Portrait - Patrick Messina - France(s) territoire liquide
- il y a 10 ans
Courte échelle
Passage de témoin, ou transmission dans le golfe du Morbihan
En 1962, ma famille arrivait en France, laissant en Algérie toutes ses attaches.
Elle n’y est jamais retournée.
Je suis né à Paris en 1967.
Il y a vingt ans, je découvrais le golfe du Morbihan grâce à Delphine.
Ses grands-parents s’y étaient installés trente ans plus tôt. Sans nous en rendre compte, petit à petit, Delphine et moi avons transmis cet intérêt pour le golfe du Morbihan à nos deux enfants, Alma (11 ans) et Côme (7 ans).
Le Golfe fait partie du «Club des plus belles baies du monde» !
C’est une mer intérieure d’une largeur de 20 kilomètres parsemée de nombreuses îles. Destination prisée pour la beauté de ses paysages et couvrant une centaine de kilomètres carrés, le golfe se situe en Bretagne, dans le département du Morbihan.
En breton, Morbihan signifie «petite mer».
Durant ces vingt ans, le visage de la presqu’île de Rhuys s’est modifié.
On retrouve partout cette même trilogie – infrastructures routières, zones commerciales, lotissements – qui concourt à un étalement urbain spectaculaire.
Je me suis proposé de photographier à la chambre 4 × 5 inches des paysages marins et urbains.
Les photographies sont frontales, en couleurs. Les gris et blancs sont neutres.
Je photographie indifféremment les «beaux paysages» et les «paysages moches», les paysages urbains et non urbains.
Dans chaque prise de vue Alma et/ou Côme sont présents, tels des référents. Ils symbolisent l’enracinement et la transmission. Ils ne constituent pas pour autant l’identité de la photographie, seul le paysage est l’essence de ce travail.
Retrouvez toutes les photos dans le livre de France(s) territoire liquide : http://www.fictionetcie.com/ouvrage/france-s-territoire-liquide/9782021158991
Passage de témoin, ou transmission dans le golfe du Morbihan
En 1962, ma famille arrivait en France, laissant en Algérie toutes ses attaches.
Elle n’y est jamais retournée.
Je suis né à Paris en 1967.
Il y a vingt ans, je découvrais le golfe du Morbihan grâce à Delphine.
Ses grands-parents s’y étaient installés trente ans plus tôt. Sans nous en rendre compte, petit à petit, Delphine et moi avons transmis cet intérêt pour le golfe du Morbihan à nos deux enfants, Alma (11 ans) et Côme (7 ans).
Le Golfe fait partie du «Club des plus belles baies du monde» !
C’est une mer intérieure d’une largeur de 20 kilomètres parsemée de nombreuses îles. Destination prisée pour la beauté de ses paysages et couvrant une centaine de kilomètres carrés, le golfe se situe en Bretagne, dans le département du Morbihan.
En breton, Morbihan signifie «petite mer».
Durant ces vingt ans, le visage de la presqu’île de Rhuys s’est modifié.
On retrouve partout cette même trilogie – infrastructures routières, zones commerciales, lotissements – qui concourt à un étalement urbain spectaculaire.
Je me suis proposé de photographier à la chambre 4 × 5 inches des paysages marins et urbains.
Les photographies sont frontales, en couleurs. Les gris et blancs sont neutres.
Je photographie indifféremment les «beaux paysages» et les «paysages moches», les paysages urbains et non urbains.
Dans chaque prise de vue Alma et/ou Côme sont présents, tels des référents. Ils symbolisent l’enracinement et la transmission. Ils ne constituent pas pour autant l’identité de la photographie, seul le paysage est l’essence de ce travail.
Retrouvez toutes les photos dans le livre de France(s) territoire liquide : http://www.fictionetcie.com/ouvrage/france-s-territoire-liquide/9782021158991
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