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Sur CNEWS, samedi 12 avril, Patrick Stefanini, conseiller spécial du ministre de l'Intérieur, revient sur la mise en place d'une force spéciale aux frontières : «On ne dispose pas, contrairement à beaucoup de pays européens, d'un corps unique de garde-frontières».

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Transcription
00:00Bruno Retailleau l'a créé il y a maintenant quelques semaines pour coordonner l'ensemble des services qui luttent contre le trafic illicite de migrants.
00:12Vous savez, la France ne dispose pas, contrairement à beaucoup de pays européens, d'un corps unique de garde frontière.
00:20Nous avons bien sûr la police aux frontières qui joue un rôle essentiel dans notre pays, mais nous avons aussi la gendarmerie, nous avons les douanes.
00:32Et puis, pour lutter contre le trafic illicite de migrants, il faut également utiliser du renseignement.
00:39Et donc, les services de renseignement, qu'il s'agisse de la DGSI ou de la DGSE, peuvent apporter leur pierre à la lutte contre le trafic illicite de migrants.
00:49Et Bruno Retailleau a installé, il y a quelques semaines, et il l'a annoncé hier, une cellule, un centre plus exactement, d'échange de renseignements sur le trafic illicite de migrants.
01:04Et puis, la question clé qui a été évoquée par Bruno Retailleau hier, c'est la question du contrôle de nos frontières.
01:11Comme vous le savez, la France a rétabli depuis 2015 les contrôles à ses frontières intérieures, c'est-à-dire aux frontières communes avec les autres pays européens, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne.
01:24Ces contrôles sont difficiles à effectuer en raison de la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne,
01:29mais ils sont possibles et naturellement, ils sont essentiels pour permettre de lutter à la fois contre le terrorisme et contre l'immigration clandestine.
01:39Sous-titrage Société Radio-Canada

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