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00:00Avec nos invités, Gauthier Lebret nous a rejoint. Bonsoir Gauthier.
00:02Bonsoir Laurence.
00:03Laetitia Guidant, journaliste politique, bonsoir à vous.
00:05Bonsoir Laurence.
00:06Édouard Tétrault, merci d'être avec nous, conseiller de dirigeant d'entreprise.
00:09Justement, on va parler des élus avec vous, c'est votre chronique dans le GD News.
00:13Et comment faire en sorte d'avoir de meilleurs élus, éviter qu'ils se retrouvent en garde à vue ?
00:17Vaste question.
00:18Marc Toiti, conseiller économique Itoro, merci d'être avec nous.
00:21Joseph Maciscavo.
00:22Bonsoir Laurence.
00:22Oui, il vaut mieux qu'ils ne soient pas tous en garde à vue,
00:24et qu'ils n'aient pas tous les risques sur la tête,
00:26parce que ça peut contraindre quelques vocations pour nos élus.
00:30Jules Torres, bonjour.
00:30Madame Ferrand.
00:31Merci.
00:32Un tout petit mot peut-être, Marc, parce qu'on a cette riposte européenne
00:37contre les droits de douane américains.
00:39On a les moyens de cette riposte ou pas ?
00:40Non, c'est ça le drame, c'est que malheureusement,
00:42c'est comme si on voulait tuer un éléphant avec une tapette, globalement,
00:46c'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a une situation,
00:47ben oui, une situation où nous ne sommes pas indépendants énergétiquement,
00:51là, voilà, on veut mettre des droits de douane sur le fil dentaire.
00:53Alors évidemment, ça va être formidable, tout va changer.
00:55Non.
00:55C'est sérieux ?
00:56Oui, sérieusement ?
00:57On va mettre des fils dentaires.
01:00Pensez-vous blaguez ?
01:00La face du monde, évidemment.
01:03Et c'est ça qui est dramatique, c'est que malheureusement,
01:05on ne peut pas faire face parce qu'on ne s'est pas préparé.
01:08Et là, nous payons les erreurs de décennies, justement.
01:10On a voulu une économie sans industrie,
01:13où malheureusement, on n'a pas suffisamment innové, investi.
01:16Et alors, encore une fois, les droits de douane,
01:18c'est uniquement, je dirais, la partie émergée de l'iceberg.
01:21Quand vous regardez le détail, c'est également que Trump promet une baisse des impôts,
01:24alors que nous, en France notamment, on augmente les impôts.
01:27Attendez, je n'ai pas encore sûr.
01:28Ah, si, si.
01:30Alors, on va écouter Donald Trump, Marc Toitier.
01:32Ça a été voté pour la France.
01:34Ne regardez pas que c'est un accusateur, M. Lebrecht.
01:36Je n'y suis pas rien.
01:37Et ce qui est fou, c'est qu'en plus, le danger maintenant,
01:39c'est que, comme les Américains ont mis énormément de droits de douane vis-à-vis des Chinois,
01:42c'est que les Chinois souhaitent déverser leurs produits à bas prix chez nous ou en Europe.
01:47C'est déjà le cas, mais ça risque de s'accélérer.
01:50Donc, ce qui va encore faire du mal à nos industriels et à nos entreprises.
01:54Écoutez, les termes choisis par le président américain
01:57pour parler de tous les pays qui viennent négocier,
02:00qui viennent vraiment en file indienne pour négocier dans son bureau.
02:02Écoutez ce qu'il dit.
02:06Ces pays nous appellent.
02:08Ils me lèchent le c***.
02:09Ils meurent d'envie de passer un accord.
02:11S'il vous plaît, s'il vous plaît, monsieur, passons un accord.
02:14Je ferai tout ce que vous voudrez.
02:17Voilà, il n'hésite pas à Donald Trump à côté de Lebrecht.
02:19Ah non, je vous rappelle qu'il avait dit à peu près en des termes similaires
02:26qu'Emmanuel Macron embrassait le trois petits points du président chinois.
02:32Voilà, donc lors de sa campagne présidentielle.
02:36Donc, il a toujours eu ce langage direct, grossier.
02:42Et après, c'est vrai que de nombreux pays poussent à la négociation
02:47et essayent d'aplanir les choses avec le président américain.
02:49Il y a aussi un pays qui attend pour un négocier.
02:51Édouard Tétrault, là-dessus, rapidement.
02:53Oui, très rapidement.
02:54Il se passe quelque chose de majeur aujourd'hui sur les marchés.
02:57D'abord, on rentre en bear market, c'est-à-dire un marché qui devient baissier.
03:04C'est peut-être ça qui va faire s'arrêter Donald Trump
03:08parce qu'il est en train de ruiner 160 millions d'Américains
03:11qui ont un plan de retraite 401k.
03:14Donc, ça, c'est une très bonne nouvelle.
03:16Et tout ce que nous, investisseurs européens, pouvons faire
03:19pour accélérer la chute des marchés américains est une bonne chose.
03:23En revanche, il se passe quelque chose aujourd'hui de très important.
03:26C'est que le dollar est en train de lâcher.
03:29Les grands investisseurs obligataires mondiaux n'achètent plus
03:32et même vendent leur bon du trésor américain.
03:35Qu'est-ce que ça veut dire ?
03:36Ça veut dire que ce qui a été pendant 80 ans l'ancre du système économique mondial,
03:41du système monétaire mondial, le dollar,
03:43est en train de lâcher par la faute de Donald Trump.
03:46Et là, les dégâts vont être probablement irréparables, irréversibles
03:51si Donald Trump n'est pas forcé à changer sa direction.
03:56Et on peut être inquiet.
03:58Je partage en partie ce que disait Marc tout à l'heure.
04:02L'Europe a encore beaucoup de munitions de son côté
04:06pour faire très mal aux États-Unis.
04:08D'abord parce que nous sommes le premier marché mondial.
04:10mais ça viendra peut-être dans un second temps,
04:14comme l'ont fait les Chinois d'ailleurs.
04:15N'oublions pas qu'en fait, que ce soit les Européens ou les Chinois,
04:19leurs premiers clients justement, ce sont les États-Unis.
04:21Donc aujourd'hui, si les droits de douane sont vraiment effectifs avec la Chine,
04:25la Chine c'est ça chaque année,
04:27400 à 500 milliards d'excédents vis-à-vis des États-Unis.
04:30Donc là, c'est pour ça que les Américains sont forts.
04:32Nous, pareil, on a un excédent vis-à-vis des États-Unis.
04:35Pas nous, pas nous, l'Allemagne, oui.
04:37Non, l'Union Européenne, l'Union Européenne.
04:39Et nous, on est l'un des rares pays.
04:39Mais justement, ce que je vous disais tout à l'heure,
04:41c'est que nos exportations vers les États-Unis,
04:43c'est 3% de notre PIB, de notre richesse.
04:45Alors que les exportations des États-Unis vers la France,
04:48c'est que 0,2% de leur PIB.
04:50Ça va être compliqué effectivement.
04:50Qu'est-ce qu'on va payer plus cher ?
04:52Pardonnez-moi cette question, c'est vraiment pragmatique.
04:55Il y aura deux forces contradictoires.
04:56D'un côté, effectivement, les droits de douane
04:58qui peuvent nous coûter davantage,
04:59parce que ça va désorganiser l'ensemble des cycles de production.
05:05Et l'euro qui est en train de monter.
05:06Et ça, ça peut également être dangereux.
05:08Parce que si l'euro monte, c'est la double peine.
05:10Et on a des droits de douane, et en plus, on pèse.
05:11Et on a aussi un risque de déflation.
05:14Écoutez, Patrick Martin, patron du Medef,
05:16qui estime que c'est vraiment le risque plus que l'inflation.
05:19Moi, mon pronostic, c'est qu'il y a un risque non pas d'inflation,
05:21mais de déflation.
05:23C'est-à-dire que tous ces produits qui ne pourraient plus être vendus aux États-Unis
05:26reviennent en particulier vers le marché européen.
05:28Des produits chinois, bien sûr, mais également des produits européens.
05:31Le fromage qu'on ne vendrait pas aux États-Unis,
05:33il faudrait bien qu'ils se vendent quelque part.
05:35Donc, il y a un risque de baisse des prix,
05:36ce qui est presque pire que l'inflation.
05:38C'est pire que l'inflation ?
05:39Oui, bien sûr, la déflation, c'est bien pire.
05:41C'est pas mieux pour nous, consommateurs ?
05:42Pour le consommateur, à court terme, ça va.
05:45Mais ensuite, déflation, ça veut dire baisse de l'activité,
05:48chômage qui augmente.
05:49Donc, ce qu'on va gagner sur la baisse des prix,
05:51on va le perdre sur la baisse de nos revenus
05:53et l'augmentation du chômage.
05:54Donc, c'est une situation extrêmement dangereuse.
05:56Mais quand bien même, regardez aujourd'hui, depuis deux mois,
05:58les prix alimentaires en France sont en train d'augmenter.
06:03Pour les ménages des Français, et pourtant, tout...
06:07C'est le coup.
06:07C'est six mois qui nous disent ça baisse, ça baisse, ça baisse.
06:10Regardez les prix, regardez les chiffres de l'INSEE,
06:12ça continue d'augmenter, donc c'est une vraie arnaque.
06:14Et je vais perduire que...
06:15Quand on fait ces coups, on passe notre temps
06:18à voir les personnes, par exemple,
06:19d'une semaine sur l'autre,
06:22en faire tous les prix à la hausse.
06:23Je vais pas citer les enseignes.
06:25Et regardez la baisse des prix du pétrole.
06:26Quand ça monte, c'est très répercuté, très rapidement à la hausse.
06:29Par contre, à la baisse, c'est plus compliqué.
06:31Donc, il faut quand même être prudent.
06:32Moi, ce qui m'inquiète, c'est cela.
06:33Alors qu'il y a un moyen très bien, justement,
06:35de faire baisser, redonner du pouvoir d'achat.
06:38Parce que le pouvoir d'achat, c'est deux choses.
06:39C'est bien sûr l'inflation, donc les prix.
06:40C'est également les revenus.
06:41Si les revenus augmentent,
06:42donc finalement, même s'il y a un peu d'inflation,
06:44c'est pas trop grave.
06:45Le danger, c'est quand vous avez une baisse,
06:46effectivement, des prix,
06:47mais que les revenus, également, baissent encore plus.
06:49Et là, ça casse complètement l'économie.
06:5118h23, de retour dans Punchline,
06:53sur CNews et sur Europe 1.
06:54On accueille Camille Pascal.
06:55Pascal, bonsoir, mon cher Camille.
06:57Ravi de vous accueillir.
06:58Auteur, évidemment,
07:00La Reine du Labyrinthe,
07:01La Vérité sur l'affaire du Collier,
07:02vous avez dit sur Habert-Lafond,
07:03on en parlera tout à l'heure.
07:04L'actualité, elle est multiple aujourd'hui.
07:06Elle est internationale, notamment.
07:08On va juste écouter Donald Trump,
07:09parce que c'est vraiment,
07:10il est au cœur de l'attention.
07:11Il nous a imposé des droits de douane
07:13de 25%,
07:1520 à 25% en Europe.
07:17Écoutez ce qu'il a dit.
07:18Tout se passe très bien pour nous.
07:21On fait ce que j'appelle
07:22des accords sur mesure.
07:24Pas du prêt-à-porter,
07:25mais de la haute couture.
07:27À cet instant même,
07:28le Japon est en route
07:29pour conclure un accord.
07:31La Corée du Sud aussi.
07:32Et d'autres encore.
07:34Est-ce que la méthode Trump
07:35peut marcher, Camille Pascal ?
07:37Alors d'abord,
07:38c'est une tradition américaine.
07:39Ah bon ?
07:40Oui, c'est une tradition politique.
07:41Trump est dans la ligne directe
07:44de la doctrine Monroe,
07:46quatrième président
07:47des Etats-Unis,
07:49qui a fixé une règle très claire.
07:51Les garçons proxécis.
07:52Dès les années,
07:53il y a deux siècles,
07:54tout ce qui se passe
07:56sur les continents américains,
07:58ça me regarde,
08:00ça nous regarde.
08:00Donc,
08:01il a mis en place
08:04les principes
08:05d'une sorte d'isolationnisme.
08:07Et ensuite,
08:08vous avez la théorie
08:09de Theodore Roosevelt,
08:10dite du big stick,
08:12c'est-à-dire du gros bâton.
08:13Et vous savez ce que disait
08:14Theodore Roosevelt,
08:15qui était président
08:16au début du siècle dernier,
08:19et donc reprend
08:20dans un langage différent
08:21Trump,
08:23il disait
08:23tu négocies mieux
08:24avec un gros bâton.
08:26Nous en sommes là.
08:27Je pense que,
08:29mais il l'a fait déjà
08:29avec l'immigration,
08:30il l'a fait avec le Canada.
08:32Je suis convaincu
08:33que Trump
08:33assène des coups
08:36terribles
08:37à ses interlocuteurs
08:38pour commencer une négociation.
08:39C'est le big stick,
08:41c'est vraiment
08:41une tradition américaine.
08:43Et en ça,
08:43Donald Trump,
08:45alors il a
08:46une communication
08:47qui est particulière,
08:48il a un langage
08:48qui est particulier,
08:50mais il est
08:50dans une certaine
08:52tradition politique
08:53américaine
08:54qui ne devrait pas étonner.
08:55Alors,
08:56je sais bien
08:56qu'aujourd'hui,
08:57l'histoire commence
08:59peut-être en 1968,
09:01mais il y a eu
09:02un passé avant
09:03et ce passé
09:04aux Etats-Unis,
09:04il compte beaucoup.
09:05Et il pèse énormément
09:07dans les élus
09:07et je crois
09:09que sincèrement,
09:10on ne peut pas être étonné,
09:11c'est le retour
09:13d'un discours politique
09:15qui a été incarné
09:17par des présidents
09:19dont je répète
09:19Monroe
09:19et Theodore Roosevelt,
09:21à ne pas confondre
09:22avec l'autre,
09:24et qui est
09:24connu
09:25des historiens
09:27et connu
09:28surtout des Américains.
09:29Edouard Tétro,
09:29vous êtes d'accord ?
09:30Je suis d'accord
09:30avec Camille
09:31parce que Pascal,
09:32c'est une longue
09:33tradition américaine.
09:34En revanche,
09:35une tradition américaine
09:36plus récente
09:37mais qui a quand même
09:3880 ans,
09:40fonde la puissance américaine
09:41sur le dollar
09:42et son système d'alliance.
09:45Et là,
09:45il est en train
09:46de détruire
09:47les piliers
09:47de la puissance américaine
09:49moderne.
09:50Le système d'alliance
09:51s'effondre,
09:53les taxes
09:53les plus violentes
09:54à part la Chine
09:55et les pays les plus pauvres
09:56sont pour les alliés
09:57et le dollar,
09:58ce qu'on se disait
09:59tout à l'heure,
10:00c'est un phénomène historique
10:01qui s'est passé aujourd'hui.
10:03J'ai vécu
10:03et travaillé aux Etats-Unis
10:04pendant la crise
10:05des subprimes.
10:06Et pendant cette crise
10:07où on voyait vraiment
10:08le sol s'ouvrir
10:09sous nos pieds,
10:11il demeurait
10:12un safe haven,
10:13c'est-à-dire vraiment
10:13un point fixe,
10:16une valeur sûre
10:16qui était le dollar.
10:17Le dollar a remonté
10:18en 2008-2009.
10:20Et là,
10:20le dollar est en train
10:21de chuter.
10:22Les investisseurs mondiaux,
10:24les Américains inclus,
10:26sont en train
10:26de perdre confiance
10:27dans leurs propres monnaies.
10:30Et ça,
10:32on va voir
10:33si cela dure.
10:34je pense que
10:35l'Amérique
10:35ne s'en remettra pas.
10:36L'Amérique
10:37de Bretton Woods.
10:39Joseph
10:39Manchester Caron.
10:40Non,
10:41ce qu'il y a,
10:41c'est que lorsqu'on parle
10:43de ça,
10:44de cet élément,
10:45Trump,
10:46est-ce qu'il a le choix ?
10:47Est-ce qu'il a le choix
10:48par rapport aux BRICS ?
10:51Est-ce qu'il a le choix
10:51face à cette alliance
10:53où l'on voit
10:54de plus en plus
10:54de pays ?
10:56il n'y a pas simplement
10:57l'Amérique
10:58qui s'est terminé ?
10:59C'est plus simplement
10:59l'alliance entre
11:00la Russie,
11:01la Chine,
11:03le Brésil,
11:04l'Iran,
11:05etc.
11:05Mais il y a de plus
11:06en plus de pays
11:06qui adhèrent.
11:07Et ces pays,
11:08ils essayent justement
11:09de plus en plus également
11:10de mettre en cause
11:11le dollar
11:11comme monnaie d'échange
11:12parce qu'ils ont
11:13très bien compris
11:14que le problème
11:15pour leur entreprise,
11:16c'était l'extraterditorialité
11:17du droit américain.
11:19Alors nous,
11:19en Europe,
11:19ça ne nous pose pas de problème.
11:21Nos entreprises
11:21le payent cher.
11:22Mais là-bas,
11:23ils ne sont pas prêts
11:24quand même à l'accepter.
11:25Donc on voit quand même
11:26que ce met en place...
11:27Aujourd'hui,
11:27c'est le grand retour
11:28des empires.
11:29C'est le grand retour
11:29des empires.
11:30Ça, c'est un désert.
11:30C'est-à-dire que
11:31tous les souverainistes
11:32qui pensaient
11:32qu'ils allaient
11:33évidemment avoir
11:36les gains
11:36d'une attitude
11:37un peu nationaliste
11:38à 12 guillemets
11:39de chaque côté de Trump
11:40se plantent totalement.
11:41C'est-à-dire...
11:41Et la vraie question
11:42et la seule question,
11:43c'est est-ce que l'Europe
11:43est capable de devenir
11:44un empire ou pas ?
11:45De redevenir.
11:46De redevenir un empire ou pas ?
11:47C'est ça la question.
11:48Donc,
11:49est-ce qu'il a le choix
11:50à Trump également ?
11:51On fait comme s'il avait le choix
11:52mais est-ce qu'il a le choix
11:52de sa politique ?
11:53Il veut réindustrialiser.
11:54Alors, je pense que
11:54le fantasme de l'effondrement
11:56du dollar,
11:56c'est quelque chose...
11:57Bon, il y a l'effet boursier
11:59qui est quelque chose
11:59de très psychologique
12:00qui fluctue.
12:01D'ailleurs,
12:02le dollar va rester
12:03une monnaie de référence.
12:04La Chine,
12:05qui pourrait utiliser ça
12:06parce que la Chine
12:06possède une grande partie
12:07de la dette américaine.
12:08Mais la Chine
12:09n'est pas du tout
12:09en train de vendre
12:10le dollar
12:11parce que c'est encore
12:12pour toutes sortes de choses
12:13qu'on ne va pas expliquer maintenant
12:14mais c'est encore
12:15une valeur refuge.
12:16Après,
12:16moi, je suis assez dubite...
12:18Enfin, j'attends de voir
12:19parce qu'effectivement,
12:20Trump, finalement,
12:21a réussi quelque chose,
12:22notamment la baisse
12:23du prix du pétrole
12:24la semaine dernière
12:25en négociant
12:25avec l'Arabie Saoudite
12:27et avec Poutine.
12:28Et donc,
12:29il n'est pas du tout dit
12:30qu'il ne réussisse pas
12:31parce que d'abord,
12:32tous les autres pays
12:32à part la Chine
12:33sont en train de négocier avec lui.
12:34Et les entreprises se disent
12:36bon,
12:36voilà,
12:37finalement,
12:38Benan Malan
12:38va réussir quand même
12:39à amortir le choc.
12:41Et donc,
12:41Trump,
12:42sur ce plan-là,
12:42est en train de gagner.
12:44Par rapport à la Chine,
12:45évidemment,
12:45là,
12:46il y a un risque de dérapage
12:47parce qu'on ne sait pas
12:47jusqu'où ça va aller.
12:48Je trouve qu'il y aura peut-être aussi
12:50le danger quand même
12:51de passer de la guerre économique
12:53et de la guerre commerciale
12:54à la guerre réelle.
12:55Mais pour l'instant,
12:56il est en train de mener
12:57simplement un peu plus loin
12:59et de façon très ferme
13:00la guerre qui doit mener
13:03que les États-Unis mènent
13:04depuis longtemps
13:04contre la Chine
13:05qui est la grande menace
13:07économique et militaire
13:08par rapport aux États-Unis.
13:09Et pour l'instant,
13:10ce bras de fer,
13:11il a probablement raison
13:12de le mener
13:13et on ne sait pas du tout
13:14s'il n'en ressortira pas vainqueur.
13:15Donc,
13:16pour l'instant,
13:16soyons très prudents
13:17par rapport à l'échec éventuel
13:18de Trump
13:19sur sa politique actuelle.
13:20qui est en train de mener
13:21qui est en train de mener
13:22qui est en train de mener
13:23de faire
13:23la guerre.

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