La fin du film, c’est la fin du monde.
La fin du monde, c’est la fin du film.
On tentera de sonder cette double équivalence, qui fait la loi du genre apocalyptique, dans toutes ses résonances et toutes ses conséquences.
Un film est un monde, qui commence et qui finit, qui s’ouvre et qui se clôt : voilà ce que l’on se dit souvent et spontanément, sans trop y réfléchir, en allant au cinéma ou en sortant d’une séance. Ce qu’on a peut-être plus de mal à penser, c’est que le monde est un film ou, comme disait Deleuze, que l’univers est « un métacinéma ».
De cette double fin — du monde et du film, du monde comme du film —, on commencera par décrire les figures : le compte à rebours, l’aveuglement, la radiation et l’irradiation, le gel, la fêlure ou la déchirure…
Peter Szendy
La fin du monde, c’est la fin du film.
On tentera de sonder cette double équivalence, qui fait la loi du genre apocalyptique, dans toutes ses résonances et toutes ses conséquences.
Un film est un monde, qui commence et qui finit, qui s’ouvre et qui se clôt : voilà ce que l’on se dit souvent et spontanément, sans trop y réfléchir, en allant au cinéma ou en sortant d’une séance. Ce qu’on a peut-être plus de mal à penser, c’est que le monde est un film ou, comme disait Deleuze, que l’univers est « un métacinéma ».
De cette double fin — du monde et du film, du monde comme du film —, on commencera par décrire les figures : le compte à rebours, l’aveuglement, la radiation et l’irradiation, le gel, la fêlure ou la déchirure…
Peter Szendy
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