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L’association Roulons à Vélo a appelé à se réunir, ce samedi 19 octobre, en fin d’après-midi, place de l’Horloge, à Avignon. Un hommage a été rendu à tous les cyclistes morts au guidon de leur vélo.
Des vélos et des cyclistes couchés par terre, comme morts, sur la place de l’Horloge… L’image de ce "die-in" pourrait être symbolique, mais malheureusement, elle ne l’est pas. Après le décès d’un cycliste à Paris, le 17 octobre, tué par un conducteur fou qui roulait sur la piste cyclable au volant de son SUV, l’association Roulons à vélo a appelé, ce samedi 19 octobre, à se réunir. Quelque 200 personnes sont venues donner de la sonnette et rendre hommage aux victimes. "Ce drame ravive le souvenir de celui survenu le 1er septembre sur la rocade, où un homme à vélo a été mortellement fauché par un chauffard au volant d’une voiture de sport", rappelle un participant.

Sur le parvis, les cyclistes réclament de meilleurs équipements. "Ça ne va pas assez vite du tout, peste Thomas, du collectif Wocon !. D’autres blessés, d’autres morts sont à venir. On risque notre vie en allant au boulot, chez nos amis, faire les courses. On veut un réseau sécurisé, encore plus de pistes cyclables. Et on veut surtout rester en vie."
Dans la foule, le député LFI, Raphaël Arnault, écoute et apporte son soutien. "D’autres pays sont bien plus avancés que nous. Il faut que ça bouge. Nous avons une logique bourrine de notre vision de la société. Baisser les limitations de vitesse, par exemple, ne devrait pas autant agacer. Il y a du chemin à faire."

"La rue appartient à tout le monde"
Avec son gilet jaune, bien visible, Elena se déplace quotidiennement avec son deux-roues, que ce soit dans l’intra-muros, comme en dehors des remparts. "Sauf quand c’est vraiment trop loin et lorsque l’itinéraire n’est pas assez sécurisé", explique l’agent immobilier, bénévole au sein de Roulons à vélo. Chaque jour, elle se fait insulter sur la route. Ces agressions verbales, elle s’y est habituée... Et même quand elle est dans son droit, les automobilistes ne l’épargnent pas. "Les rues à sens unique mais autorisées pour les vélos, ou encore les panonceaux, les fameux M12, installés sous les feux tricolores, qui permettent de passer au rouge, la majorité des automobilistes ne les connaissent pas", regrette-t-elle. Audrey, salariée de l’association, ajoute : "Quand la rue est étroite, on se met au milieu car les voitures n’ont pas un mètre pour doubler. On peut également être à deux de front, le code de la route l’autorise."

"La rue appartient à tout le monde, résume André Attia, membre de Roulons à vélo. La vision machiste et viriliste qui consiste à penser que ‘j’ai une grosse voiture, je suis plus légitime’, ça doit cesser." Plusieurs points noirs ont été mentionné par les associations, comme les ronds-points, les bas de pont, les axes à forte circulation, comme la route de Montfavet, de Morières, celle du pont Daladier qui va vers Les Angles, encore la rue Pierre-Semard, "avec ses pseudo aména

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