• l’année dernière

Vous avez développé un produit innovant ou juste une idée audacieuse, mais vous manquez d’un cadre pour avancer ? Rejoignez les Trophées Europe 1 et rencontrez des coachs, des investisseurs ou des responsables d’incubateurs qui vous donneront toutes les clés pour réussir. Envoyez-nous votre candidature à E1-lafrancebouge@europe1.fr et vous serez peut-être bientôt sur notre antenne !
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Transcription
00:00 - Europain - La France Bouge
00:03 Elisabeth Assayag
00:05 Et l'équipe de La France Bouge s'est installée ici en Picardie dans la Haute-France à Amiens
00:10 pour découvrir les pépites de ce territoire.
00:12 C'est notre grand tour de France avec les chambres de commerce et d'industrie.
00:15 Amiens, vous ne le savez peut-être pas, mais juste avant la révolution,
00:18 Amiens est alors en Europe un des plus grands centres de production textile,
00:22 essentiellement du drap de laine.
00:24 Et on peut le voir, l'âme est restée là.
00:26 L'innovation textile version 2023,
00:28 ça donne des entrepreneurs comme vous, Léa Rizot, dirigeante de la société Rêve.
00:33 - Bonjour. - Bonjour, ça va bien ?
00:35 - Ça va. - Léa, chaque année, on remet des trophées européens de l'avenir.
00:39 La cérémonie a eu lieu l'année dernière pour les trophées européens 2023.
00:42 Donc là, vous êtes peut-être, vous aussi, Doron Carmi, en route pour l'édition 2024.
00:49 Aujourd'hui, avec vous, Léa, on va découvrir votre entreprise qui est née en 2019.
00:54 Vous avez 31 ans, vous êtes à Mienoise.
00:56 - Oui. - Même si vous êtes allée à Paris faire vos études, entre autres.
01:00 Ainsi qu'à Troyes, vous avez fait plusieurs...
01:02 Vous avez fait pas mal de choses.
01:04 Vous avez fait un stage dans une entreprise d'upcycling,
01:07 c'est ce qui vous a inspiré d'ailleurs pour votre projet professionnel.
01:10 Vous avez enchaîné avec un master en génie de design industriel à Évry.
01:14 Et à la fin de vos études, vous êtes même allée travailler pendant deux ans
01:18 en tant que chef de projet pour plusieurs start-up.
01:21 Donc vous avez un petit peu... Vous avez eu pas mal d'expérience,
01:24 mais votre truc à vous, c'est d'utiliser vos mains.
01:27 - C'est ça. - Pourquoi ?
01:29 - Je pense que déjà, personnellement, ça me fait du bien.
01:33 - Depuis toujours ? - Depuis toujours.
01:35 Je suis issue d'une famille où il y a aussi pas mal d'artisans.
01:38 - Ils font quoi ? - Alors il y a des cordonniers, en Espagne.
01:42 Il y avait maudistes et orfèvres ciseleurs.
01:45 - D'accord. Donc vous avez baigné là-dedans, c'est ça que vous nous dites ?
01:48 - Oui, un petit peu le savoir-faire, apprécier le travail bien fait aussi,
01:56 un peu le perfectionnisme.
01:58 - Et vous êtes allée faire un CAP Maroquinerie.
02:01 Pourquoi le CAP Maroquinerie ?
02:03 Vous aviez déjà envie de faire vos propres sacs quand vous allez vers le CAP ?
02:06 - Alors en fait, j'ai fait des études de design produit.
02:09 À la base, je suis passée à Roubaix, d'ailleurs, à l'école de design de Roubaix.
02:15 Et je suis ressortie designer produit, designer industriel.
02:19 Donc on est capable de dessiner des produits, de faire des études, de marcher,
02:26 de se baser par rapport à des études aussi ergonomiques, etc.
02:30 Mais dans la fabrication en tant que telle, on peut faire des dessins,
02:34 mais quand on sait pas comment sont assemblées les choses...
02:38 - Il faut avoir vraiment les techniques pour pouvoir être opérationnel.
02:43 Et ça, le CAP vous l'enseigne.
02:45 Donc vous terminez le CAP, là vous êtes prête pour vous lancer dans l'entreprenariat.
02:48 Le reste, vous allez nous le raconter.
02:50 Vous avez apporté des produits pour nous les montrer.
02:53 Ça tombe bien, on est en direct sur Europe1.fr.
02:55 Donc Rêve, R-A-E-V, c'est quoi ?
02:58 Vous aussi, vous avez une minute, on vous écoute. C'est parti.
03:01 - Donc Rêve Maroquinerie crée des sacs et accessoires à partir de matières
03:06 qui sont destinées à l'enfouissement et à la destruction.
03:09 Cette méthode s'appelle l'upcycling ou surcyclage en français.
03:13 C'est-à-dire qu'on récupère des matériaux ou des produits
03:18 dont on a plus l'usage et qu'on les revalorise.
03:21 Donc je récupère ces matières auprès des entreprises et des particuliers
03:25 pour leur donner une seconde vie et les transformer en pièces uniques.
03:29 Donc je travaille en B2C et en B2B.
03:33 Quand je récupère ces matières, je peux proposer aux entreprises
03:36 de choisir des accessoires parmi un catalogue.
03:40 Ils peuvent ainsi réduire leurs déchets et leur redonner une nouvelle fonction.
03:47 Ils peuvent offrir ces accessoires à leurs clients ou à leurs salariés.
03:51 Et s'ils ne sont pas intéressés par ce système-ci,
03:57 moi je récupère ces matières pour mon activité en B2C
04:00 et les particuliers peuvent retrouver des gammes d'objets.
04:03 - Une minute, c'est terminé.
04:06 Pour qu'on comprenne bien, B2C c'est pour les particuliers,
04:09 B2B, moi je traduis parce que tout le monde ne sait pas,
04:12 c'est pour les professionnels.
04:13 Montrez-nous vos pochettes, qu'on comprenne.
04:15 Parce que là vous nous avez raconté, mais alors c'est quoi ?
04:17 Il y a trois modèles, elles viennent d'où ?
04:19 Donc la matière vient d'où ?
04:20 - Alors c'est que du territoire des Hauts-de-France.
04:23 Je ne reste que locale pour rester dans cette vision justement
04:26 de faire au moins possible des émissions de gaz à effet de serre
04:30 pendant la production, de la récupération de la matière
04:33 jusqu'à la vente.
04:34 Donc rester sur les territoires des Hauts-de-France.
04:37 On a un territoire qui est extrêmement vaste
04:39 avec aussi beaucoup de possibilités.
04:42 Ces matières que j'ai récupérées aujourd'hui,
04:45 que je présente aujourd'hui,
04:47 elles ne viennent que de Picardie.
04:49 Il y en a une, c'est une bâche de l'université Gilles Verne,
04:52 c'est une bâche de communication
04:55 et les deux autres modèles, c'est de la bâche de camion
04:58 qui est récupérée aussi en Picardie.
05:00 - Et vous les récupérez comment ?
05:02 - Je vais voir directement les entreprises
05:04 pour leur proposer de récupérer ces matières.
05:07 Parce qu'en fait, par exemple, les bâches de communication,
05:09 c'est les bâches qu'on peut voir lors d'événements.
05:12 Généralement, il y a leur discours.
05:14 - Ils les jettent et sont incinérées.
05:15 - C'est ça, il y a le discours, une date
05:17 et du coup, on ne peut pas les réutiliser pour le salon suivant.
05:20 - Guillaume Krets, vous êtes le directeur général de Chantel,
05:22 vous avez une grande expérience de tout ça.
05:24 Quel regard portez-vous sur les produits de Léa pour la société Rêves ?
05:29 - Ce qui me paraît assez remarquable, c'est que je pense qu'elle a réussi
05:32 à réduire l'impact environnemental à son minimum.
05:37 Il faut savoir que sur un produit textile ou maroquinerie,
05:40 ce qui crée l'impact, c'est quand même essentiellement la matière.
05:43 Le fait qu'elle réutilise une matière qui n'est pas détruite
05:45 et en plus, c'est une matière dite bâche.
05:48 C'est des fils qui ne sont pas du tout traités
05:53 et ce qui fait qu'elle ne relâche aucune micro-particule.
05:56 - Vous l'avez dit, il y a le dossier.
05:58 - J'ai écouté avec attention, mais vous savez,
06:01 c'est ces petites particules qu'on retrouve dans les océans,
06:04 on n'a pas ça du tout.
06:06 Le fait qu'elle soit entièrement en local,
06:09 ça limite également tout ce qui est le transport de marchandises.
06:13 Donc si vous achetez effectivement un sac de la marque Rêves,
06:17 l'impact sur l'environnement sera presque nul.
06:21 - Et vos matières chez Chantal, elles viennent d'où ?
06:23 - Alors nos matières, on travaille avec plus de 100 fournisseurs
06:26 pour concevoir un soutien-grove.
06:28 - On les a vus tout à l'heure, les matières dans l'entrepôt.
06:30 - La moitié de nos fournisseurs sont en Europe,
06:33 l'autre moitié sont en Asie avec des spécialistes sur certains segments.
06:37 Et c'est un de nos enjeux en tant que grande entreprise,
06:40 c'est de réduire l'impact environnemental.
06:42 - Donc c'est de revenir en France et de relocaliser un maximum.
06:45 - Absolument, mais pas uniquement, c'est aussi d'innover avec les fournisseurs
06:48 sur le type de matière et la manière dont les matières sont teintes.
06:51 - Vous êtes ici parmi nous aujourd'hui, Léa,
06:54 c'est parce que vous avez des besoins,
06:56 vous êtes comme toutes les jeunes marques,
06:58 vous cherchez à vous développer.
07:00 Et pour y répondre, aujourd'hui ce n'est pas Nathalie Carré,
07:03 mais c'est Sébastien Gara, vous êtes le responsable du pôle entreprendre
07:06 de la Chambre de commerce et d'industrie, Damien Picardie.
07:09 Bonjour Sébastien.
07:10 - Bonjour Elisabeth.
07:11 - Et bienvenue dans la bande, vous allez bien ?
07:13 - Très bien, merci.
07:14 - On est ravis d'être avec vous aujourd'hui.
07:16 Léa, elle démarre, elle est seule,
07:19 ce n'est pas toujours évident l'entreprenariat,
07:22 vous pouvez le confirmer.
07:24 Que pouvez-vous lui conseiller Sébastien,
07:27 justement pour l'aider à se développer ?
07:29 Parce que là, elle se concentre sur une cible unique.
07:32 - Effectivement Elisabeth, Léa vend aujourd'hui ses produits à des particuliers.
07:36 Mais ce qui est intéressant, c'est sa démarche originale avec les entreprises,
07:39 car elle récupère leurs matériaux destinés à être jetés,
07:41 et elle les transforme en pochettes, sacs, portes clés, etc.
07:44 pour leurs cadeaux d'entreprise ou leurs collaborateurs.
07:46 - Ça c'est sa mission première.
07:47 - Exactement.
07:48 Mais quand on démarre et qu'on est seul,
07:50 c'est toujours plus facile de se concentrer sur une cible unique,
07:52 et éventuellement se développer plus tard avec des recrutements sur une autre cible.
07:56 L'idée pour se développer serait donc de se concentrer sur son concept auprès des entreprises,
08:00 tout en faisant un premier pas vers le grand public,
08:03 sans avoir à gérer la distribution en ligne notamment.
08:05 - Donc vous vous dites qu'il faut d'abord qu'elle se concentre sur les professionnels,
08:08 c'est à eux qu'elle aura plus de facilité à vendre.
08:11 - Effectivement, je m'explique.
08:13 Vous pourriez récupérer des matériaux disponibles auprès des entreprises locales
08:16 pour créer des collaborations avec des boutiques locales qui distribueraient vos produits.
08:20 Par exemple, vous pourriez conclure des partenariats avec des boutiques de vélo,
08:24 créer des accessoires colorés pour le vélo, sacoches pour les courses, sacs à dos.
08:28 Plutôt à partir de bâches de transport pour la résistance à l'eau,
08:30 et l'avantage, c'est que les amateurs de vélo sont souvent une clientèle écologiste,
08:34 vous partagez donc les mêmes valeurs.
08:36 On peut aussi envisager les opticiens locaux pour faire des pochettes pour ranger les lunettes.
08:40 Pourquoi pas aussi un vendeur de voitures ?
08:42 Vous pourriez fabriquer des porte-clés avec le logo de la marque de voiture
08:45 en ajoutant une personnalisation, par exemple le prénom du client,
08:48 et qu'ils offriraient à leur client.
08:50 Pourquoi pas une agence immobilière qui pourrait remettre les clés du bien acheté
08:53 dans une jolie pochette que vous auriez fabriquée pour eux ?
08:55 Bref, vous avez compris le principe.
08:57 - Vous avez pris les notes, j'espère d'ailleurs. Très bien.
09:00 - Et pour finir simplement, je suis sûr que M. Krets serait ravi de vous donner ses chutes de matériaux
09:04 pour que vous en fassiez de jolis cadeaux pour ses collaborateurs.
09:07 Ou pourquoi pas, pour les fêtes de Noël, il pourrait vous recommander de très jolies pochettes colorées
09:11 dans lesquelles les vendeuses de ses boutiques emballeraient les sous-vêtements
09:14 pour les sublimer pour les fêtes.
09:15 - Guillaume, il y a des possibilités, Guillaume Krets ?
09:17 - Absolument. - C'est vrai ? Vous y avez déjà réfléchi ?
09:19 - Nous travaillons avec des jeunes structures pour revaloriser les matières
09:23 et puis des produits avec de la jolie dentelle.
09:25 - Elles seraient jolies ces pochettes pour les dessous, pour offrir à Noël ?
09:29 - Ah bah pourquoi pas !
09:30 - Allez, deuxième contact.
09:32 - Deuxième contact, c'est le but de La France Bouge,
09:34 ouvrir notre carnet d'adresses, n'oubliez pas.
09:36 On va poursuivre avec vous.
09:38 Vous avez donc besoin de financement pour vous développer l'EA,
09:42 vous avez besoin de combien aujourd'hui ?
09:44 - Aujourd'hui, ça serait dans les 20 000.
09:48 - 20 000 euros ? Mais ça me paraît peu, Sébastien, vous en pensez quoi ?
09:51 - Alors effectivement, derrière la question du financement, il y a beaucoup de choses.
09:54 - Ça paraît énorme pour quelqu'un comme moi.
09:56 - Et comme toujours, la question...
09:57 - Aujourd'hui, on voit des montants tellement faramineux de tous les jours dans La France Bouge,
10:00 j'ai envie de vous dire, demandez un peu plus ce que vous en pensez Sébastien.
10:02 - Déjà, la question à se poser, la question de savoir, c'est pourquoi faire ?
10:05 Vers où aller ?
10:07 Quelle est-vous que votre entreprise devienne dans les 10-15 ans à venir ?
10:10 En préparant l'émission, vous avez indiqué aux équipes que vous vouliez rester à l'échelle humaine,
10:14 garder un lien avec les clients et rester attaché au quotidien.
10:17 Vous pourriez donc passer à l'étape 2 avec un atelier ou boutique.
10:20 Bien sûr, cela demande un recrutement,
10:22 mais vous pourriez alors rencontrer les clients, montrer vos nouveautés
10:25 et valoriser les partenaires qui vous donnent leurs matériaux.
10:27 Là, pour vous différencier de toutes les marques qui proposent déjà de la maroquinerie upcyclée,
10:31 pourquoi ne pas inventer un nouvel usage de la maroquinerie ?
10:34 Et si votre avenir était d'inventer la maroquinerie du quotidien
10:37 pour la cuisine, la couture, le sport ?
10:39 Plutôt que de conserver son thé, par exemple,
10:42 plutôt que de transporter son goûter dans une boîte en plastique,
10:44 on pourrait le transporter dans une pochette rêve.
10:46 Plutôt que de conserver son thé dans une boîte à aluminium,
10:49 on pourrait pourquoi pas une pochette spécifique ?
10:51 Pourquoi pas aller chercher ses pâtes en vrac avec une pochette que vous inventeriez ?
10:55 Pourquoi pas un vide-poche en bâche de transport ?
10:58 Pourquoi pas une pochette pour le transport des brosses à dents des enfants
11:01 avec un matériau imperméable, etc. ?
11:03 - C'est une bonne idée, ça franchement...
11:05 Vous avez été très inspirée, Sébastien.
11:08 - C'est un peu une histoire à préfères, mais les idées sont infinies, vous l'avez compris.
11:11 Et dans votre atelier, pour conserver un lien avec les clients,
11:14 vous pourriez proposer des ateliers pour les enfants.
11:16 Ils viennent avec leur robe ou t-shirt qu'ils adorent, mais qui est trop petit,
11:19 et ils transforment leurs vêtements en pochettes pour les feutres,
11:21 créant une couleur, ou leurs économies,
11:23 en laissant leur rêve développer leur créativité
11:25 pour en faire une pochette rien qu'à eux.
11:27 Mais aussi des ateliers transgénérationnels
11:29 pour transformer le chemisier que mamie adore,
11:31 mais ne peut plus porter, et qu'elle voudrait vous offrir,
11:33 mais en fait, non.
11:35 Donc on fait une pochette à bijoux, et le rêve de mamie est réalisé.
11:38 - Bon, donc le financement, ça pourrait être finalement ce que vous nous dites, Sébastien,
11:42 c'est que c'est un réseau solidaire local ou régional,
11:45 Made in Haute-France,
11:47 sous forme d'association aussi.
11:49 - Exactement, Isabeth. On pourrait déjà démarrer
11:51 par solliciter les réseaux solidaires local ou régional
11:54 qui existent sous forme associative,
11:56 on paie une cotisation pour adhérer au réseau,
11:58 et ensuite, on participe aux ateliers, où on achète des produits
12:00 avec 10% de réduction, par exemple.
12:02 Les membres de ce réseau pourraient vous aider à animer les ateliers
12:04 ou démarcher les clients. La solidarité en action.
12:07 - Et oui.
12:08 - Et petit à petit, Rêve deviendrait l'artisan maroquinier
12:10 qui est gai et prend soin de notre quotidien
12:12 et fait rêver les petits et les grands.
12:14 - Vous avez tout noté, Léa ?
12:15 - Oui, j'ai tout noté.
12:16 - Ça vous inspire ?
12:17 - Oui, oui, oui. C'est déjà une des choses
12:20 auxquelles j'avais justement un peu réfléchi,
12:23 parce que normalement, je finis mon atelier cet été.
12:25 - Vous n'avez pas de contact avec la CCI pour l'instant ?
12:27 - Non.
12:28 - Ah, là aussi ? Troisième contact de la journée.
12:30 - J'ai déjà vu la jeune associée, mais...
12:31 - Il y a peut-être quelque chose à faire.
12:32 - Exactement.
12:33 - Et bien voilà.
12:34 - On va vous accompagner.
12:35 - La CCI s'engage à vous accompagner.

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