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Sophie Primas, porte-parole du gouvernement dans La Grande Interview sur CNEWS ce mercredi 9 avril : «Nous négocions pour que la reprise des individus sous OQTF se fasse dans le cadre des accords de 1994»  

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Transcription
00:00Pour les contrats, dont tac, mais si je vous entends bien, c'est une reprise de contact, c'est-à-dire notre mensuétude, je parle là de l'attitude du ministre, ou plutôt du Quai d'Orsay,
00:07pour l'instant nous n'avons rien sur la table, sur les individus sous OQTF, sur la libération de Bonalem sans salle et sur l'ultimatum, comme je vous le rappelle, sur les accords 68.
00:16Nous sommes en train de négocier en fait maintenant entre les consuls et les préfets de département pour que la reprise des OQTF se fasse dans le cadre des accords de 94.
00:25Que répondez-vous de nouveau à Laurent Wauquiez ou encore Éric Ciotti hier à votre place, Sophie Prima ?
00:30Les deux ont dénoncé, Éric Ciotti en particulier, une soumission de la part de l'exécutif français et un désaveu de la ligne de fermeté de Bruno Rotaillot.
00:39Oui, ce sont des effets de manche quand on est dans l'opposition et qu'on n'est pas en face d'un pays pour négocier.
00:46Nous avons commencé une riposte graduée, vous savez, sur les visas, sur les délivrances de visas avec l'Algérie, ça a apporté ses fruits.
00:52Beaucoup y ont vu un pistolet à eau.
00:53Oui, la preuve c'est qu'aujourd'hui le président Tebboune a réouvert la porte de la négociation de son propre chef.
01:00Nous sommes aujourd'hui en train de négocier dans le détail et nous allons obtenir des résultats.
01:05Donc je dis à M. Ciotti, je dis à M. Wauquiez que nous sommes en train de travailler.
01:11C'est moins efficace peut-être que ce qu'ils disent depuis les bandes de l'hémicycle.
01:19Mais en réalité, je pense qu'au bout du compte, on aura et de l'efficacité sur les points qui sont importants, y compris pour Bruno Rotaillot,
01:27et en même temps retrouver une relation qui doit être bonne avec l'Algérie.
01:31Vous citez Bruno Rotaillot qui est au centre quand même beaucoup des critiques et de l'attention à la fois médiatique et politique.
01:37Bruno Rotaillot dit que sur le dossier algérien, il jugera sur les faits.
01:41Vous pouvez affirmer ce matin que la ligne du Bruno Rotaillot est la même que celle de Jean-Noël Barraud et donc la même que celle d'Emmanuel Macron ?
01:47Oui, c'est celle du gouvernement, c'est celle du gouvernement sous l'autorité du président de la République,
01:53puisque le président de la République est également partie prenante dans les relations internationales, évidemment.
01:58Et d'ailleurs, les relations se sont faites d'abord avec lui, entre le président Tebboune et le président Macron,
02:03et ensuite avec Jean-Noël Barraud au Quai d'Orsay.
02:05Et oui, c'est la ligne du gouvernement, c'est-à-dire à la fois une grande détermination.
02:09Nous voulons que les OQTF algériens dont nous avons fait la liste repartent en Algérie, dans le cadre des accords de 1994.
02:15Nous voulons que nos entreprises françaises retrouvent un courant d'affaires avec l'Algérie.
02:19Nous voulons la libération de Bohème sans salle et nous sommes en train de négocier dans ce sens.
02:24Mais pour négocier, il faut à un moment reprendre langue.
02:27D'accord, c'est-à-dire c'est la diplomatie qui reprend et c'est des relations entre les présidents.

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