• il y a 8 ans
Qu'ils soient enquêteurs, justiciers, experts, chercheurs, les protagonistes de l'univers criminel sont de plus en plus sollicités et mis sous les feux des projecteurs.

Cette ferme de plus d'un hectare, située à Knoxville dans le Tennessee, n'est pas une ferme comme les autres. En effet, sur place on n'élève pas de bétail et l'on ne cultive rien. La « Body farm » est en fait l'unique laboratoire au monde à s'intéresser à la décomposition des cadavres. Une quarantaine de corps humains, à divers stades de décomposition, y sont en permanence étudiés. Certains gisent nus à même le sol, d'autres sont enroulés dans des tapis, d'autres encore sont enfermés dans des coffres de voitures ou inhumés. Dépendant de l'Université du Tennessee, la « Forensic Anthropology Facility » a été fondée en 1971 par l'anthropologue de renom William Bass. Son rôle est de faire avancer les connaissances permettant de déterminer l'heure et la date de la mort. Les gaz expulsés, les insectes ayant colonisé le défunt, la putréfaction des tissus, la température et le taux d'humidité sont autant d'indicateurs à prendre en compte. Les découvertes de l'équipe de l'Université du Tennessee aident au jour le jour la Police dans son travail de résolution des crimes et d'identification de corps.

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