La Lette
Landes
Le Golfe de Gascogne, dans le Sud-ouest de la France, fait face à l’Océan Atlantique. On peut y voir des marais, des dunes de sables et de longues plages balayées par les vents de l’ouest et les courants de la marée. Les Landes, elles, consistaient autrefois en une grande forêt de pins qui fut détruite en 407 par des Vandales qui rasèrent les villages, dispersèrent les populations et mirent le feu à la forêt, découvrant ainsi une vaste étendue sablonneuse. Les vents déplacèrent alors le sable vers l’intérieur des terres, et, rencontrant des courants, ils formèrent peu
à peu un marais de plus de 9000 km2. À la fin du XVIIIe, Napoléon demanda à l’ingénieur Nicolas Brémontier de mettre un terme aux mouvements du sable en construisant une digue. Contrôler le mouvement des dunes représente encore aujourd’hui un combat quotidien. Émilie Vialet a construit son projet autour de ce territoire changeant, modifié en permanence par les éléments naturels comme par les humains. Ses photographies donnent l’impression que les dunes gagnent du terrain et que les humains ont abandonné les Landes à son destin de sable. Elles suggèrent également que le sable s’est frayé un chemin jusque dans son appareil photographique pour donner un peu de son grain aux pâles couleurs de ces images.
http://www.marchercreer.com/
Landes
Le Golfe de Gascogne, dans le Sud-ouest de la France, fait face à l’Océan Atlantique. On peut y voir des marais, des dunes de sables et de longues plages balayées par les vents de l’ouest et les courants de la marée. Les Landes, elles, consistaient autrefois en une grande forêt de pins qui fut détruite en 407 par des Vandales qui rasèrent les villages, dispersèrent les populations et mirent le feu à la forêt, découvrant ainsi une vaste étendue sablonneuse. Les vents déplacèrent alors le sable vers l’intérieur des terres, et, rencontrant des courants, ils formèrent peu
à peu un marais de plus de 9000 km2. À la fin du XVIIIe, Napoléon demanda à l’ingénieur Nicolas Brémontier de mettre un terme aux mouvements du sable en construisant une digue. Contrôler le mouvement des dunes représente encore aujourd’hui un combat quotidien. Émilie Vialet a construit son projet autour de ce territoire changeant, modifié en permanence par les éléments naturels comme par les humains. Ses photographies donnent l’impression que les dunes gagnent du terrain et que les humains ont abandonné les Landes à son destin de sable. Elles suggèrent également que le sable s’est frayé un chemin jusque dans son appareil photographique pour donner un peu de son grain aux pâles couleurs de ces images.
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