L'entourage du Premier ministre a assuré à BFMTV que la fille de François Bayrou ne lui avait pas dit qu'elle avait été victime de violences physiques lors d'un camp d'été organisé par la même congrégation à laquelle appartient Notre-Dame de Bétharram. Hélène Perlant estime avoir "peut-être voulu le protéger, inconsciemment".
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00:00Ce témoignage confirme tout d'abord ce que je dénonce depuis des années,
00:06puisque la première plainte que j'avais déposée, elle remonte à 1996,
00:10à savoir que Notre-Dame de Bétharam était une organisation sectaire, totalitaire.
00:15Ce sont les mots d'Hélène Perlan, et ils reprennent notre diagnostic.
00:22Et la justice doit en tenir compte, parce qu'aujourd'hui, 200 plaintes ont été déposées,
00:26mais si le parquet de Pau n'évolue pas dans sa conception de la prescription,
00:31elles ne seront pas traitées. Il n'y aura pas de réponse pour les victimes.
00:36Les victimes seront abandonnées.
00:38Aujourd'hui, Hélène Perlan rejoint le camp des victimes,
00:43et ce qui est important, c'est que le parquet de Pau revienne sur sa position fermée
00:47concernant la prescription pour que la vérité se fasse.
00:50Mais ça veut dire que François Bayrou, son père, rejoint aussi le camp des parents de victimes ?
00:56– Je crois que François Bayrou, je ne veux pas entrer dans le débat sur son intimité familiale.
01:05J'imagine ce qu'il peut ressentir en découvrant, comme il nous le dit,
01:10ce qui a été infligé à sa fille.
01:12C'est le calvaire des enfants, les suppliciés de Bétharam,
01:16et aussi la peine, la souffrance des parents qui faisaient confiance à cette institution.
01:23– Sous-titrage Société Radio-Canada