L'EXPÉRIENCE INITIATIQUE 3e Partie

  • il y a 11 ans
L’influence du Phosphénisme dans l’histoire de l’humanité est considérable. Pour bien en mesurer l’importance, il faut comprendre ce qu’est le Phosphénisme.

Toutes les études historiques d’ordre culturel ou d’ordre religieux font référence au Phosphénisme, c’est-à-dire à l’utilisation du feu et de la lumière. En effet, toutes les grandes traditions spirituelles ou religieuses ont pratiqué la fixation de sources lumineuses. Or, ce point est complètement occulté : on s’attache davantage à la forme des mythes qu’à leurs enseignements. Le premier à avoir mis ceci en évidence est Francis LEFEBURE, médecin et chercheur français. Il a découvert le lien entre les fixations de sources lumineuses et les pratiques religieuses et il a conçu un ensemble de techniques destinées à développer les capacités cérébrales de chacun.

Le principe fondamental du travail avec les phosphènes dans les arts martiaux est simple : il faut faire un phosphène, puis imprimer un rythme régulier au corps (kata), ajouter un rythme sonore (kiaï), donner un rythme à la pensée (visualisation, répétition), ou entretenir un rythme respiratoire particulier (kata respiratoire). Au fil de la pratique, tous ces rythmes se synchronisent, ce qui éveille des capacités très élevées, de façon progressive et pourtant assez rapide.

Pour nous Occidentaux, la notion d’arts martiaux désigne essentiellement les formes de combat asiatiques, même si elle englobe parfois des activités satellites de la pratique martiale proprement dite : diverses techniques de méditation, de massages, de relaxation, plus ou moins "traditionnelles".

Puis, sont venus s’insérer dans la pratique martiale tout un langage, une terminologie, une rhétorique philosophique que l’on prête aux maîtres d’armes : amalgames modernes de concepts chinois, japonais, hindous, tibétains…

Il y a une grande différence entre ce que les premiers experts japonais arrivés en Occident faisaient pratiquer à leurs élèves et la pratique d’aujourd’hui. Si l’exotisme des arts martiaux était attirant, la pratique était trop dure, trop aride et se faisait sans explication d’aucune sorte, uniquement par l’exemple, ce qui en a rebuté plus d’un. Les experts furent obligés d’adoucir la pratique, de l’adapter à l’état d’esprit occidental et par conséquent, de vider leur art de sa substance. Pourquoi ? Précisément parce qu’il s’agissait de disciplines martiales, c’est-à-dire guerrières et qu’il s’agissait de vie ou de mort.

Or, s’il a été si simple et si naturel de faire un amalgame entre les conceptions asiatiques et hindoues, c’est parce qu’il existe effectivement un trait commun entre ces cultures. Il n’est pas évident de le découvrir parce que la plupart des concepts asiatiques et hindous n’ont pas d’équivalent dans nos langues. Des termes comme ki, chakras, Kundalini n’évoquent rien pour beaucoup de nos contemporains.

http://www.phosphenisme.com/

Recommandée