• il y a 8 mois
D'importants moyens de gendarmerie ont été déployés au Haut-Vernet et dans ses environs après la découverte d'ossements appartenant au petit Émile ce samedi. Une brigade cynophile spécialisée dans la recherche de restes humains et des anthropologues font notamment parti des équipes dépêchées sur place 

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Transcription
00:00 -C'est des chiens qui ont besoin d'avoir une très forte amnégation.
00:02 On recherche des chiens qui sont...
00:06 fanas de l'objet, parce que c'est des chiens de recherche,
00:08 et c'est des chiens qui doivent être surtout...
00:11 passe-partout, c'est-à-dire qu'ils vont pas s'arrêter
00:13 quand la végétation devient dense.
00:15 Donc on a besoin de chiens qui traversent un peu tous les milieux.
00:17 Et ça, on trouve pas ça forcément sur tous les chiens.
00:20 Donc c'est pour ça qu'on a une sélection qui est assez compliquée.
00:23 Voilà. C'est une formation assez classique, après.
00:26 -Et là, concrètement, ici, qu'est-ce qu'il fout ?
00:28 -On cherche des restes humains.
00:30 -Combien sont déployés, le niveau de chiens ?
00:31 -Là, en ce moment, sur le site, on avait 5 chiens.
00:34 -Et quel type de races de chiens ?
00:36 -Alors, on a un peu... On n'a pas de races particulières.
00:38 On a plus de Malinois actuellement en gendarmerie,
00:40 mais aussi on a des Springer spagnels,
00:41 des chiens de chasse anglais.
00:43 Et on a un petit Staphy aussi,
00:44 qui a été formé en recherche de restes humains.
00:46 -Est-ce qu'il y a une limite de temps pour retrouver des restes humains ?
00:48 -Oui, forcément.
00:49 Ah ! Là, le temps...
00:51 Après, il y a tellement de paramètres qui rentrent en ligne de compte,
00:53 en fait, ça peut varier énormément.
00:55 Donc on peut pas vous dire que 9 mois, c'est la limite longue.
00:57 Ça dépend.
00:58 Il y a pas de limite longue, limite courte.
01:00 Après, c'est sûr, des dossiers de 15 ans,
01:01 on va pas travailler, c'est bien évident.
01:02 -Ils peuvent trouver des os qui sont peut-être enterrés ?
01:05 -Oui. Les chiens sont formés pour travailler
01:07 sur ce qu'on appelle les corps en surface,
01:09 comme les corps enterrés.
01:10 On travaille aussi sur les corps carbonisés.
01:13 On fait régulièrement des maisons qui brûlent, des choses comme ça,
01:15 et souvent, ça marche aussi.
01:17 -Il y a combien de profondeur, par exemple ?
01:20 -Le chien peut trouver ? -Oui.
01:21 -On va dire que le grand maximum, c'est 1 m de profondeur.
01:24 Grand maximum.
01:25 -Peu importe l'altitude, les chiens sont aussi efficaces...
01:28 -C'est pour ça que nos chiens sont sélectionnés aussi pour ça,
01:29 c'est qu'ils peuvent se voir un petit peu passe-partout.
01:31 Un jour, on va travailler en montagne,
01:33 la semaine suivante, on va être à la plage.
01:36 Donc il faut qu'ils soient capables de passer partout.
01:37 -Des unités comme la Vosges, il y en a beaucoup en France ?
01:39 -Une seule. C'est que chez nous.
01:41 -Est-ce qu'ils vous étaient intervenus il y a 9 mois, ici ?
01:44 -Tout à fait.
01:45 -En quoi avait consisté votre travail ?
01:47 -Même chose, recherche de reste humain.
01:49 -Et là, comment est-ce qu'ils savent ce qu'il faut qu'ils trouvent ?
01:53 -Ils sont conditionnés pour travailler, de toute façon.
01:54 Le chien, on le conditionne dès le départ et le chien, il travaille.
01:57 -Est-ce que vous étiez déjà passé à l'endroit où on a trouvé le chien ?
02:00 -Je pourrais pas en parler, c'est dans la suite d'enquête, ça, pour l'instant.
02:03 -Pourriez-vous nous rappeler la différence
02:04 entre les Malinois et les chiens Saint-Hubert ?
02:07 -Les chiens Saint-Hubert, c'est des chiens de pistage.
02:09 Nous, c'est des chiens de quête, en fait, de recherche d'odeur.
02:12 Ils vont pas travailler sur le pistage.
02:14 Ça n'a rien à voir. C'est pas du tout le même travail.
02:17 -Vous travaillez jour et nuit ?
02:20 -S'il faut.
02:21 -Et depuis que vous êtes arrivé, avec les chiens ?
02:24 -Ça dépend. Peut-être.
02:26 (Rires)
02:27 Peut-être.
02:28 -Et il y a combien de militaires, comme vous ?
02:31 -6.
02:32 On est 6 à être formés en France pour faire ce métier.
02:34 -Vous déployez ici, vous êtes 6 aussi ?
02:36 -La première fois où on est venus, on était venus à 4 ou 5, de mémoire.
02:39 Et là, on était 3 maîtres chiens engagés.
02:40 -Et là, vous allez la rester encore combien de temps ?
02:42 -Je sais pas.
02:43 C'est pas moi qui décide, c'est les enquêteurs qui décident.

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