L'ancien président prononçait ce mardi ses derniers mots ce mardi dans le cadre du procès des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
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00:00Nous n'avons pas répondu, cela dit, sur précisément que veut dire le chef de l'État quand il parle d'un climat politique, aujourd'hui, détestable.
00:07Alors, moi, je suis chargé de la procédure, je suis un avocat, je ne fais pas de politique,
00:13je serais bien en peine de vous dire, il ne faudra pas hésiter à lui demander à lui ce qu'il voulait dire par là.
00:19Ce qu'on sait hier, c'est que c'était son dernier mot, qu'il, ce dernier mot, il est prononcé devant un tribunal correctionnel.
00:26On connaît tous l'actualité récente et je pense que, comme président de la République, il ne voulait pas ajouter, peut-être, à des mises en cause qui ont pu exister.
00:34Ce n'était pas du tout l'objet. On a eu trois mois d'audience qui ont été trois mois d'audience très techniques, sur le fond, très factuel.
00:43Et il ne veut pas, il ne veut pas polluer sa défense par d'autres éléments que des éléments factuels qui sont très, très suffisants pour démontrer son innocence.
00:53Mais est-ce que vous craignez une décision politique de la part du tribunal ?
00:57Alors, je ne le crains pas parce que je ne le crois pas, je ne crois pas qu'il y a un problème de complot politique,
01:04dans le sens qu'on entend, ce que je sais en revanche, c'est que ce dossier-là, il est construit pour sanctionner Nicolas Sarkozy,
01:14et que l'objectif, le postulat, pardon, c'était qu'on sanctionne Nicolas Sarkozy et on habille la mariée
01:20en essayant d'agréger des éléments droite et gauche, de ci, de là, pour faire tenir l'accusation.
01:29En revanche, je ne crois pas à un complot politique.
01:32Merci.
01:33Merci.
01:34Merci.