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Ophélie Roque, écrivain et professeure : «Pour survivre à l'Education nationale ce qui n'est pas évident, c'est la taille de la machine».

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Transcription
00:00Ce qui n'est pas évident pour survivre à l'éducation nationale,
00:02moi je pense que la première chose qui me vient à l'esprit, c'est la machine.
00:05La taille de la machine.
00:06C'est une machine qui est effroyable.
00:08C'est les rectorats ne facilitant rien le travail du professeur.
00:12Et puis ça, une fois qu'on prend la machine qui est quand même assez lourde en elle-même,
00:17après dans les salles de classe, il se passe ce qui se passe.
00:19Alors il peut se passer plein, plein, plein de choses qui sont super sympathiques
00:22et qui font qu'on aime faire ce métier.
00:25Et puis il y a aussi parfois la grande solitude de certains professeurs
00:27qui se retrouvent dans des classes qui sont parfois très difficiles à gérer.
00:32Et c'est là où on fait comment on fait finalement pour survivre à ça.
00:35Comment on peut faire ?
00:36Est-ce qu'il y a des petites techniques ?
00:38Et alors il n'y a pas de technique miracle, mais la chose qui est possible en tout cas,
00:42c'est de voir que, face à un constat commun, qu'est-ce qu'on peut faire pour survivre ?
00:48Et moi, je pense que pour survivre, la meilleure manière, c'est encore l'humour en fait.
00:51C'est-à-dire de se dire, oui, les choses ne vont pas bien.
00:54On ne va pas se mentir.
00:55Mais il y a quand même, derrière chaque cas problématique,
00:59il y a parfois de la place, de l'espace, même s'il est minime et infime,
01:03de glisser un petit sourire en fait.

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