"Tout le monde savait qu'à Bétharram il y avait des violences, c'est d'ailleurs ce qui faisait l'ADN de cet établissement", affirme Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes qui se sont déclarées dans l'affaire Bétharram, avant sa rencontre avec le Premier ministre François Bayrou, à Pau
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00:00C'est pas l'histoire de savoir ou de ne pas savoir, vous savez si on fait le procès de François Bayrou ça
00:13sera le procès de toute la population locale. Tout le monde savait, tout le monde, tout le
00:18monde savait que Bétarame il y avait des violences, c'est d'ailleurs ce qui faisait l'ADN de cet
00:22établissement. C'est pour ça que nos parents parfois ils mettaient leurs enfants pour redresser
00:30soi-disant les enfants passage. Aujourd'hui je représente toutes les violences avec cette
00:36délégation à la fois des violences physiques, des brimades, des humiliations mais également
00:43les violences sexuelles qui sont très dures. Je ferai d'ailleurs à l'issue de notre réunion avec
00:52François Bayrou, nous prendrons tous les deux la parole et je ferai un discours je pense qui va
00:57marquer chacun dans son coeur. Le peuple français doit se réveiller sur ces questions de
01:05pédocriminalité. Nous avons aujourd'hui, j'estime que je porte un dossier d'intérêt général,
01:12d'intérêt national avec cinq millions de personnes qui ont été dans leur enfance
01:18abusées par des adultes. Cinq millions c'est considérable.