question.
11:34 Il n'y a pas de hasard.
11:35 Et donc monter une entreprise, au moins on a cette persévérance
11:39 de se remettre en question, de travailler nuit et jour.
11:42 On garde la tête froide même dans les moments difficiles.
11:45 Donc oui c'est vrai que ça aide beaucoup.
11:46 - Frank Menel ?
11:47 - Oui je...
11:50 - Vous êtes d'accord avec tout ça ?
11:52 - Je suis d'accord.
11:53 - Vous, sportif de haut niveau.
11:54 Et vous vous êtes lancé vous aussi.
11:56 Vous auriez pu rester dans le monde du rugby sportif.
12:00 - Oui.
12:00 J'ai aussi un truc à rajouter.
12:03 C'est que le sport prend une importance phénoménale.
12:07 Parce qu'on souffre par ailleurs de défaillances.
12:11 Même si ici on a des gens qui ont fait des études et des autres études.
12:14 Je pense à Stéphanie.
12:16 Mais on souffre d'un mal en France.
12:18 C'est le niveau d'éducation.
12:20 Et aujourd'hui il faut absolument arriver à lier le sport et l'éducation.
12:26 C'est un sujet qui a déjà existé dans des gouvernements passés.
12:29 Puis ça a été éliminé.
12:30 Je trouve ça extrêmement dommage.
12:32 Et on ne peut pas compenser ce qui se passe dans une famille,
12:35 ce qui se passe à l'école, par le sport.
12:37 Le sport est un complément.
12:38 - Un complément de l'éducation.
12:40 - Il faut absolument le lier à l'éducation.
12:41 Parce que toutes les notions que nous venons d'évoquer,
12:43 toutes ces valeurs,
12:44 j'ai commencé par ça en vous disant que c'était pratiquement considéré
12:47 comme des gros mots aujourd'hui.
12:48 Mais il faut arrêter de vendre de l'utopie aux gens.
12:52 On est juste en train de vous dire, oui, on est humble.
12:55 On vous a juste dit qu'on avait énormément bossé.
12:57 Et qu'il n'y a qu'en bossant qu'on y arrive.
12:58 - Il n'y a qu'en bossant qu'on y arrive.
12:59 Et d'ailleurs, je rebondis sur l'éducation,
13:01 puisque Eden Park accompagne des enfants à Madagascar.
13:05 - Oui, oui.
13:06 - Vous avez monté une école, c'est important de le dire.
13:08 - Oui, on a créé cette école sur une jolie opportunité.
13:12 C'est un collège qui fait grandir une centaine d'élèves.
13:17 Et ce sont des iliens, ce sont des gens qui ont un besoin d'ouverture.
13:20 Et l'ouverture, elle passe là aussi par l'éducation
13:24 et la capacité de ces enfants qui sont extrêmement volontaires
13:27 à vouloir le faire.
13:28 Et s'ils le font, on a déjà des résultats.
13:30 C'est extrêmement plaisant.
13:31 - Vous restez avec moi tous les trois autour de la table de la France Bouge.
13:34 Je rappelle que nous sommes en direct de Roland Garros,
13:36 en direct de ce superbe studio, juste en face du cours central.
13:41 À suivre la belle histoire de la France Bouge.

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