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00:00Ce qui concerne la défense et tout ce qui concerne les affaires étrangères,
00:03c'est à la main exclusive des États souverains.
00:04Et c'est bien comme ça, ça doit le rester.
00:06Mais Mme Mélanie, comme tous les chefs d'État européens,
00:09elle a évidemment parfaitement le droit d'aller voir qui elle veut,
00:13et évidemment, le président Donald Trump.
00:15Par parenthèse, à titre personnel, plus on le voit, je pense, meilleur c'est.
00:19Mais elle ne peut en aucun cas y aller au nom des 27.
00:22Et pourtant elle l'a fait.
00:23Non, elle ne l'a pas fait. J'ai assisté comme vous à l'entretien.
00:26Vous avez vu que sur 33 minutes de conférence de presse,
00:28elle a parlé deux minutes.
00:29Mais elle était présentée comme représentante après elle.
00:32Je ne sais pas s'il a été représentée.
00:33En tout état de cause, elle était là comme première ministre.
00:35En tout cas, elle a dérangé.
00:36Elle a dérangé.
00:37Elle a dérangé surtout les Européens, Thierry Breton.
00:39Mais la question de Mathieu, c'est,
00:42est-ce qu'elle représente aujourd'hui l'Europe ?
00:43Et s'il ne représente pas l'Europe,
00:46bon sang de bonsoir, qu'est-ce que fait Ursula Vandalaire ?
00:48Pourquoi est-ce qu'elle n'y va pas ?
00:49Pourquoi est-ce qu'elle n'y va pas ?
00:50Pierre de Villeneau, la réponse est dans votre question.
00:53Non, elle ne représente pas l'Europe.
00:55C'est très bien qu'elle y aille, je le redis.
00:57Non, mais vous ne répondez pas à ma question.
00:58Pourquoi est-ce que Mme Vandalaire n'est toujours pas
00:59dans le bureau Oval avec M. Trump ?
01:02Non seulement je réponds à votre question,
01:03mais j'étais le premier, effectivement,
01:04à soulever cette question-là.
01:05Ce n'est pas à moi d'y répondre,
01:07mais oui, parce que je ne suis plus...
01:08Mais vous êtes dans les rouages,
01:10vous connaissez Bruxelles,
01:11vous savez comment ça marche,
01:13et vous connaissez Mme Vandalaire.
01:14Pourquoi est-ce qu'elle n'y va pas ?
01:15Elle a la trouille ?
01:16Eh bien, peut-être parce que M. Donald Trump
01:19veut choisir ses interlocuteurs,
01:22mais il faut que nous,
01:23quand on parle de repuissance,
01:25il faut que nous puissions dire de façon très claire
01:27que nous avons désigné,
01:28alors ça peut plaire à certains,
01:30ça peut plaire à d'autres,
01:30c'est la démocratie,
01:31mais désormais, c'est elle qui est légitime,
01:33elle a été désignée par le Conseil européen,
01:35à les 27.
01:35Oui, mais dans ce cas-là...
01:36Vous dites, il n'a pas désigné,
01:38ça veut dire qu'il faut qu'elle ait le blanc-seing
01:39de Donald Trump pour pouvoir venir le voir à Washington.
01:42Encore une fois, il faut être deux
01:43pour danser le tango, Pierre de Villeneuve,
01:45et donc il faut effectivement lui dire,
01:47voilà, c'est notre interlocutrice.