Budget 2018. Interview de Christian Poiret, Vice-président du Département du Nord en charge des Finances et de l'Aménagement du territoire.
Transcription textuelle :
[Musique]
[Journaliste] Trois mots pour résumer ce budget 2018 ?
[Christian POIRET] C'est un budget maîtrisé au niveau du Département du Nord. On est pragmatique. Je dirais que c'est un budget au cordeau, véritablement. Et sincère. On est allé jusqu'au bout de la démarche.
[Musique]
[Journaliste] La taxe foncière diminue de 50 M€. Pourquoi baisser les impôts ?
[Christian POIRET] Il faut être crédible. Si on n'est pas crédible, comment voulez-vous gérer ? On a précisé aux Nordistes qu'on avait besoin de 100 millions d'euros pour aller à l'investissement quand on est arrivé. Nous avions un décalage de 300 millions.
Je dis toujours "c'est ce qui était sous le tapis".
Donc nous étions auprès de la tutelle. Nous avons fait ce qu'il fallait. Les Nordistes nous ont permis d'aller à l'investissement, il fallait réparer les routes. Il fallait réparer les collèges, il y avait des collèges qui étaient en très très mauvais état, il fallait relancer l'investissement dans les communes avec l’aménagement du territoire.
Nous avons pu le faire. Nous y avons pris l'engagement de réduire de 50 millions, nous réduisons de 50 millions. Mais nous avons fait des efforts dans notre gestion pour pouvoir réduire.
[Musique]
[Journaliste] Moins d’impôts, moins d’investissements ?
[Christian POIRET] Non, l'investissement il est de 255 millions, c'est exactement la même chose que l'année précédente, il n'y a aucun souci à ce niveau-là. On ne va pas investir moins, on va investir mieux, et on est sous un nouveau logiciel de fonctionnement. On optimise nos dépenses.
[Musique]
[Journaliste] Faut-il être optimiste ?
[Christian POIRET] Globalement si vous voulez on est optimiste. Nous avons fait le travail dans ce département, mais vigilance !
Nous avons besoin que l'État nous entende par rapport à nos demandes. Les aides ce qu'on appelle les AIS au niveau de ce qui est social APA / RSA / PCH, l'État doit venir nous aider. Les mineurs non accompagnés, l'État doit venir nous aider. Si l'État ne vient pas nous aider, nous ne tiendrons pas dans le temps. Mais personne ne tiendra, au niveau des départements, c'est très clair.
[Musique]
Journaliste : Pierre-François Decourcelle
Images : Mourit Raki / Hugo Poidevin / Philippe Houzé
Montage : Hugo Poidevin
Transcription textuelle :
[Musique]
[Journaliste] Trois mots pour résumer ce budget 2018 ?
[Christian POIRET] C'est un budget maîtrisé au niveau du Département du Nord. On est pragmatique. Je dirais que c'est un budget au cordeau, véritablement. Et sincère. On est allé jusqu'au bout de la démarche.
[Musique]
[Journaliste] La taxe foncière diminue de 50 M€. Pourquoi baisser les impôts ?
[Christian POIRET] Il faut être crédible. Si on n'est pas crédible, comment voulez-vous gérer ? On a précisé aux Nordistes qu'on avait besoin de 100 millions d'euros pour aller à l'investissement quand on est arrivé. Nous avions un décalage de 300 millions.
Je dis toujours "c'est ce qui était sous le tapis".
Donc nous étions auprès de la tutelle. Nous avons fait ce qu'il fallait. Les Nordistes nous ont permis d'aller à l'investissement, il fallait réparer les routes. Il fallait réparer les collèges, il y avait des collèges qui étaient en très très mauvais état, il fallait relancer l'investissement dans les communes avec l’aménagement du territoire.
Nous avons pu le faire. Nous y avons pris l'engagement de réduire de 50 millions, nous réduisons de 50 millions. Mais nous avons fait des efforts dans notre gestion pour pouvoir réduire.
[Musique]
[Journaliste] Moins d’impôts, moins d’investissements ?
[Christian POIRET] Non, l'investissement il est de 255 millions, c'est exactement la même chose que l'année précédente, il n'y a aucun souci à ce niveau-là. On ne va pas investir moins, on va investir mieux, et on est sous un nouveau logiciel de fonctionnement. On optimise nos dépenses.
[Musique]
[Journaliste] Faut-il être optimiste ?
[Christian POIRET] Globalement si vous voulez on est optimiste. Nous avons fait le travail dans ce département, mais vigilance !
Nous avons besoin que l'État nous entende par rapport à nos demandes. Les aides ce qu'on appelle les AIS au niveau de ce qui est social APA / RSA / PCH, l'État doit venir nous aider. Les mineurs non accompagnés, l'État doit venir nous aider. Si l'État ne vient pas nous aider, nous ne tiendrons pas dans le temps. Mais personne ne tiendra, au niveau des départements, c'est très clair.
[Musique]
Journaliste : Pierre-François Decourcelle
Images : Mourit Raki / Hugo Poidevin / Philippe Houzé
Montage : Hugo Poidevin
Category
🗞
News