Conférence du mercredi 23 mars 2022 au Pavillon de l'Arsenal
"Beyrouth est une archéologie permanente. Enterrée 7 fois à travers les âges, elle conte les histoires de nos ancêtres. Actuellement, son paysage bâti reflète son vécu encore récent. Des édifices éventrés, des ruines envahies de nature sauvage se juxtaposent aux maisons traditionnelles à tuiles rouges qui témoignent encore de l’histoire de cette ville méditerranéenne.
Situé en pleine zone portuaire, « Stone Garden » s’inspire du paysage actuel de Beyrouth et le matérialise. Le projet émerge comme une archéologie verticale, une forme architecturale qui traduit la lecture spatiale sensible de ce contexte. La tour dessine une sculpture à l’échelle urbaine. Amorphe, elle épouse le gabarit imposé par la réglementation urbaine. Ses ouvertures, de diverses tailles, tiennent la mémoire de la ville et ses façades éventrées. Elles offrent de multiples cadrages de la mer et de Beyrouth depuis l’intérieur des logements tout en transformant la typologie de ces derniers.
Envahies de nature, de jardins, les baies invitent la verdure à grimper le ciel de Beyrouth, individualisant chaque étage. Cet édifice apparaît comme une émergence appartenant à la terre, sa peau est labourée à la main avec une matière entièrement pensée sur-mesure et projetée sur sa peau." - Lina Ghotmeh, architecte
"Beyrouth est une archéologie permanente. Enterrée 7 fois à travers les âges, elle conte les histoires de nos ancêtres. Actuellement, son paysage bâti reflète son vécu encore récent. Des édifices éventrés, des ruines envahies de nature sauvage se juxtaposent aux maisons traditionnelles à tuiles rouges qui témoignent encore de l’histoire de cette ville méditerranéenne.
Situé en pleine zone portuaire, « Stone Garden » s’inspire du paysage actuel de Beyrouth et le matérialise. Le projet émerge comme une archéologie verticale, une forme architecturale qui traduit la lecture spatiale sensible de ce contexte. La tour dessine une sculpture à l’échelle urbaine. Amorphe, elle épouse le gabarit imposé par la réglementation urbaine. Ses ouvertures, de diverses tailles, tiennent la mémoire de la ville et ses façades éventrées. Elles offrent de multiples cadrages de la mer et de Beyrouth depuis l’intérieur des logements tout en transformant la typologie de ces derniers.
Envahies de nature, de jardins, les baies invitent la verdure à grimper le ciel de Beyrouth, individualisant chaque étage. Cet édifice apparaît comme une émergence appartenant à la terre, sa peau est labourée à la main avec une matière entièrement pensée sur-mesure et projetée sur sa peau." - Lina Ghotmeh, architecte
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Art et design