Catherine Cournot (piano), Ana Millet (violon) et Renaud Guieu (violoncelle) interprètent le trio pour piano et cordes n°2 op.100 de Franz Schubert. Extrait du concert Barry Lyndon Tribute, enregistré le 17 mars à l'Auditorium de la Maison de la Radio à Paris.
Tandis que la Sarabande de Haendel est utilisée aux deux extrémités du film, on entend à l’exacte moitié de l’oeuvre (1 heure et 28 minutes, sur une durée totale de 2 heures 56 minutes) le trio de Schubert, dont l’ombre plane sur le mariage sans amour de Barry et de Lady Lyndon. La musique de Haendel signifie la mort et l’échec de Barry ; celle de Schubert, la mélancolie de Lady Lyndon.
Les « divines longueurs » de Schubert qui enchantaient Robert Schumann n’ont jamais été aussi bien traduites visuellement que dans la scène de séduction entre Lady Lyndon et Barry, au cours d’une partie de cartes et à la lueur d’un clair de lune irréel. Lenteur des gestes, échanges silencieux des regards, effleurement des corps, rencontre des deux êtres dans une nuit magique, tout est suggéré par un ralentissement extrême de l’action et par une suspension musicale de l’intrigue. Le temps se fige au son d’une musique mélancolique, présage des souffrances que l’union de Barry et de Lady Lyndon, déchirée par la haine, l’infidélité, la cupidité et l’ambition de l’Irlandais, va subir dans la seconde partie du film.
Tandis que la Sarabande de Haendel est utilisée aux deux extrémités du film, on entend à l’exacte moitié de l’oeuvre (1 heure et 28 minutes, sur une durée totale de 2 heures 56 minutes) le trio de Schubert, dont l’ombre plane sur le mariage sans amour de Barry et de Lady Lyndon. La musique de Haendel signifie la mort et l’échec de Barry ; celle de Schubert, la mélancolie de Lady Lyndon.
Les « divines longueurs » de Schubert qui enchantaient Robert Schumann n’ont jamais été aussi bien traduites visuellement que dans la scène de séduction entre Lady Lyndon et Barry, au cours d’une partie de cartes et à la lueur d’un clair de lune irréel. Lenteur des gestes, échanges silencieux des regards, effleurement des corps, rencontre des deux êtres dans une nuit magique, tout est suggéré par un ralentissement extrême de l’action et par une suspension musicale de l’intrigue. Le temps se fige au son d’une musique mélancolique, présage des souffrances que l’union de Barry et de Lady Lyndon, déchirée par la haine, l’infidélité, la cupidité et l’ambition de l’Irlandais, va subir dans la seconde partie du film.
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