La porte-parole du gouvernement Sophie Primas dans La Grande Interview sur CNEWS ce mercredi 9 avril : «L'aide active à mourir pose des questions de conscience».
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00:00D'abord, je suis très heureuse que le Premier ministre ait choisi de faire deux textes.
00:04Un texte sur les soins palliatifs, parce que pour le coup, ça c'est du service public, plus, plus, plus,
00:10c'est-à-dire la possibilité pour tous les Français d'avoir accès aux soins palliatifs.
00:13L'aide active à mourir, ça effectivement pose des questions anthropologiques,
00:17ça pose des questions de conscience, ça pose des questions de condition,
00:20ça pose des questions de liberté d'exercice pour les médecins.
00:23Pour vous dire, je ne sais pas encore ce que je voterais si jamais j'étais de nouveau parlementaire sur ce texte-là.
00:32Il faut d'abord regarder quelles seront les conditions, quels seront l'encadrement des conditions.
00:36C'est intéressant, vous ne savez pas.
00:38Je ne sais pas, c'est une question très difficile.
00:40Moi, je suis en contact avec un professeur qui s'appelle le professeur Claude Grange,
00:44qui a monté il y a 27 ans les soins palliatifs à Houdan, dans mon territoire,
00:48qui a fait un film avec Costa Gavras récemment, magnifique.
00:52Et discuter avec lui, c'est très enrichissant, parce que lui, il a vécu ça.
00:57Il a vécu cette relation dont vous parlez entre un médecin et quelqu'un qui est en soins palliatifs,
01:01quelqu'un qui demandait des aides à mourir et qui finalement dise non, je veux finir ma vie sans souffrir.
01:06Parce que c'est ça la difficulté, sans souffrir, sans être dans une position d'indignité.
01:11C'est très difficile, donc il faut regarder jusqu'au bout du texte quelles seront les conditions.
01:14Si je peux me permettre, ça fait...
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