Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, sur la situation en France : «Ça m'embête qu'on fasse tous des efforts pour les ultra-riches de ce pays»
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00:00Vous savez, ce qu'a montré aussi notre commission d'enquête, et qu'on le savait, et c'est accepté par tout le monde,
00:07depuis 2017, la part des dépenses publiques d'État dans le PIB n'augmente pas.
00:12Ce qui augmente, ce qui baisse, c'est les recettes.
00:15Trois points de PIB de recettes en moins.
00:17Et ces recettes qui ont été perdues, c'est des cadeaux fiscaux...
00:20C'est déjà très important. Heureusement que ça n'augmente pas. C'est une soixantaine de personnes.
00:23Mais ça ne vous inquiète pas que les recettes, par contre, baissent et que ça avantage les 10% les plus riches,
00:28voire les 1% les plus riches d'autres pays, moi, ça m'embête qu'on fasse tous des efforts pour les ultra-riches de ce pays.
00:35Et donc, la solution, oui, c'est de revenir sur certaines dispositions qui ont été prises,
00:39notamment... Alors, qui pourrait, en plus, d'ailleurs, être une solution...
00:43Mais la France est déjà, vous connaissez le Parisier, la France est déjà l'un des pays où il y a les taux d'impôt qui sont les plus importants.
00:47Pour les ultra-riches, c'est absolument faux. On est dans la moyenne européenne.
00:50Pour les ultra-riches, plus vous augmentez, il y a une étude récente qui a été faite par le comité de prélèvement de l'Octeur
00:56qui montre que... Si, si, ne faites pas ces tenues, vous en verrez les chiffres, vous voyez.
01:00Quand vous êtes dans vraiment les tranches très, très importantes, en réalité, on est dans la moyenne européenne,
01:06on est derrière les Belges, les Allemands, etc. Donc, ce n'est pas vrai.
01:09Et le problème de ces cas d'office qu'on a fait, on a désarmé l'État.
01:12Donc, s'il y a matière à aller chercher de l'argent, c'est d'abord là...
01:15Et vous savez aussi pourquoi ? C'est que quand vous baissez les dépenses publiques, vous avez un effet récessif.
01:19Et donc, ce n'est pas le moment, avec les attaques de Trump, de baisser la consommation populaire.
01:24Il faut bien comprendre... Ceux qui nous écoutent ce matin doivent bien comprendre
01:28que vous baissez les dépenses publiques, vous augmentez les aspects récessifs, vous baissez la croissance.
01:32Très bien.
01:32Très bien.
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