Heureusement pour les routiers, la police a fait une grosse exception à la règle, et surtout à la loi, mais gageons que c’était pour la bonne cause. Si l’utilisation de l’avertisseur sonore, en clair du klaxon, est interdite en ville, la cinquantaine de camions n’a pas vraiment respecté le Code de la route de ce point de vue là hier en fin de journée à l’occasion de la grande parade organisée sur le tour de ville. Les impressionnantes machines, parties à 18 h pétantes du parking de la salle Osco Manosco, sont parvenues à créer un joyeux et extraordinaire bazar, surtout sonore, brisant la quiétude d’un samedi d’été manosquin. Du simple klaxon à celui plus élaboré (certains ont même joué des chansons), la parade n’est pas passée inaperçue chez les badauds qui ont accueilli la chose de diverses façons.
La plupart d’entre eux se sont arrêtés le temps de quelques minutes pour admirer le show, portable à la main histoire de garder un souvenir, tandis que d’autres passants étaient plus préoccupés à tracer leur propre route les mains sur les oreilles pour atténuer le vacarme. Sans doute en vain puisque le cortège s’est fait entendre aux quatre coins de la ville.
Pour la troisième année, les Routiers des Alpes ont réuni les passionnés pour l’exposition de camions. Qu’elles soient vintage, décorées, customisées ou simple, les machines, de toutes les marques possibles et imaginables, ont fait leur effet sur les visiteurs, dont certains curieux désireux de découvrir ce monde à part. "Le but c’est de réunir des gens, dans la bonne ambiance, qui ont la route dans la peau, explique Nicolas Michel, président des Routiers des Alpes. Mais on se rend compte qu’il y a plusieurs publics. Les gens sont intrigués par ce monde qu’ils ne connaissent pas vraiment, ils nous voient sur la route mais ils ne connaissent pas l’envers du décor. C’est l’occasion pour eux de découvrir ça de près."
C’est aussi l’opportunité de faire dialoguer deux camps qui n’ont pas l’habitude de le faire pour dissiper les malentendus. "On veut aussi renouer un lien avec les gens. Sur la route, nous ne sommes pas les mieux vus, on n’avance pas vite, parfois on peut gêner… Mais si les routiers ne sont pas là, il n’y a rien dans la gamelle ou dans les boutiques", rappelle Nicolas Michel.
Aujourd’hui, de 10 h à 18 h, l’exposition se poursuit et se termine sur le parking de la salle Osco Manosco. Elle se veut également solidaire puisque tous les bénéfices de l’événement iront au profit de l’association "Espoir pour Guillaume" afin d’aider le garçon atteint de la myopathie de Duchenne pour financer l’achat de matériel.
La preuve, s’il en fallait une, que les routiers sont vraiment sympa mais bruyant quand il le faut également. Et ils comptent bien se faire entendre jusqu’au bout du week-end.
La plupart d’entre eux se sont arrêtés le temps de quelques minutes pour admirer le show, portable à la main histoire de garder un souvenir, tandis que d’autres passants étaient plus préoccupés à tracer leur propre route les mains sur les oreilles pour atténuer le vacarme. Sans doute en vain puisque le cortège s’est fait entendre aux quatre coins de la ville.
Pour la troisième année, les Routiers des Alpes ont réuni les passionnés pour l’exposition de camions. Qu’elles soient vintage, décorées, customisées ou simple, les machines, de toutes les marques possibles et imaginables, ont fait leur effet sur les visiteurs, dont certains curieux désireux de découvrir ce monde à part. "Le but c’est de réunir des gens, dans la bonne ambiance, qui ont la route dans la peau, explique Nicolas Michel, président des Routiers des Alpes. Mais on se rend compte qu’il y a plusieurs publics. Les gens sont intrigués par ce monde qu’ils ne connaissent pas vraiment, ils nous voient sur la route mais ils ne connaissent pas l’envers du décor. C’est l’occasion pour eux de découvrir ça de près."
C’est aussi l’opportunité de faire dialoguer deux camps qui n’ont pas l’habitude de le faire pour dissiper les malentendus. "On veut aussi renouer un lien avec les gens. Sur la route, nous ne sommes pas les mieux vus, on n’avance pas vite, parfois on peut gêner… Mais si les routiers ne sont pas là, il n’y a rien dans la gamelle ou dans les boutiques", rappelle Nicolas Michel.
Aujourd’hui, de 10 h à 18 h, l’exposition se poursuit et se termine sur le parking de la salle Osco Manosco. Elle se veut également solidaire puisque tous les bénéfices de l’événement iront au profit de l’association "Espoir pour Guillaume" afin d’aider le garçon atteint de la myopathie de Duchenne pour financer l’achat de matériel.
La preuve, s’il en fallait une, que les routiers sont vraiment sympa mais bruyant quand il le faut également. Et ils comptent bien se faire entendre jusqu’au bout du week-end.
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