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  • 07/04/2025

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00:005. Votre invité, Simon Colbeck, c'est le premier secrétaire du Parti Socialiste dans les Pyrénées-Orientales.
00:05Bonjour Julien Baraillé, une semaine après la condamnation de Marine Le Pen et aussi de Louis Alliaud pour détournement d'argent public,
00:11l'affaire des assistants parlementaires européens du FN, environ 7000 personnes hier à Paris au meeting du RN.
00:17Ce meeting, je cite, « pour sauver la démocratie ».
00:21Marine Le Pen s'y est comparée à Martin Luther King, le pasteur noir américain défenseur des droits civiques.
00:27Ça vous inspire quoi ?
00:29Ça m'inspire qu'ils n'ont vraiment pas honte en fait.
00:31Aujourd'hui, ils essayent de s'accaparer tout.
00:34Ils seraient les défenseurs de la démocratie, de la liberté d'expression.
00:38Bon, je pense qu'à un moment donné, il faut être un peu sérieux.
00:41Je crois que la réalité, regardons simplement les soutiens, les soutiens comme Orban.
00:46Alors, c'est plus qu'un soutien, je pense.
00:48Le premier ministre hongrois.
00:49Tout à fait, dans la manière dont ils font, c'est-à-dire que ce soit soutien Poutine ou Orban,
00:53je crois que c'est plus qu'un soutien.
00:55C'est surtout un modèle.
00:56Le modèle de démocratie qu'ils veulent pour les Françaises et les Français.
00:59Donc je crois qu'à un moment donné, les électrices et les électeurs du RN,
01:03je crois qu'il faudrait qu'ils ouvrent aussi les yeux.
01:05Parce que derrière ces théories du complot qui sont développées,
01:08on va sans doute en reparler tout à l'heure,
01:10ils sont persécutés, du moins concrètement.
01:13Ils ont simplement franchi la ligne rouge.
01:17Ils n'ont pas respecté la loi.
01:19Ils se sont servis des moyens de l'Europe pour des choses qui n'étaient pas prévues pour cela.
01:24Ils ont été simplement condamnés.
01:26C'est la justice. La justice est passée.
01:28Et je crois que c'est tout à fait normal.
01:30Maintenant, ça montre une chose.
01:33C'est qu'on remet en cause aujourd'hui la justice.
01:35Demain, ça sera la liberté d'expression.
01:38Ça sera la liberté de culte.
01:39Alors je les invite, les Français et les Français, à aller regarder
01:43comment ça se passe aujourd'hui en Hongrie avec Orban.
01:46Et comme ça, ils auront une idée du modèle qu'ils souhaitent pour la France.
01:50Et en même temps, si le RN remet en cause la démocratie et notre système, comme vous dites,
01:54pourquoi ne pas avoir manifesté hier avec les écologistes, avec les insoumis ?
01:58Il y avait toujours, selon les chiffres de la préfecture de Paris,
02:015000 personnes hier dans cette manifestation
02:03contre les attaques du RN contre la justice.
02:07Pourquoi est-ce que le PS n'était pas dans la rue ?
02:09Alors en fait, tout ça est tout à fait cohérent.
02:12C'est-à-dire que le PS n'a pas souhaité participer à cette manifestation
02:16pour tout simplement ne pas aller dans ce sens de cette idée de théorie du complot
02:21comme quoi ça serait une décision politique.
02:23Et je crois qu'au contraire, il n'était pas nécessaire, je pense,
02:27que les partis politiques contre-manifestent hier.
02:31Par contre, il est important que les partis politiques soient présents
02:34derrière l'ensemble de la société civile, les syndicats, les associations
02:39qui vont manifester le 12 avril, si je ne dis pas de bêtises, il me semble.
02:44Et je crois que ce sera extrêmement important, là, d'y être,
02:47et d'y être en soutien comme on l'a toujours été,
02:49en soutien des mouvements, des syndicats.
02:52Et d'ailleurs, pour la petite histoire, moi ce qui me fait doucement rigoler,
02:56c'est que le RN ne manifeste que quand ça les concerne directement.
03:01D'ailleurs, dans le passé, vous allez dire que j'aime bien regarder le passé,
03:07mais je crois que le passé permet de savoir un petit peu l'avenir.
03:10Regardons la dernière fois où le RN, ou plutôt le Front National a manifesté,
03:14c'est quand Jean-Marie Le Pen avait été condamné.
03:16Voilà leur méthode.
03:17– En 1998, vous n'étiez pas dans la rue,
03:20hier le Parti Socialiste n'appelait pas à manifester,
03:22est-ce que c'est parce qu'aussi la France Insoumise y était ?
03:25Est-ce que l'LFI vous a fait fuir ?
03:27– Non, ce n'était pas par rapport à la France Insoumise
03:30ou à quelconque parti politique qui manifestait,
03:33c'est simplement, je crois qu'à un moment donné,
03:36quand on est face à un parti qui surfe sur la théorie du complot,
03:39il faut faire attention à ce qu'on fait pour ne pas, en tout cas,
03:42encourager cette théorie du complot qui est complètement fausse
03:45et qui trompe les Françaises et les Français depuis bien longtemps.
03:49– Il est 7h49, vous écoutez ici Roussillon,
03:53notre invité Simon Colbocq, le premier secrétaire du Parti Socialiste
03:56dans les Pyrénées-Orientales, Julien Barayé.
03:58– Julien Barayé, dans un an, on vote les élections municipales
04:01et à Perpignan, la gauche semble plus divisée que jamais.
04:03Agnès Langevin, vice-présidente de la région, est déjà candidate,
04:06elle est représentante ici de place publique,
04:09c'est le mouvement de Raphaël Glucksmann.
04:10Mathias Blanc semble aussi, lui, prêt à y aller,
04:13tout comme Mickaël Hidraque, le très probable candidat de la France Insoumise.
04:16Dans ces conditions, est-ce que ce n'est pas déjà perdu pour la gauche à Perpignan ?
04:20– Non, je ne crois pas que ce soit déjà perdu pour la gauche,
04:22je crois que c'est tout à fait normal en cette période
04:24qu'il y ait un certain nombre de personnes qui souhaitent se présenter
04:28et ils ont toute légitimité de le souhaiter.
04:32Ensuite, moi, avec ma casquette de premier fédéral du Parti Socialiste,
04:36simplement vous annoncer que jeudi,
04:38les militants du Parti Socialiste ont désigné Mathias Blanc
04:40comme premier des socialistes pour les élections municipales,
04:44ce qui veut dire qu'avec lui, nous allons travailler justement
04:47à faire en sorte d'unir, de réunir, d'avoir…
04:50– Vous demandez ce matin à Agnès Langevin
04:52de se ranger derrière la candidature de Mathias Blanc ?
04:54– Alors, se ranger, non.
04:55On va simplement, je crois, discuter les uns avec les autres
04:58pour mettre en forme les conditions pour pouvoir battre Louis Alliot.
05:03Parce qu'à un moment donné, tout comme je vous le disais tout à l'heure
05:06pour le Rassemblement National de manière plus générale,
05:10Louis Alliot, c'est quand même celui qui s'attaque à la laïcité
05:14en mettant une crèche à la mairie,
05:17c'est celui qui, parce qu'il est là uniquement avec un seul but,
05:22c'est servir son parti politique, va appeler une place Pierre Sergent.
05:27Voilà la réalité, expliquez-moi…
05:29– Là, il a été débaptisé, mais la mairie a fait appel.
05:32– Alors, le nouveau nom, je crois qu'il ne va pas être beaucoup…
05:34– En hommage aux victimes du FLN.
05:36– Voilà, on ne va pas être dans quelque chose de moins polémique.
05:39Est-ce que ces prises de position,
05:41est-ce qu'elles prennent en compte les souhaits des habitants ?
05:45– Mais là, vous parlez de Louis Alliot, moi je vous parle de la gauche.
05:47Vous me dites, non, Agnès Langevin, on va discuter avec elle.
05:50Il faudra bien qu'à un moment donné, s'il y a une candidature unique,
05:53que quelqu'un accepte de se retirer, de se ranger derrière l'autre.
05:56Bien sûr, mais il y aura des discussions,
05:58entre les différentes formations politiques et les différents candidats,
06:02pour trouver le chemin, en tout cas, pour pouvoir…
06:05– Et avec Mickaël Hidrak et les Insoumis ?
06:07– En tout cas, avoir un chemin pour pouvoir battre Louis Alliot.
06:13C'est ça la priorité.
06:15Ce n'est pas qui va être candidat à l'élection à Perpignan,
06:19c'est bien d'arriver à avoir…
06:20– Oui, mais pour s'unir, il faut discuter,
06:21et il faut accepter de trouver des compromis.
06:23Est-ce que vous discuterez avec les Insoumis, par exemple,
06:25ou avec Mickaël Hidrak, qui sera le très probable candidat ?
06:27– Moi, en tant que premier fédéral du Parti Socialiste,
06:30je discute avec l'ensemble des formations politiques de gauche.
06:33– Est-ce qu'Agnès Langevin ne veut pas discuter avec les Insoumis, par exemple ?
06:36– On n'est pas dans le même parti,
06:38on n'a peut-être pas les mêmes manières de discuter avec les uns ou les autres,
06:41on n'a peut-être pas les mêmes liens aussi, les uns avec les autres.
06:44Ce qui est tout à fait une bonne chose,
06:46parce que ça peut être complémentaire aussi à la fin.
06:49Mais néanmoins, ces discussions,
06:51il va falloir qu'elles aboutissent à la fin,
06:53à une réunion de l'ensemble des partis politiques,
06:55qui vont se retrouver sur un projet et sur des valeurs.
06:58– Sinon c'est perdu, Louis Aliot a un boulevard.
07:00– Je pense que de toute façon, dans n'importe quelle élection municipale,
07:03la division permet à l'adversaire de gagner, en règle générale.
07:07Je crois que chacune et chacun prend la mesure de la chose,
07:11c'est-à-dire que ce qui est le plus important,
07:13c'est de faire en sorte d'offrir un autre avenir à Pierre Pignan.
07:16– Mais c'est intéressant, parce qu'au niveau national,
07:18l'EPS ne veut plus discuter avec LFI,
07:20au niveau local, des discussions sont possibles.
07:22– Discuter ne veut pas dire qu'on sera forcément sur la même liste.
07:25Il faut discuter, savoir exactement quels sont les points
07:30sur lesquels les uns et les autres veulent avancer sur Pierre Pignan.
07:34Après, si sur les valeurs ou sur certaines positions,
07:37comme on a pu voir au plan national,
07:39il y a des choses qui ne correspondent absolument pas
07:42à l'ADN du Parti Socialiste,
07:44bien évidemment, on ne pourra pas travailler ensemble.
07:46– Dernière chose, Julien Baraillé, vous êtes élu au Conseil Régional,
07:49le président du syndicat mixte de l'aéroport de Perpignan.
07:52Les taxes sur l'aérien ont augmenté, c'est une décision du gouvernement.
07:56Ryanair menace de fermer plusieurs de ses lignes en France.
07:59Est-ce que des lignes vont fermer à l'aéroport de Perpignan ?
08:02– Alors non, il n'y aura pas de lignes qui vont fermer à l'aéroport de Perpignan.
08:06En tout cas, aujourd'hui, pas à ma connaissance.
08:08N'oubliez pas que Ryanair, comme toutes les entreprises
08:12qui sont sur ce secteur, sont des entreprises privées.
08:16Et donc, bien évidemment, les décisions dans l'avenir,
08:20en tout cas dans quelques mois ou quelques années...
08:22– Quand vous dites non, c'est non, vous n'avez pas d'infos,
08:24ou non, les lignes ne vont pas fermer ?
08:26– Non, à ce jour, les lignes ne vont pas fermer.
08:28– Il y a six destinations entre Ryanair, entre Perpignan,
08:32et donc six autres destinations, ce serait un coup évidemment très dur
08:35si Ryanair partait.
08:36– Bien sûr, d'ailleurs, je crois que c'est très important
08:38que vous me posiez la question aujourd'hui,
08:40parce que cette information a beaucoup circulé,
08:42on parle aujourd'hui de cette rumeur,
08:46mais la réalité est bien évidemment,
08:48non, non, Ryanair ne s'en va pas.
08:50– Merci beaucoup Julien Baraillé, vous êtes le premier secrétaire
08:52du Parti Socialiste en Pays catalan.
08:54Bonne journée à vous.
08:55– Merci beaucoup.
08:57– D'ici Roussillon.
08:58– Jusqu'à 9h.
09:01– D'ici matin.
09:03– La météo pour VCH Facebook, avec Jean-Loup au soleil et 18 degrés,
09:07et il y a François Aussi, 14 à Acaïa ce matin.
09:10On a des nouvelles d'Esmeralda, 12 degrés à Brouillat,
09:13et puis Caroline, 7 à Oségea.
09:15Merci pour ces messages.
09:17On écoute Véronique Sanson, « Besoin de personne ».
09:41– Ouh, ouh, ouh...
09:45Besoin de personne
09:48Quand je me suis fait ma loi
09:52Besoin de personne
09:55Quand il est venu vers moi
09:59Ah, ah, ah...
10:02Vers moi, ah, ah, ah...
10:06Oh, je l'ai connu tout seul
10:10Il m'a offert toute sa vie, je crois que j'ai t'aimé
10:15Oui, oh, je l'ai tranquille toute seule
10:22Il m'a offert...

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