• il y a 7 ans
A l’aéroport de Beyrouth, en partance, des centaines de résidents du Golfe, qui vivaient ou faisaient du tourisme au Liban.
Leurs pays leur ont demandé de quitter le Liban au plus vite. En cause, les tensions croissantes entre l’Arabie saoudite et le pays du cèdre, depuis la démission surprise du Premier ministre libanais.
L’ONU, inquiète, multiplie les “contacts” pour éviter une “escalade”.

“C’est une préoccupation très importante pour nous. Ce que nous voulons, c’est que la paix soit préservée au Liban. Il est essentiel qu’il n’y ait pas un nouveau conflit dans la région, il aurait des conséquences dévastatrices.“
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU

Il y a une semaine, le Premier ministre libanais Saad Hariri annonçait, depuis Ryad, sa démission, dénonçant la “mainmise” sur le Liban du Hezbollah chiite, membre du gouvernement et soutenu par l’Iran.
Selon le Hezbollah, Saad Hariri, est “détenu” en Arabie saoudite.

“Si votre problème à vous les saoudiens est avec l’Iran, pourquoi attaquez vous, détruisez vous et sabotez vous le Liban juste pour prouver que vous avez de l’influence au Liban ? Nous admettons que vous avez de l’influence, mais si votre but est de penser que vous pouvez faire plier la résistance au Liban, ou les partis politiques qui refusent de se soumettre à vos désidératas , vos conditions et votre humiliation, vous faites erreur.“
Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah

Le président français, de passage en arabie saoudite, s’est posé en médiateur. L’urgence, c’est d‘éviter que le Liban, pays aux équilibres communautaires fragiles, ne plonge dans de nouvelles violences. Le Liban a été entre autres déchiré par une guerre civile entre 1975 et 1990 et par un conflit avec son voisin israélien en 2006.

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