• l’année dernière
Invité d'honneur au Festival de Gérardmer, le cinéaste espagnol triplement récompensé pour La Secte sans nom, REC et Fragile nous dévoile les inspirations de son cinéma gore et ultra-rythmé.
Transcription
00:00 Toujours, dès que j'étais enfant, je me sentais vraiment attiré
00:03 par tout ce qui avait à voir avec le fantastique, le mystère,
00:08 l'inconnu et l'horreur.
00:11 C'est vrai que mon grand-père, oui, après qu'il ait mort,
00:22 j'ai découvert qu'il se sentait attiré par des choses
00:26 aussi intéressantes pour moi.
00:29 Dans la bibliothèque de mon grand-père, après sa mort,
00:32 j'ai découvert des livres de sorcières,
00:35 des livres d'ufologie et de ces sortes de choses.
00:39 Mon autre grand-père, c'était l'un des pionniers du Super 8 en Espagne.
00:45 Donc, le mystère, le cinéma.
00:48 Bien sûr, le film précédent du genre,
00:54 « The Blair Witch Project » à « Animal Holocaust »,
00:56 c'est arrivé près de chez vous.
00:58 Mais aussi la télé.
01:00 Comment la télé-réalité peut rapprocher le spectateur
01:03 à une réalité d'une façon parfois effrayante.
01:09 On a décidé de prendre tous ces éléments et de les mettre ensemble
01:15 et ajouter quelque chose qu'on trouvait très intéressant
01:17 et qu'on n'avait jamais vu encore dans ce genre,
01:20 c'était le temps réel.
01:21 C'était pour nous quelque chose de différent
01:24 et quelque chose de très, très « powerful ».
01:28 L'expérience co-dirigée, c'était génial avec Paco Plaza
01:31 parce que nous sommes deux amis.
01:33 C'était joué.
01:34 C'était deux enfants qui jouaient ensemble.
01:36 On a fait ensemble le un, le deux.
01:38 Si on faisait un autre rec, on le ferait ensemble aussi.
01:42 Quand j'étais un « teenager »,
01:46 j'étais obsédé avec les histoires de maisons hantées.
01:51 L'un de mes films préférés sont toujours les films de maisons hantées.
01:56 Je me rappelle l'impression que j'ai sentie quand j'ai vu
02:00 « Amy DeBille Horror » de Changeling.
02:03 C'est un film de Peter Medec.
02:05 Il y a quelque chose de « The Horror of Mary's Baby » dans Venice aussi.
02:08 Il y a les sorcières, il y a les bâtiments, il y a les voisins.
02:13 Alex Léglès, c'est le producteur et c'est un grand ami.
02:18 Il m'a parlé du « Cosmic Horror ».
02:21 Alors j'ai commencé à penser au « Cosmic Horror ».
02:23 Ça m'a fait penser à Lovecraft.
02:26 J'ai trouvé une idée très intéressante pour moi,
02:30 qui était de mélanger Lovecraft, le « Cosmic Horror »,
02:34 mais avec une histoire contemporaine.
02:37 C'est l'histoire d'un « go-go dancer » dans un club hardcore
02:43 dans le bas-lieu de Madrid,
02:46 qui vole des drogues.
02:48 Il peut s'échapper.
02:49 Alors il va se cacher dans un bâtiment où habite sa sœur.
02:53 Et dans ce bâtiment, il se cache quelque chose.
02:56 Il y a l'horreur réaliste et l'horreur surnaturelle
02:59 qui vont se trouver à la fin,
03:02 dans une explosion terrifiante.
03:04 [Musique]

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