Ce samedi 1er avril, au moins 6 000 personnes selon les syndicats (3 100 selon la préfecture) étaient réunies à Vire, ville du Calvados où la cheffe du gouvernement a été élue aux dernières législatives, pour protester contre le projet de loi.
Les manifestants, qui agitaient des pancartes aux slogans hostiles à la Première ministre, tels que « Borne Out », défilaient dans le calme derrière une banderole au message clair : « Pas de retraite à 64 ans, ni pour nous, ni pour nos enfants ».
« On veut venir exprimer notre colère (...) C’est plus possible les 49.3 à répétition. On n’est plus en démocratie », considère Anthony Mosconi, 34 ans. Non syndiqué, cet employé d’un supermarché est venu depuis Flers (Orne), à une trentaine de kms, avec sa compagne et ses deux enfants de 3 et 4 ans.
« On n’est pas des casseurs »
Vire avait été choisie pour ce rassemblement régional par l’intersyndicale car la Première ministre, Élisabeth Borne, y avait été élue députée lors des dernières législatives. « J’espère que tout le monde pourra être dans la manif parce qu’ils font tout pour qu’on vienne pas. Ici, c’est le pays où tout est bloqué », avait regretté au micro, avant le départ du cortège, Philippe Brossard, un représentant de la CGT de l’Orne.
Des barrages filtrants avaient en effet été mis en place par les forces de l’ordre sur toutes les voies d’accès à la ville. « On vient poursuivre l’œuvre d’Ambroise Croizat », le père de la Sécurité sociale, explique Stéphane Davenel, 62 ans, venu de Cherbourg, à 125 km. Lui et ses sept collègues CGT assurent avoir été contrôlés « au moins six ou sept fois » avant d’entrer dans Vire.
Les manifestants, qui agitaient des pancartes aux slogans hostiles à la Première ministre, tels que « Borne Out », défilaient dans le calme derrière une banderole au message clair : « Pas de retraite à 64 ans, ni pour nous, ni pour nos enfants ».
« On veut venir exprimer notre colère (...) C’est plus possible les 49.3 à répétition. On n’est plus en démocratie », considère Anthony Mosconi, 34 ans. Non syndiqué, cet employé d’un supermarché est venu depuis Flers (Orne), à une trentaine de kms, avec sa compagne et ses deux enfants de 3 et 4 ans.
« On n’est pas des casseurs »
Vire avait été choisie pour ce rassemblement régional par l’intersyndicale car la Première ministre, Élisabeth Borne, y avait été élue députée lors des dernières législatives. « J’espère que tout le monde pourra être dans la manif parce qu’ils font tout pour qu’on vienne pas. Ici, c’est le pays où tout est bloqué », avait regretté au micro, avant le départ du cortège, Philippe Brossard, un représentant de la CGT de l’Orne.
Des barrages filtrants avaient en effet été mis en place par les forces de l’ordre sur toutes les voies d’accès à la ville. « On vient poursuivre l’œuvre d’Ambroise Croizat », le père de la Sécurité sociale, explique Stéphane Davenel, 62 ans, venu de Cherbourg, à 125 km. Lui et ses sept collègues CGT assurent avoir été contrôlés « au moins six ou sept fois » avant d’entrer dans Vire.
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00:00 On s'est battu pour la gagner, on se battra pour la garder.
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