Par où commencer ? D’un coup, ça se bouscule : "Ce qui se passe aux États-Unis, en Amérique du Sud ou même chez nous, ce système capitaliste à bout, la guerre, la récession : on manifeste pour le package total !", lâche Valérie, 50 ans, professeur des écoles à Martigues, son drapeau du Snuipp calé sur l’épaule. "On se sent au croisement de tous les dangers." Car "tout se rejoint", analyse Divine, une Franco-Libanaise de 38 ans, salariée de l’industrie pharmaceutique : "Quand vous décidez de mettre 800 milliards d’euros pour le réarmement , vous les prenez dans les services publics, l’aide aux plus pauvres. Et ça alimente le ressentiment des gens, donc le vote RN."
L’impression d’assister à la montée d’une "extrême droite mondialisée", glace aussi Amélie, "42 ans et demi", enseignante à Marseille. "Mais c’est pas sur TikTok qu’on va se rassembler." "Manifester, c’est résister à la résignation", appuie en écho Françoise, 39 ans, salariée du privé. "De l’action contre la sidération légitime quand les gens les plus riches du monde peuvent faire le salut nazi", résume de la même façon Vincent, 46 ans, prof de collège, très engagé au sein du Collectif des habitant.es organisé.es du 3e arrondissement.
Pour lui, il s’agit de se tenir "aux côtés de ceux qui sont en première ligne, les étrangers qui subissent la circulaire Retailleau ou une ONG comme SOS Méditerranée". De défendre "la liberté d’expression, la justice sociale, l’égalité des droits et des principes que l’on pensait inattaquables et qui reculent", selon Orlane, 33 ans, juriste. Dans une forêt de drapeaux palestiniens, keffieh autour du cou, la jeunesse crie : "Free Gaza, Marseille est avec toi !" Un papa est mi-figue mi-raisin : "Mes potes sont pas venus, mais ma fille est là avec une dizaine de ses copines."
Jean-Luc Mélenchon discret
Samedi, à la Porte d’Aix, et jusqu’à la préfecture, il y avait comme un écho des grands mouvements contre l’extrême droite nés après la dissolution de l’Assemblée nationale. Parmi les milliers de manifestants qui avaient répondu, à Marseille, à l’appel des partis, syndicats et associations, dont La France insoumise, le PCF, le PS, la CGT, la CNT, Sud, Solidaires, la FSU, la Cimade, la Ligue des Droits de l’Homme, Urgence Palestine Marseille, etc. contre le racisme (ils étaient plus de 60 000 sur l’ensemble du pays, NDLR), on retrouvait ainsi nombre de militants de l’été 2024.
Tel Mathieu, un musicien de 52 ans qui continue de coordonner six groupes de travail issus de la réserve citoyenne, ce mouvement né au moment des législatives. "On est comme des castors, on essaie de bâtir la digue la plus solide possible face à la prochaine vague."
L’impression d’assister à la montée d’une "extrême droite mondialisée", glace aussi Amélie, "42 ans et demi", enseignante à Marseille. "Mais c’est pas sur TikTok qu’on va se rassembler." "Manifester, c’est résister à la résignation", appuie en écho Françoise, 39 ans, salariée du privé. "De l’action contre la sidération légitime quand les gens les plus riches du monde peuvent faire le salut nazi", résume de la même façon Vincent, 46 ans, prof de collège, très engagé au sein du Collectif des habitant.es organisé.es du 3e arrondissement.
Pour lui, il s’agit de se tenir "aux côtés de ceux qui sont en première ligne, les étrangers qui subissent la circulaire Retailleau ou une ONG comme SOS Méditerranée". De défendre "la liberté d’expression, la justice sociale, l’égalité des droits et des principes que l’on pensait inattaquables et qui reculent", selon Orlane, 33 ans, juriste. Dans une forêt de drapeaux palestiniens, keffieh autour du cou, la jeunesse crie : "Free Gaza, Marseille est avec toi !" Un papa est mi-figue mi-raisin : "Mes potes sont pas venus, mais ma fille est là avec une dizaine de ses copines."
Jean-Luc Mélenchon discret
Samedi, à la Porte d’Aix, et jusqu’à la préfecture, il y avait comme un écho des grands mouvements contre l’extrême droite nés après la dissolution de l’Assemblée nationale. Parmi les milliers de manifestants qui avaient répondu, à Marseille, à l’appel des partis, syndicats et associations, dont La France insoumise, le PCF, le PS, la CGT, la CNT, Sud, Solidaires, la FSU, la Cimade, la Ligue des Droits de l’Homme, Urgence Palestine Marseille, etc. contre le racisme (ils étaient plus de 60 000 sur l’ensemble du pays, NDLR), on retrouvait ainsi nombre de militants de l’été 2024.
Tel Mathieu, un musicien de 52 ans qui continue de coordonner six groupes de travail issus de la réserve citoyenne, ce mouvement né au moment des législatives. "On est comme des castors, on essaie de bâtir la digue la plus solide possible face à la prochaine vague."
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00:00Je trouve que la jeunesse tombe beaucoup dans l'extrême droite, par les réseaux sociaux, etc.
00:05Donc c'était important qu'on m'adresse ici.
00:07En tant que jeunes, ici des quartiers noirs, noirs, musulmans, français, d'origine comorienne,
00:33tout était réuni pour venir prendre part.
00:36Il y a des musulmans, il y a des chrétiens, il y a des noirs, il y a des rebeux,
00:39il y a des blancs, il y a des roux, il y a tout genre de couleurs et tout genre d'origine.
00:44C'est ça Marseille, c'est ça la France.
00:46Nous en tant que juifs, c'est clair que si on doit être protégé par quelqu'un actuellement en France,
00:51c'est vraiment vers Mélenchon et la France Insoumise qu'on irait se cacher.
00:55Et certainement pas vers Le Pen, ni même vers Macron, ni encore moins Rotaio, etc.
01:04La Honte ! La Honte !
01:06C'est le pouvoir qui tue la guerre !
01:13Nous sommes là pour réaffirmer l'unité du peuple contre toute forme de racisme.
01:19Je le répète, toute forme de racisme !
01:24C'est le pouvoir qui tue la guerre !
01:27La Honte ! La Honte !