Au programme de cette édition, nous revenons sur la guerre en Ukraine. Lundi, Donald Trump a renouvelé son intention de trouver une sortie de crise avec Vladimir Poutine, laissant entendre que les attaques de Soumy n’avaient pas changé sa position.
L’actualité c’est aussi Emmanuel Macron qui réitère sa volonté de reconnaître un Etat Palestinien.
Et puis nous reviendrons en France pour évoquer la conférence de François Bayrou sur les finances publiques. Un premier ministre qui patauge…
L’actualité c’est aussi Emmanuel Macron qui réitère sa volonté de reconnaître un Etat Palestinien.
Et puis nous reviendrons en France pour évoquer la conférence de François Bayrou sur les finances publiques. Un premier ministre qui patauge…
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00:00Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis ravie de vous retrouver ce soir.
00:18Comme toujours, je vous rappelle que je compte sur vous pour doper la diffusion de ce journal.
00:22Alors pensez à cliquer sur le pouce en l'air, relayer nos contenus et bien sûr, écrivez-nous dans les commentaires.
00:28Au programme de cette édition, nous revenons sur la guerre en Ukraine.
00:32Lundi, Donald Trump a renouvelé son intention de trouver une sortie de crise avec Vladimir Poutine,
00:38laissant entendre que les attaques de soumis n'avaient pas changé la donne.
00:42L'actualité, c'est aussi Emmanuel Macron qui réitère sa volonté de reconnaître un État palestinien.
00:48Et puis nous reviendrons en France pour évoquer la conférence de François Béroud sur les finances publiques,
00:52un Premier ministre qui patauge littéralement.
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00:58L'opération victimisation de Volodymyr Zelensky ne suffit plus.
01:03Après les frappes russes sur la ville de Soumy, les États-Unis ont misé sur la prudence et la continuité,
01:08une réserve qui permet de remettre la paix sur le devant de la scène.
01:12Explication.
01:13Il y a une volonté politique d'avancer vers un accord.
01:17La déclaration émane du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors du point presse de ce mardi.
01:21La ligne directrice n'a donc pas varié et Moscou revendique des discussions constructives avec Washington,
01:29quelques jours après la rencontre entre Vladimir Poutine et l'émissaire de Donald Trump, Steve Wittkov,
01:34à Saint-Pétersbourg vendredi dernier, où celui-ci assurait que le président russe s'aspirait à une paix durable.
01:41Tout porte donc à croire que l'épisode tragique de Soumy n'a pas eu de réelles incidences sur les pourparlers.
01:48Volodymyr Zelensky a déploré dimanche des frappes russes avec deux missiles Iskander sur cette ville frontalière.
01:54Des frappes à l'origine de 34 morts, dont deux enfants.
01:58Sikiev a déclaré que Moscou avait délibérément frappé des civils.
02:02Il semblerait que l'opération ait effectivement fait des victimes collatérales,
02:05mais qu'elle cibleait bel et bien un rassemblement militaire visant à remettre des prix et des distinctions.
02:12C'est ce que nous disait le spécialiste de la gestion de crise Hervé Caress dans le journal de lundi.
02:18Comme vous savez, moi j'ai du mal, que ce soit d'un côté ou de l'autre,
02:22que lorsqu'on lance des Heimars ou des missiles comme les Islanders qui sont assez coûteux,
02:28que l'on vise en fait des frappes de représailles.
02:30Au départ, il y a forcément un objectif militaire.
02:32De quelle nature était-il ?
02:34Les réseaux télégrammes russes parlent d'un rassemblement de forces,
02:40enfin une prise d'armes avec remise de médailles.
02:43Tout ça, ça mérite bien sûr à être précisé.
02:45En tous les cas, comme chaque fois, il y a deux versions.
02:48Certaines sources laissent également penser que le nombre de victimes serait largement minoré,
02:53précisément parce que les soldats n'auraient pas été comptabilisés
02:56pour appuyer la thèse du crime de guerre, agité par Volodymyr Zelensky.
03:00Si Washington est resté très prudent dans les premières heures,
03:03Donald Trump évoquant même une possible erreur,
03:07on comprend depuis que les doutes ont dû être levés par l'état-major américain
03:10et que les faits sont un peu différents de la version promue par Volodymyr Zelensky.
03:15Malgré un bilan indéniablement tragique qui, rappelons-le encore,
03:19aurait pu être évité dès 2022 si Boris Johnson n'était pas intervenu auprès du président ukrainien
03:25pour que le conflit continue.
03:27Donald Trump s'est exprimé lundi avec un discours aussi rationnel que dépassionné
03:31en répondant à une question sur un nouvel envoi de munitions à Kiev.
03:35Des propos qui tranchent avec le narratif que tentent d'imposer Emmanuel Macron et ses alliés
03:54de la coalition des volontaires mortenés.
03:57En France, de plus en plus de voix s'élèvent aussi pour dire ses vérités, y compris sur LCI.
04:02C'était une connerie monumentale que de déclencher en 2014 une guerre contre les russophones de l'Est
04:07et que ça ne pouvait pas bien se terminer.
04:10Les américains ont laissé croire aux ukrainiens qu'ils pouvaient y aller,
04:14qu'ils allaient les aider, ce qui est vrai, ils les ont aidés.
04:16Mais la vérité c'est que la guerre du Donbass, elle a fait pratiquement 15 000 morts,
04:21elle a été atroce, il y a eu 6 000 civils massacrés par des milices ukrainiennes abominables
04:26et donc ça ne pouvait pas bien se terminer.
04:29Un discours qui gagne du terrain avec la réalité de la situation
04:32mais qui peine à gagner les déclarations de nos décideurs.
04:36Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud,
04:38entre deux humiliations algériennes, s'est d'ailleurs encore fendu d'une déclaration affligeante.
04:44Vladimir Poutine n'a aucune intention de cheminer dans cette direction.
04:50Il faut donc y contraindre et c'est pourquoi j'appelle l'Union Européenne
04:55à prendre les sanctions les plus lourdes à l'encontre de la Russie
04:59pour asphyxier son économie et l'empêcher d'alimenter son effort de guerre.
05:06De quoi saisir que la France n'est pas prête de renouer avec la diplomatie efficace au service de la paix.
05:15Emmanuel Macron change de crémerie internationale.
05:18Le président français affirme son soutien à la reconnaissance d'un État palestinien.
05:23Trop tard, il a déjà ruiné la diplomatie française.
05:26Explication d'Olivier Frère Jacques.
05:28Souvent, Macron varie, bien folle, qui s'y fie.
05:31Depuis avril 2025, Emmanuel Macron a marqué un tournant dans sa position sur la question palestinienne,
05:36s'engageant plus fermement en faveur d'une reconnaissance de l'État palestinien
05:40tout en défendant une solution à deux États comme horizon pour la paix au Moyen-Orient.
05:45Ce repositionnement s'inscrit dans la continuité historique de la diplomatie française
05:49et rond avec les postures qui avaient pu être celles de Nicolas Sarkozy
05:52et d'une partie de la gauche socialiste à l'image de l'ancien Premier ministre, Emmanuel Valls.
05:57Ce changement peut répondre à plusieurs éléments.
05:59Le premier est d'ordre humanitaire avec l'aggravation de la crise à Gaza
06:02et le blanc s'indonné par Washington à l'armée israélienne.
06:06Un autre élément pourrait être une prise de conscience du président de la pertinence
06:09de la position historique de la France vis-à-vis d'Israël et de la Palestine,
06:12la fameuse position en faveur de deux États qui ne mènent pour l'heure à rien
06:16mais qui permet d'entretenir de bonnes relations avec le monde musulman
06:19ainsi qu'avec une partie de l'opinion israélienne
06:22qui ne soutient pas les politiques de Benjamin Netanyahou.
06:25Un troisième élément doit aussi être envisagé, la stratégie intérieure.
06:28En effet, Emmanuel Macron, dont le cynisme n'est plus à prouver,
06:32sait qu'une telle position lui permettra de s'éviter les foudres
06:35d'une partie de l'opinion en France qui est sensible à cette question.
06:38Il s'agit ici essentiellement de populations issues de l'immigration arabo-musulmane
06:42mais également d'une partie de l'extrême gauche
06:43dont il espère peut-être un peu naïvement s'éviter les foudres.
06:47D'aucuns relèveront qu'Emmanuel Macron aura mis près de huit ans
06:50à envisager la reconnaissance de l'État palestinien.
06:53Le président se défend toutefois de vouloir satisfaire
06:55tel ou tel segment de clientèle électorale.
06:58Et je ne le ferai pas pour l'unité ou faire plaisir à tel ou tel.
07:02Je le ferai parce que je pense qu'à un moment donné ce sera juste
07:04et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective
07:08c'est-à-dire qui doit permettre aussi à tous ceux qui défendent la Palestine
07:11de reconnaître à leur tour Israël ce que plusieurs d'entre eux ne font pas.
07:15Par ailleurs, en adoptant une telle position,
07:17le chef de l'État se distancie du pouvoir en place en Israël
07:19avec Benjamin Netanyahou poursuivi pour crime de guerre
07:22et dont l'avenir post-électoral pourrait s'inscrire derrière les barreaux ou en exil.
07:26Soutenir Israël après les attaques du Hamas en octobre 2023
07:30pouvait paraître une évidence.
07:32Aujourd'hui, les crimes de Tzahal rendent l'équation plus complexe
07:36et Israël puisse désormais ses soutiens plus à droite
07:39comme en témoignent le déplacement de Jordan Bardella et Marion Maréchal en début d'année.
07:43En situation d'échec en Ukraine, Emmanuel Macron tente de se replacer également sur un autre front
07:48en annonçant une reconnaissance française de l'État palestinien,
07:51une première pour un pays du G7 si elle se concrétise.
07:54Il prépare une conférence des Nations Unies co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite
07:58en juin à New York.
08:00Cette initiative vise à relancer un processus diplomatique
08:03alors que déjà 147 pays, dont 12 membres de l'UE, reconnaissent la Palestine.
08:07Problème ?
08:08Ce qui compte n'est pas le nombre, mais l'identité des pays.
08:11Et comme dans le dossier ukrainien, où tout se joue avec deux puissances,
08:14en Israël, c'est le poids des États-Unis qui écrase les initiatives diplomatiques.
08:19Cette vocation palestinienne tardive du président français ne devrait cependant pas produire de fruits,
08:24tant le principal intéressé s'est évertué à liquider la diplomatie du pays depuis son arrivée au pouvoir.
08:30En réformant le corps diplomatique, en plaçant des incompétents notoires à des postes clés
08:34et en se comportant de manière désobligeante, sans respecter aucun code de bienséance avec des partenaires historiques,
08:40le président Macron a mis à mal l'image de la France au niveau international.
08:45Réclamant le désarmement et la mise à l'écart du Hamas lors d'une conversation téléphonique avec Mahmoud Abbas lundi,
08:50Emmanuel Macron semble ne pas avoir compris l'importance de cette entité politico-militaire
08:55qui est sollicitée par une partie de la population palestinienne.
08:59Tout le casse-tête pour Emmanuel Macron, comme pour les dirigeants occidentaux,
09:02adeptes des fonctionnements démocratiques, sera de concilier la représentation des électeurs,
09:07ce qui induit inévitablement une participation du Hamas avec la nécessité d'en finir avec les opérations de nature terroriste,
09:14ce qui n'est pas une évidence avec ce même Hamas.
09:16Qu'ils soutiennent Israël ou la Palestine, le poids d'Emmanuel Macron dans l'équation régionale est à peu près nul
09:21et son positionnement pourrait surtout avoir des conséquences en France où les défenseurs d'Israël ont un poids non négligeable,
09:28tandis que ceux de la Palestine, numériquement plus nombreux, peuvent aussi faire entendre leur voix.
09:37Face au déficit qui explose, François Béroux, lui, pourrait bien imploser.
09:41Le Premier ministre a tenu une conférence de presse sur l'état des finances publiques.
09:44Au programme, des constats d'échec et aucune solution.
09:48Renaud de Bourleuf.
09:49François Béroux parle lentement, ne dit rien et pourrait bientôt être réduit au silence.
09:54Ce mardi, le Premier ministre a tenu une conférence de presse, lui donnant pour slogan
09:57« La vérité permet d'agir », un point visant à faire un état des lieux de la situation budgétaire.
10:02Notre conviction, celle qui justifie la réunion de ce matin, est que seule une prise de conscience de nos concitoyens,
10:11seule la confrontation, les yeux ouverts, avec la vérité de notre situation, peut soutenir une action déterminée.
10:20Rien ne serait possible sans leur soutien et leur soutien ne viendra que de leur pleine information.
10:26Le chef du gouvernement a été attendu au tournant.
10:29En amont de sa conférence, la motion de censure est agitée par des parlementaires de tous bords.
10:33Là, nous, on dit qu'on est prêt déjà à déposer une motion de censure si toute la gauche est prête à le voter.
10:37Non, on ne touchera pas au patrimoine des plus riches, qu'on ne touchera jamais aux grandes fortunes,
10:42mais qu'on fera tout payer à la classe moyenne, aux classes populaires.
10:44La réponse est immédiate. Oui, il y aura censure.
10:46Mais politiquement, bien sûr que le gouvernement s'expose en construisant un budget qui demanderait aux Français de se serrer la ceinture,
10:52et uniquement aux Français de se serrer la ceinture s'expose à une censure de notre part.
10:56François Béroux a commencé sa conférence par un tableau alarmant de la situation.
11:00Il constate que la France, c'est le pays du monde qui dépense le plus d'argent public,
11:0457% de notre produit intérieur contre 50% de recettes,
11:08et que le pays est loin d'être au sommet du classement des pays de l'OCDE,
11:11que ce soit pour le niveau de vie, le taux de chômage ou les inégalités.
11:14La charge de la dette, c'est-à-dire l'ensemble des dépenses des administrations publiques
11:20consacrées au paiement des intérêts de cette dette, est cette année de 62 milliards.
11:26Nous ne pouvons pas nous saigner aux 80 chaque année pour rembourser nos dettes passées
11:32plutôt que de préparer l'avenir.
11:34Une telle situation menace gravement notre indépendance.
11:38Il suffit de songer que tout abaissement de la notation de la dette de la France
11:47par les agences dont vous connaissez maintenant tous le nom,
11:50Standard & Poor's, Moody's, Fitch,
11:53tout abaissement de la note de la France
11:56entraînerait une augmentation des taux d'intérêt
11:59et donc une augmentation plus forte encore
12:03de la charge de remboursement que cette dette impose au pays.
12:08C'est un cercle vicieux.
12:10Loin d'être une nouveauté, François Béroud avance que cette situation
12:13est en forte dégradation depuis environ 25 ans,
12:16pointant ainsi la responsabilité de François Hollande et d'Emmanuel Macron
12:19des présidents pour lesquels l'actuel Premier ministre a voté.
12:22Mais selon François Béroud, il y a d'autres causes.
12:24Voilà la première série d'explications.
12:28Nous ne produisons pas assez et nous ne travaillons pas assez.
12:33La deuxième grande série d'explications de nos difficultés
12:36est que nous n'avons pas assez de ressources.
12:38Nous étions remontés des profondeurs
12:40pour repasser la barre des 3% de déficit
12:44et se rapprocher de l'équilibre.
12:47Vous avez cela, c'est le bâton le plus court
12:49avant la plongée du Covid.
12:50Et la succession des crises,
12:56celles que nous évoquons,
12:57la crise sociale des Gilets jaunes,
12:59la crise sanitaire du Covid,
13:00la crise géopolitique liée à la guerre d'Ukraine
13:03et la crise de confiance stratégique, industrielle et commerciale
13:07dans laquelle nous sommes plongés aujourd'hui,
13:10tout cela nous a fait perdre pied
13:12et nous devons nous rétablir.
13:13Sur la crise liée au Covid,
13:15François Béroud évite soigneusement de nommer les responsables.
13:18Pas un mot sur le quoi qu'il en coûte,
13:20si cher Emmanuel Macron,
13:22ni sur les fermetures d'entreprises et de commerce,
13:24pas plus que sur les défaillances d'entreprises
13:26qui ont suivi et suivent encore.
13:28Mais alors que la dette s'élève maintenant à 3 300 milliards d'euros
13:30et que le ministre de l'économie,
13:31Éric Lombard, a mis sur la table un effort
13:33de 40 milliards d'euros pour 2026,
13:36quelle est la méthode préconisée par François Béroud ?
13:38Aucune.
13:39Le chef du gouvernement laisse la parole à plusieurs ministres
13:42qui vont se borner à quelques pistes.
13:44Pour le ministre de l'économie, Éric Lombard,
13:46il faut améliorer notre compétitivité
13:48et amplifier notre réindustrialisation.
13:51Le ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin,
13:53appelle à limiter l'augmentation des dépenses publiques,
13:55faire primer l'intérêt général sur les intérêts particuliers
13:58et éviter le gaspillage.
13:59Des objectifs flous avec, pour seul élément concret,
14:02la promesse de ne pas augmenter les prélèvements.
14:05Une porte ouverte au reniement.
14:06Après la conférence de presse,
14:07le député RN Jean-Philippe Tanguy
14:08a à nouveau agité la menace de la motion de censure.
14:11C'est sûr que face à cette succession de dénis
14:13avec des conséquences très graves pour notre économie
14:16et pour nos compatriotes,
14:18on ne peut que s'interroger
14:19sur l'irresponsabilité de ce gouvernement.
14:23François Béroud compte attendre le 14 juillet
14:24pour détailler son plan.
14:26Pas sûr qu'il en ait encore l'occasion.
14:31Et on poursuit à présent pour le Tour de France.
14:33En bref.
14:37Emmanuel Macron abuse encore de Notre-Dame de Paris.
14:41Alors que la cote de popularité du président
14:43est à moins de 30%.
14:45Celui-ci organisait ce mardi une cérémonie à l'Elysée
14:48afin de récompenser les 2000 artisans
14:51ayant permis la restauration du monument.
14:53Si ces hommes et ces femmes n'ont évidemment pas démérité,
14:57le président lui instrumentalise l'occasion
14:59pour redorer son image.
15:01On peut d'ailleurs douter qu'il évoque
15:02les causes de l'incendie ayant ravagé la cathédrale
15:05il y a 6 ans, tant les zones d'ombre
15:07subsistent autour de cette enquête.
15:09Une modélisation 3D de la flèche
15:12serait encore en cours
15:13afin de déterminer les origines du feu.
15:16Les conclusions sont censées être livrées
15:18dans quelques mois.
15:19Le patron du MEDEF renoue avec les délires du Covid.
15:24Lors de la matinale de France Info ce mardi matin,
15:27Patrick Martin a proposé de faire baisser
15:29les dépenses sociales avec notamment des économies
15:32sur la santé qui nous rappellent
15:34les grandes heures de la crise sanitaire.
15:36Quand vous avez des patients qui refusent
15:38de se faire vacciner et qui ensuite sont hospitalisés
15:40au frais de la collectivité,
15:43à un moment donné, ça ne serait pas illogique
15:44de leur dire écoutez, vous avez refusé d'être vacciné
15:46alors que la vaccination est gratuite,
15:48vous coûtez très cher à la collectivité
15:50donc vous payez les traitements
15:52que vous subissez parce que
15:54vous n'avez pas accepté d'être vacciné.
15:56Mais ce n'est pas de la discrimination ça ?
15:57Mais ce n'est pas de la discrimination.
15:58Des propos choquants et discriminants
16:00qui devraient plaire aux assurances.
16:02On attend les propositions du patron du MEDEF
16:04pour optimiser les coûts relatifs
16:06aux effets secondaires des politiques vaccinales délirantes.
16:10Le suicide d'Evaël
16:12réexaminé par la justice.
16:14Lundi, le parquet de Pontoise a annoncé
16:16faire appel du jugement relaxant l'enseignante
16:18accusée de harcèlement
16:20à l'encontre de la collégienne
16:21qui s'était suicidée en 2019.
16:24Le tribunal a en effet estimé
16:25que les éléments à charge
16:26étaient peu circonstanciés
16:28ou relevant de comportements
16:30adaptés et légitimes pour un enseignant.
16:33Les parents d'Evaël,
16:34meurtris évidemment par la disparition
16:36de leur fille,
16:37avaient confié être dans l'incompréhension totale
16:39face à la justice qui, selon eux,
16:41faisait corps avec l'éducation nationale.
16:43Un sentiment qui tranche radicalement
16:46avec le phénomène pas de vagues
16:47dénoncé fréquemment par les professeurs.
16:50L'enseignante mise en cause
16:51est quant à elle dite sereine
16:53quant à l'appel.
16:54Elle a toutefois reçu des menaces de mort
16:56engendrant l'ouverture d'une enquête.
16:58L'animateur d'une école maternelle parisienne
17:01suspendue pour suspicion de violences sexuelles.
17:04Alertée le 9 avril,
17:05la ville a immédiatement saisi
17:07l'inspection générale
17:08pour une enquête administrative
17:09tandis que les familles concernées
17:11ont déposé plainte.
17:13La brigade de protection des mineurs
17:15a lancé une enquête
17:16et contacté plusieurs parents
17:17pour des auditions urgentes.
17:19Une cellule d'écoute sera déployée
17:21pour accompagner élèves et familles.
17:23La mairie, qui dit vérifier rigoureusement
17:25les casiers judiciaires des animateurs,
17:27précise que les 10 000 agents périscolaires,
17:30dont les responsables éducatifs,
17:32ont suivi en 2024
17:33une formation à la prévention
17:35des violences sexistes et sexuelles.
17:38Reste à savoir si le volet
17:39pédocriminalité était en option.
17:41Un drame à la hibernatus.
17:44Dans le 11e arrondissement de Paris,
17:46une séance de cryothérapie
17:47pratiquée dans une salle de sport
17:49a viré au cauchemar.
17:51Une femme est décédée
17:52et sa cliente a été hospitalisée
17:54dans un état grave.
17:55Une enquête a été ouverte
17:57pour déterminer les causes de la mort
17:58et une autopsie
17:59ainsi que des analyses toxicologiques
18:01vont être pratiquées.
18:03Selon une source policière,
18:04il pourrait s'agir d'une fuite d'azote,
18:07un gaz toxique totalement inodore,
18:09entraînant une diminution progressive
18:11de l'oxygène dans l'organisme.
18:13Selon les premiers éléments,
18:14les cuves de cryothérapie en question,
18:17utilisées pour la récupération musculaire,
18:19auraient subi une intervention technique
18:21un peu plus tôt dans la journée de lundi.
18:23Et nous continuons avec l'actualité internationale.
18:31Harvard fait de la résistance.
18:33La prestigieuse université américaine
18:35refuse de se soumettre
18:36aux injonctions de l'administration Trump.
18:38Le pouvoir républicain
18:39lui reproche de ne pas respecter
18:40la pluralité des points de vue
18:41ou encore de ne pas avoir réagi
18:43aux diverses manifestations pro-palestiniennes
18:45qualifiées par la Maison-Blanche d'antisémites
18:47et qui ont émaillé la vie de l'université
18:49depuis le 7 octobre 2023.
18:51Le gouvernement fédéral a soumis à l'université
18:53une longue liste d'exigences
18:54à laquelle elle doit se plier d'ici août.
18:56En attendant, 2 milliards 200 millions de dollars
18:59d'aides fédérales ont déjà été gelées.
19:01L'administration menace purement
19:02et simplement de priver l'université
19:04de 9 milliards au total
19:05si elle ne se conforme pas à ces exigences.
19:09L'Allemagne ne croit plus en Dieu.
19:11Pour la première fois,
19:12nos voisins germains comptent très plus d'athées,
19:1447% que de catholiques et protestants
19:17qui sont 45%.
19:18C'est une étude de 2024
19:19du groupe Weltanschogen
19:20in Deutschland
19:21qui fait état de ce recul
19:23de l'appartenance religieuse
19:24particulièrement marquée
19:25dans les landers du Sud
19:26comme la Bavière et le Bad Württemberg.
19:29Une tendance qui peut aussi
19:30s'expliquer par le vieillissement
19:31de la population
19:32et la crise de l'église catholique allemande,
19:34l'une des plus modernistes du monde.
19:36En 1990,
19:37seuls 22% des Allemands
19:38étaient sans confession.
19:40Malgré l'absence de séparation stricte
19:42entre église et État
19:43marquée par la taxe religieuse,
19:45la désaffection s'accélère.
19:46D'ici 2027,
19:47les 100 religions
19:48pourraient dépasser
19:4950% de la population.
19:50L'islam,
19:51quoiqu'encore très minoritaire,
19:52concernerait
19:53près de 7%
19:53de la population allemande
19:54en progression constante
19:56sous le double coup
19:57de la dynamique démographique
19:58et des vagues migratoires.
20:00Une victoire sur le billard
20:02pour Jair Bolsonaro.
20:03Depuis dimanche,
20:04l'ancien président du Brésil
20:05est en convalescence
20:06à la suite d'une opération
20:07de 12 heures à l'abdomen.
20:08Cette intervention chirurgicale
20:10est liée aux séquelles
20:11de l'attentat à l'arme blanche
20:13dont il a fait l'objet
20:13pendant la campagne présidentielle
20:15de 2018.
20:16Devant l'hôpital de Brasília,
20:18des sympathisants
20:18étaient venus témoigner
20:19leur soutien.
20:20Avant cette opération,
20:44Jair Bolsonaro était en tournée
20:45dans le nord-est du Brésil
20:47pour mobiliser ses partisans
20:48deux semaines
20:48après la décision
20:49de la Cour suprême
20:50d'ouvrir un procès contre lui
20:51pour un présumé projet
20:53de coup d'État.
20:54Une odyssée de l'espace
20:56en musique.
20:56Lundi,
20:57la chanteuse américaine
20:58Katy Perry
20:59a effectué
20:59avec cinq autres femmes
21:01un bref voyage dans l'espace
21:02à bord d'une fusée
21:03New Shepard.
21:04C'est le 11e vol
21:05habité sur Orbital
21:07mené par Blue Origin,
21:09l'entreprise du milliardaire
21:09américain Jeff Bezos.
21:11La fusée a décollé
21:12du Texas
21:13vers 8h30,
21:14heure locale.
21:15Elle a emmené
21:16ses passagères
21:17à plus de 100 km d'altitude
21:18dépassant ainsi
21:19la ligne de Carman,
21:20avant de revenir sur Terre
21:22une dizaine de minutes plus tard.
21:23Les passagères
21:24privilégiés
21:24ont pu se détacher
21:26de leur siège
21:27et flotter brièvement
21:28en apesanteur.
21:29Katy Perry
21:29dit même avoir chanté
21:30dans la capsule
21:31What a Wonderful World,
21:33célèbre en chanson
21:34se traduisant par
21:35Quel monde
21:35merveilleux,
21:36le sien certainement.
21:37Et voilà,
21:41nous approchons de la fin
21:42de cette édition.
21:43Dès à présent,
21:44retrouvez Choc du Monde.
21:45Edouard Chano reçoit
21:46l'économiste Edouard Husson
21:47pour évoquer la diplomatie
21:48de Donald Trump
21:49entre la Chine,
21:50la Russie
21:51et l'Iran.
21:52Le Hezbollah
21:53a été décapité
21:54dans son commandement politique
21:55mais sur le terrain,
21:56si vous regardez
21:57la carte,
21:58les Israéliens
21:59n'ont pas plus avancé
22:00en 2024
22:02qu'ils avaient avancé
22:03en 2006.
22:05Et simplement,
22:06actuellement,
22:06le Hezbollah
22:07se fait petit
22:08parce qu'il joue le jeu
22:09de l'accord
22:12gouvernemental libanais.
22:14Et donc,
22:14voilà.
22:15Donc,
22:15non,
22:15non,
22:16je pense que,
22:17en fait,
22:17l'Iran est plus armé
22:19qu'il y a 20 ans
22:19et d'ailleurs,
22:21c'est bien ce que savent
22:21les Israéliens
22:23qui en ont peur
22:24en termes d'armes conventionnelles.
22:25Ensuite,
22:26la question du seuil
22:27de l'arme nucléaire,
22:29il semble que l'Iran
22:30en soit encore éloigné
22:32mais,
22:33évidemment,
22:34les négociateurs israéliens
22:35ont posé,
22:36enfin,
22:37ont mis les pieds
22:38dans le plat
22:38en disant
22:39mais il n'y a pas que nous
22:40sur la question nucléaire
22:42au Proche-Orient,
22:42il y a aussi Israël
22:43qui a clandestinement
22:44développé l'arme atomique
22:45et là,
22:46on sait qu'Israël est là.
22:47Également,
22:48on programme le Zoom du jour,
22:49Bertrand Duteil de La Rochère,
22:50membre des Patriotes
22:51de Florian Philippot
22:52présente son ouvrage
22:54« L'identité res publicaine
22:56de la France ».
22:57C'est à présent
22:58la fin de cette édition.
22:59Merci à tous
22:59pour votre fidélité.
23:01On se retrouve demain.
23:02Bonsoir.
23:03Sous-titrage Société Radio-Canada
23:15Sous-titrage Société Radio-Canada
23:18Sous-titrage Société Radio-Canada