Documentaire n°3 : Quand j'étais petit...

  • il y a 11 ans
Quand j’étais enfant, je fixais le soleil et cela me plaisait de suivre la tache qui se formait et qui prenait plusieurs couleurs.
Arrivé à un certain moment pendant que le soleil était haut dans le ciel (je suis dans une zone géographique où il y a beaucoup de soleil), j’observais sur les feuilles une tache lumineuse qui bougeait et cela m’impressionnait beaucoup. Je me disais que j’avais affaire aux manifestations d’êtres surnaturels.

Pendant que j’étais assis seul sous la véranda les après-midi ensoleillés, j’avais l’impression de voir des ombres passer devant moi. Je me précipitais souvent pour voir de qui il s’agissait, et bien sûr je ne voyais jamais rien. J’avais pourtant la certitude d’avoir vu quelqu’un. Ma mère a commencé à nous raconter des histoires fantastiques (nains, lutins, génies…) et je me rappelle même qu’elle nous a dit que le soir en observant attentivement la lune on pouvait voir un pied apparaître. Alors, les soirs je fixais la lune en cachette pendant de longs moments et je me remémorais toutes ces histoires.

J’ai commencé à faire des rêves extraordinaires ; c’était des rêves de grandes aventures et au réveil je me sentais tellement comblé qu’il m’arrivait de chercher à les revivre (ce n’est que bien plus tard grâce au Phosphénisme que j’ai compris ce qui les provoquait).

Ensuite j’ai commencé à m’intéresser au paranormal, aux extraterrestres et autres. J’étais très jeune mais les films et les sujets sur la question me captivaient, me fascinaient, m’attiraient. Puis j’ai commencé à faire des rêves d’envol. À l’intérieur de ces rêves je suis souvent un personnage de sexe féminin. Je suis pourchassé, devant moi se tient un précipice. Je veux l’enjamber et alors je me mets à voler comme Iron Man.

Ces rêves récurrents ont commencé à me faire peur car dans nos traditions africaines le fait de prendre un envol dans un rêve est assimilé à pratiquer la sorcellerie, à l’inverse d’autres cultures où il est associé à un éveil spirituel…

Je n’ai donc jamais parlé de ces expériences. Je savais juste que cela produisait en moi un sentiment de jouissance et de puissance indescriptibles. Je précise qu’à l’école j’étais un garçon brillant doté d’une grande mémoire et que mes bons résultats scolaires ont toujours été obtenus sans grande difficulté.

Plus tard, je me suis découvert une nouvelle passion : la pêche. Je viens d’une zone forestière de la Côte d’Ivoire où il existe de nombreux cours d’eau et rivières. On pratiquait la pêche pendant toutes les vacances scolaires. Je me souviens qu’on partait le matin et on rentrait le soir, contents d’avoir passé de bons moments. La qualité de la pêche ne se mesurait pas à nos poissons mais plutôt au moment agréable qu’on passait ensemble. Au cours de cette période, mon goût…

Phosphénisme © Extrait de « Univers Énergie Phosphénique ».

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