• il y a 5 ans
En Savoie et Haute-Savoie, ce mardi, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs ont décidé d’un mode d’action un peu différent, plus « soft », qu’ailleurs en Auvergne-Rhône-Alpes et en France, pour évoquer leurs difficultés. Certes, ils sont confrontés à l’ « agri-bashing », mais sans doute un peu moins qu’ailleurs. Certes, l’entrée de produits venus d’outre-Atlantique les inquiète, mais ils y seront un peu moins confrontés que d’autres.
Solidaires du monde agricole français dans son ensemble, ils sont aussi résolus à faire valoir les problèmes spécifiques de l’agriculture de montagne, notamment la question de la prédation. Ils ont choisi non de manifester devant les préfectures ou sur les routes, mais d’inviter les élus, les représentants de l’Etat, à les rencontrer chez eux, sur leurs exploitations. Nous les avons rencontrés au Gaec de la Parrachée, à Sollières-Endroit, en Haute-Maurienne.
« L’Etat, aujourd’hui, est moins bienveillant vis-à-vis des agriculteurs qu’il n’a pu l’être par le passé », déplore Bernard Dinez, président du Syndicat ovin de Savoie. Le représentant des jeunes agriculteurs Michael Gourreau, apiculteur en Combe-de-Savoie, s’inquiète de voir la rumeur publique et certains politiques mettre sur le dos des exploitants la responsabilité des problèmes environnementaux.
Leur message tient en peu de mots : « l’agriculture française est la plus contrôlée et la mieux sécurisée du monde ». Encore faut-il qu’elle survive, à la fois aux contraintes qui lui sont imposées, et à ce que beaucoup d’exploitants considèrent comme des tentatives de déstabilisation.

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