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L'ancien chef de l'État comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle en 2017. Jugé notamment pour "financement illégal de campagne électorale", Nicolas Sarkozy a répondu pour la première fois sur le fond devant les juges.

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Transcription
00:00Oui, Nicolas Sarkozy qui s'avance à la barre, mâchoire crispée, serrée et il déroule un texte, une déclaration liminaire qu'il a soigneusement préparée pendant une dizaine de minutes.
00:09Très vif, très démonstratif Nicolas Sarkozy et voici comment il démarre.
00:12Dix ans de calomnies, 48 heures de garde à vue, 60 heures d'interrogatoire, dix ans d'enquête et quatre mois devant ce tribunal.
00:20Vous ne trouverez pas un centime libyen dans ma campagne, mes déclarations elles n'ont jamais varié, moi je ne suis pas en fuite, dit Nicolas Sarkozy.
00:26Ma campagne a été déjà lasérisée deux fois et de pointer trois groupes de menteurs d'escrocs selon lui.
00:32D'abord le clan Kadhafi qui a voulu se venger, dit-il.
00:35Ensuite ceux qui ont fabriqué et publié la note du présumé financement libyen, dit Nicolas Sarkozy dans l'entre-deux-tours.
00:42Enfin le principal escroc à ses yeux, dit-il, c'est Ziad Takedine, mon accusateur principal qui, rappelle Nicolas Sarkozy, a déjà été condamné à cinq ans par la justice pour mensonge.
00:53Nicolas Sarkozy qui résume les trois sentiments qui l'animent aujourd'hui, l'indignation, la sincérité et la colère.
01:00Je suis à votre disposition, conclut-il devant la présidente du tribunal.
01:04Rappelons seulement qu'il est poursuivi pour quatre chefs d'accusation, corruption, recel, détournement de fonds publics, financement illégal de campagne électorale et association de malfaiteurs.
01:13Et pour cela, il encourt jusqu'à dix ans de prison et 375 000 euros d'amende.

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