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Édouard Philippe a dressé un sombre constat pour la SNCF lundi, avant de présenter des pistes de réforme. « La situation est alarmante, pour ne pas dire intenable. Les Français, qu'ils prennent ou non le train, payent de plus en plus cher pour un service public qui marche de moins en moins bien », a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse à Matignon. Les mesures qu'il annonce se présentent comme une demi-révolution » : s'il s'attaque au statut des cheminots, il s'est engagé à ne pas tailler à la serpe dans le réseau secondaire.
Édouard Philippe a donc tranché : le statut des cheminots appartiendra au passé. « Aux nouvelles générations, aux apprentis, à tous ceux qui veulent s'engager dans la SNCF, nous disons qu'ils bénéficieront des conditions de travail de tous les Français, celles du Code du travail. À l'avenir, à une date qui sera soumise à la concertation, il n'y aura plus de recrutement au statut. »
Il a également confirmé que, comme l'avait laissé entendre Christophe Castaner, le gouvernement a choisi de procéder par ordonnances pour faire passer une réforme dont il entend faire voter les « principes-clés avant l'été ». « Nous voulons aller vite sans escamoter pour autant la concertation ou le débat parlementaire », a plaidé le Premier ministre, qui souhaiterait réduire « le contenu des ordonnances aux seuls aspects techniques ». Le projet de loi habilitant le gouvernement à légiférer par ordonnances sera présenté à la mi-mars. Le Premier ministre s'est engagé à « ne pas escamoter » le débat parlementaire, assurant que « des concertations méthodiques » se tiendront sur les différents aspects de la réforme.
Édouard Philippe a dressé un sombre constat pour la SNCF lundi, avant de présenter des pistes de réforme. « La situation est alarmante, pour ne pas dire intenable. Les Français, qu'ils prennent ou non le train, payent de plus en plus cher pour un service public qui marche de moins en moins bien », a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse à Matignon. Les mesures qu'il annonce se présentent comme une demi-révolution » : s'il s'attaque au statut des cheminots, il s'est engagé à ne pas tailler à la serpe dans le réseau secondaire.
Édouard Philippe a donc tranché : le statut des cheminots appartiendra au passé. « Aux nouvelles générations, aux apprentis, à tous ceux qui veulent s'engager dans la SNCF, nous disons qu'ils bénéficieront des conditions de travail de tous les Français, celles du Code du travail. À l'avenir, à une date qui sera soumise à la concertation, il n'y aura plus de recrutement au statut. »
Il a également confirmé que, comme l'avait laissé entendre Christophe Castaner, le gouvernement a choisi de procéder par ordonnances pour faire passer une réforme dont il entend faire voter les « principes-clés avant l'été ». « Nous voulons aller vite sans escamoter pour autant la concertation ou le débat parlementaire », a plaidé le Premier ministre, qui souhaiterait réduire « le contenu des ordonnances aux seuls aspects techniques ». Le projet de loi habilitant le gouvernement à légiférer par ordonnances sera présenté à la mi-mars. Le Premier ministre s'est engagé à « ne pas escamoter » le débat parlementaire, assurant que « des concertations méthodiques » se tiendront sur les différents aspects de la réforme.
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