La Maîtrise de Radio France interprète, avec l'ensemble Links, trois des "Dream Songs", cycle de quatre mélodies composées par Richard Rodney Bennett.
The Song Of The Wanderer (La Chanson du Vagabond)
The Song Of The Shadows (La chanson des ombres)
Dream-song (Chanson de rêve)
« Y'a-t-il quelqu’un là-bas ? » De Walter de la Mare, on connaîtra peut-être quelques livres d’enfants ou le célèbre poème des Listeners, l’image du voyageur solitaire frappant à une porte, une nuit de lune, entouré d’une foule d’auditeurs fantômes. Le rêve, pour le compositeur, est évidemment une source d’inspiration merveilleuse. Parce que tout y est rendu possible, harmonies et timbres improbables. Sous le signe de l’imagination, l’écriture de Walter de la Mare a inspiré un magnifique cycle de mélodies à Richard Rodney Bennett.
Ancien élève de Pierre Boulez à Darmstadt, le compositeur britannique s’est distingué par son souhait de mêler la technique post-sérielle à un romantisme nostalgique. Collaborateur de Joseph Losey, de Ken Russell et de Sidney Lumet au cinéma, il a aussi signé la bande originale de Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell. Dans les Dream Songs, on retrouve non seulement le personnage du voyageur, mais aussi cette étrangeté propre au rêve. L’obscurité déformant le réel pour révéler l’essence des choses, la première pièce présente une curieuse superposition de mesures binaires et ternaires, d’autant plus ambiguë que le ternaire passe des instruments à la voix sous la forme de triolets, avant la fusion des rythmes au terme de la métamorphose.
Est-ce alors à la nuit que la troisième pièce doit la transformation imprévisible de son motif principal ? Sur une basse de plus en plus fuyante, les lumières s’allument. Une longue ligne ascendante s’échappe vers des déserts sauvages, et la nuit s’éclaire dans une harmonie bien différente, nouvelle lumière d’elfe, de chauve-souris, d’amadou et de crapaud.
The Song Of The Wanderer (La Chanson du Vagabond)
The Song Of The Shadows (La chanson des ombres)
Dream-song (Chanson de rêve)
« Y'a-t-il quelqu’un là-bas ? » De Walter de la Mare, on connaîtra peut-être quelques livres d’enfants ou le célèbre poème des Listeners, l’image du voyageur solitaire frappant à une porte, une nuit de lune, entouré d’une foule d’auditeurs fantômes. Le rêve, pour le compositeur, est évidemment une source d’inspiration merveilleuse. Parce que tout y est rendu possible, harmonies et timbres improbables. Sous le signe de l’imagination, l’écriture de Walter de la Mare a inspiré un magnifique cycle de mélodies à Richard Rodney Bennett.
Ancien élève de Pierre Boulez à Darmstadt, le compositeur britannique s’est distingué par son souhait de mêler la technique post-sérielle à un romantisme nostalgique. Collaborateur de Joseph Losey, de Ken Russell et de Sidney Lumet au cinéma, il a aussi signé la bande originale de Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell. Dans les Dream Songs, on retrouve non seulement le personnage du voyageur, mais aussi cette étrangeté propre au rêve. L’obscurité déformant le réel pour révéler l’essence des choses, la première pièce présente une curieuse superposition de mesures binaires et ternaires, d’autant plus ambiguë que le ternaire passe des instruments à la voix sous la forme de triolets, avant la fusion des rythmes au terme de la métamorphose.
Est-ce alors à la nuit que la troisième pièce doit la transformation imprévisible de son motif principal ? Sur une basse de plus en plus fuyante, les lumières s’allument. Une longue ligne ascendante s’échappe vers des déserts sauvages, et la nuit s’éclaire dans une harmonie bien différente, nouvelle lumière d’elfe, de chauve-souris, d’amadou et de crapaud.
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Musique