Jeudi, la candidate RN estimait que "la question de la peine de mort pourrait passer par un référendum". Ce vendredi, elle fait machine arrière.
Marine Le Pen contredit Marine Le Pen. Ce vendredi 15 avril, la candidate du Rassemblement national a opéré un virage à 180 degrés au sujet de la possibilité de faire un référendum sur la peine de mort. Invitée sur BFMTV, la députée du Pas-de-Calais a jugé avec aplomb qu’une telle manœuvre serait “anticonstitutionnelle”. Et donc, que le référendum d’initiative citoyenne (RIC) qu’elle propose ne pourrait aucunement restaurer cette peine abolie en 1981.
Problème, Marine Le Pen disait exactement l’inverse sur France 2 la veille. “La question de la peine de mort pourrait passer par un référendum. Tout pourrait passer par un référendum”, affirmait-elle jeudi 14 avril, indiquant donc que le RIC qu’elle promet d’instaurer pourrait très bien être utilisé pour remettre ce sujet en débat.
Des propos dans la lignée de ceux tenus lors de sa conférence de presse consacrée à la démocratie mardi, durant laquelle elle a assuré que dans “une démocratie mature” aucun débat n’était interdit, dont celui sur la restauration de la peine de mort, bien qu’elle soit favorable de son côté à l’instauration d’une “perpétuité réelle”, ce qui rendrait caduque selon elle cette question.
Comment expliquer ce changement de pied? Ces derniers jours, de nombreux constitutionnalistes ont mis en doute la solidité de son projet, dont plusieurs mesures se heurteraient à la Constitution. Des réserves légales qui s’appliquent également au sujet de l’organisation d’un référendum sur la peine de mort.
Ce qui a sans doute conduit la candidate d’extrême droite à revoir sa copie, quitte à se contredire en 24 heures et prendre le risque de se mettre ses électeurs à dos. Selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne réalisé en septembre 2020, la restauration de la peine de mort séduit 85% des sympathisants du Rassemblement national.
Marine Le Pen contredit Marine Le Pen. Ce vendredi 15 avril, la candidate du Rassemblement national a opéré un virage à 180 degrés au sujet de la possibilité de faire un référendum sur la peine de mort. Invitée sur BFMTV, la députée du Pas-de-Calais a jugé avec aplomb qu’une telle manœuvre serait “anticonstitutionnelle”. Et donc, que le référendum d’initiative citoyenne (RIC) qu’elle propose ne pourrait aucunement restaurer cette peine abolie en 1981.
Problème, Marine Le Pen disait exactement l’inverse sur France 2 la veille. “La question de la peine de mort pourrait passer par un référendum. Tout pourrait passer par un référendum”, affirmait-elle jeudi 14 avril, indiquant donc que le RIC qu’elle promet d’instaurer pourrait très bien être utilisé pour remettre ce sujet en débat.
Des propos dans la lignée de ceux tenus lors de sa conférence de presse consacrée à la démocratie mardi, durant laquelle elle a assuré que dans “une démocratie mature” aucun débat n’était interdit, dont celui sur la restauration de la peine de mort, bien qu’elle soit favorable de son côté à l’instauration d’une “perpétuité réelle”, ce qui rendrait caduque selon elle cette question.
Comment expliquer ce changement de pied? Ces derniers jours, de nombreux constitutionnalistes ont mis en doute la solidité de son projet, dont plusieurs mesures se heurteraient à la Constitution. Des réserves légales qui s’appliquent également au sujet de l’organisation d’un référendum sur la peine de mort.
Ce qui a sans doute conduit la candidate d’extrême droite à revoir sa copie, quitte à se contredire en 24 heures et prendre le risque de se mettre ses électeurs à dos. Selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne réalisé en septembre 2020, la restauration de la peine de mort séduit 85% des sympathisants du Rassemblement national.
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